Senegal - Multiple Indicator Cluster Survey - 2000

Publication date: 2000

Gouvernement du Senegal UNICEF RAPPORT DE L'ENQUETE SUR LES OBJECTIFS DE LA FIN DE DECENNIE SUR L'ENFANCE (MICS - II - 2000) Decembre, 2000 _ Gouvernement du Senegal UNICEF RAPPORT,DE L'ENQUETE SURLES . OBJECTIFS ·DE LA FIN DE DECENNIE SUR L'ENFANCE (MICS - II - 2000) . Decembre, 2000 ~ I I . ' I I ! I Gouvernement do Senegal UNICEF RAPPORT DE L'ENQUETE SURLES OBJECTIFS DE LA FIN DE DECENNIE SUR L'ENFANCE (MICS- ll - 2000) Decembre 2000 ------ - -- --- · - Ce rapport presente les resultats de l'Enquete MICS, realisee au Senegal en l'an 2000 par la Direction de la Prevision et de la St!;ltistique du Ministere de l'Economie et des · Finances. L'Enquete MICS, soutenue par l'UNICEF, s'est appuyee sur un comitetechnique, preside par la Primature, et mandate par le Comite de Sui vi des Objectifs pour 1 'Enfance du Secretariat General de la Presidence de la Republique. · . L'Enquete MICS fait partie du Programme Mondial d'Assistance de l'UNICEF, pour la collecte, le traitement et 1' analyse des donnees relatives a Ia survie; au developpement et a la protection de 1' enfant . Des informatio~s complemen~re~ sur les enquetes MICS peuvent etre obtenues aupres · de la Direction de .la Previ~on et de la Statistique, PointE, B.P. U6, tel. (221) 8 24 68 53 I fax (221) 8 24 90 00~ ,. '· · Concernant le programme des enquetes MICS, des renseignements peuvent etre obte~us aupres de !'UNICEF, 2 Rue Carnot X Salva, tel. (221) ~ 8 23 50 80 I fax{221) 8 23 46 15 · · ;, RAPPORT DE L'ENQUETE SURLES OBJECTIFS DE LA FIN DE DECENNIE SUR L'ENFANCE (MICS- II - 2000) SOMMAlRE LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS . VII LISTE DES GRAPHIQUES . . . IX LISTE DES TABLEAUX . XI PREFACE . . . . . XVII REMERCIEMENTS . . . XIX RESUME ANAL YTIQUE . . . . . . . . . XXI RESUME DES INDICATEURS . XXVII CARTE DU SENEGAL . XXXI CHAPITRE I: PRESENTATION DU PAYS . I -~ I. ASPECTS PHYSIQUES . I 2.ASPECTS DEMOGRAPHIQUES . I 3. ASPECTS ADMINISTRATIFS . I 4. ASPECTS ECONOMIQUES . 2 5. ASPECTS SOCIAUX . 2 6. ASPECTS POLITIQU ES . 3 CHAPITRE 2: OB.JECTIFS ET CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ENQUETE . 5 I. OllJECTIFS . 5 2. CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ENI)UE'fE . 5 CHAPI.TRE Ill: METHODOLOGIE DE l~'ENQUETE . 7 I. TAILLE DE L'ECHANTILLON . 7 2. BASE DE SONDAG E . 7 3. MISE A .JOUR DE LA BASE DE SONDAG E . 8 4. PLAN DE SONDAGE ET TIRAGE DE L'ECHANTILLON . 8 5. QUESTIONNAIRES . 9 6. SENSIBILISATION ET PLAN MEDIA •.•.•.•.••.••.•.•.•.•.•.••.•.•.•.••.••.••. 10 7. TRAVAIL SUR LE· TERRAIN ET TRAITEMENT . _ . 10 CHAPITRE IV: CARACTERISTIQUE DE L'ECHANTILLON ET QUALITE DES DONNEES ••.•. ~13 . ' 1. COUVERTURE DE L'ECHANTILLON .•.•.••.•.•••.••.••.•.••.•.••.•.•.•.•••••••••.•.••.•.•.••••.••.••.•••.•••••.•••.••••.• 13 2: CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON ••.•••••••.•.•.•••.•••.•.•.•.••••.•••.•.•.••••.•••••••.•••••••.•••••.••.•••.•• 13 . 3. DISTRIBUTION PAR AGE ET DONNEES MANQUANTES •.•.•.•••.•••.•.•.••.•.•.•••.•••••••••••.••••.•••.•.••. 16 CHAPITRE V: MORTALITE DES ENFANTS ••.•.••••.••••.••.•.•••.•.•.•••••••.••••••••.•••.•••.•••.•••.•••••••.••••.•••.•••. ~.t9 ' . 1. RAPPEL DE L'OBJECTIF . '! •••••••• _. •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 19 2. NIVEAU DE MORTALITE . : •••.••.•. 19 3. EVOLUTION DES QUOTIENTS DE MORTALITE DES ENFANTS . 19 4. ANALYSE SELON LA ZONE . 21 5. ANALYSE SELON LE SEXE . 21 6. ANALYSE SELON L' AGE DE LA MERE . 22 7. ANALYSE SELON LE NIVEAU D'INSTRUCTION DE LA MERE . 22 CHAPITRE VI: EDUCATION . : . ; . 25 1. EDUCATION PRESCOLAIRE . 25 2. ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE . : . 27 3. ALPHABETISATION . :~ .••.•. 32 CHAPITRE VII: EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGIENE . 35 1. EAU POTABLE . 35 2. ASSAINISSEMENT . 40 CHAPITRE VIII: MALNUTRITION DES ENFANTS . 47 1. SITUATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS . 47 2. ALLAITEMENT MA TERNEL . ~ . ., . 52 3. IODATION DU SEL . ,. . 54 4. VITAMINE A . : •• •~~················ 55 5. FAIBLE POIDS A LA NAISSANCE . 59 CHAPITRE IX: SANTE DES ENFANTS . 60 1. COUVERTURE VACCINALE CONTRE LE TETANOS NEONATAL . 60 . ··-··· ---·-------- -.- --·· - - - --- ---- - - -- 2. VACCINATION DES ENFANTS .•.•.•. , .•.•. 62 3. DIARRHEE . : . 65 4.1NFECTIONS RESPIRATOIRES AlGUES . 73 5. GESTION INTEGREE DES MALADIES DE L'ENFANCE . 76 6. PALUDISM£ . 81 CHAPITRE X : VIH I SIDA . 87 I. CONNAISSANCE DES PRINCIPAUX MOYENS POUR EVITER L'INFECTION DU SIDA . 87 2. CONNAISSANCE DES PRINCIPAUX MOYENS . 87 3. CONNAISSANCE DES PRINCIPAUX MOYENS DE PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU VIH CHEZ LES ADOLESCENTES DE 15-19 ANS . 89 4. IDENTIFICATION DES CONCEPTIONS ERR ON EES SUR LE VI H/SIDA . 90 5. IDENTIFICATION CORRECTE DES MOYENS DE TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A SON ENFANT . 92 6. ATTITUDES DISCRIMINATOIRES VIS-A-VIS DES PERSONNES ATTEINTES PARLE VIH/SIDA . 93 7. CONNAISSANCE D'UN EN DROIT POUR FAIRE LE TEST DU SIDA . 94 8. TEST SUR LE VIH/SIDA . ." . 94 CHAPITRE XI: SANTE REPRODUCTIVE . 97 I. CONTRACEPTION . 97 2. SOINS PRENATALS ET ASSISTANCE A L'ACCOUCHEMENT . 99 CHAPITRE XII: DROITS DE L'ENFANT . I05 I. ENREGISTREMENT DES NAISSANCES . , . I05 2. ORPHELINAT ET ADOPTION . 107 3. TRAVAIL DES ENFANTS . I09 4. CONNAISSANCE DE LA CONVENTION DES DROITS DES ENFANTS . III ANNEXES . 115 ANNEXE A: MARGES D'ERREURS SUR DES INDICATEURS AU NIVEAU NATIONAL . . ANNEXE B: PERSONNEL DE L'ENQUETE MICS 2000 . . ANNEXE C: QUESTIONNAIRES . .' . : Vll LISTE DES SIGLES ET ABREVIA TIONS BCG Bacille Calmette Guerin BIT Bureau International du Travail DR District de Recensement DTC Diphterie Tetanos Coqueluche EDS Enquete de Demographie et de Sante ENTSS Ecole Nationale des Travailleurs Sociaux Specialises EOG Evaluation des Objectifs Globaux EOI Evaluation des Objectifs Intermediaires ESIS Enquete Senegalaise sur les Indicateurs de la Sante IEC Information-Education-Communication IRA Infections Respiratoires Aigues MICS Multiple Indicator Cluster Survey/Enquete par Grappe a Indicateurs Multiples ONG Organisation Non-Gouvemementale • . , PDIS Programme de Developpement Integre de la Sante PEV Programme Elargi de Vaccination PECIME Prise en Charge Integree des Maladies de l'Enfance PNB Produit National Brut PIB Produit Interieur Brut SD Standard Deviation/Ecart-Type SME Sommet Mondial de l'Enfance SMI Sante Matemelle et Infantile --------- ·-- -- -- - - SRO TDCI TRO UNICEF VAT VPO Sel de Rehydratation Orale Troubles Dus a la Carence en lode Therapie par Rehydratation Orale Fonds des Nations Unies pour l'Enfance Vaccin Anti-tetanique Vaccin Polio:-Oral viii ' . 1 ix LISTE DES GRAPHIQUES Graphique 01 Repartition geographique des menages par region et milieu de residence Graphique 02 Distribution annee par annee d'age de la population des menages par sexe Graphique 03 Evolution de la mortalite infantile durant la periode 1992-2000 Graphique 04 Evolution de la mortalite infanto-juvenile durant la periode 1992-2000 Graphique 05 Pourcentage d'enfants d'age scolaire qui sont actuellement scolarises selon la zone de residence Graphique 06 Etat nutritionnel des enfants de moins de 5 ans Graphique 07 Evolution selon l'age de l'allaitement Graphique 08 Couverture vaccinale par type de vaccin des enfants de 12-23 mms Graphique 09 Distribution en pourcentage des femmes de 15-49 ans ayant eu une naissance vivante au cours des 12 derniers mois par type de personnel dispensant des soins prenata1s xi: LISTEDES TABLEAUX Tableau 01 Nombre de menages et de femmes, et taux de reponse par milieu de residence Tableau 02 Repartition des menages selon certaines caracteristiques socio-demographiques Tableau 03 Repartition des femmes agees de 15-49 ans selon certaines caracteristiques socio-demographiques Tableau 04 Repartition des enfants de 5 ans selon certaines caracteristiques socio- demographiques Tableau 05 Evolution de la mortalite des enfants entre 1992 et 2000 Tableau 06 Repartition des quotients de mortalite infantile, juvenile et infanto-juvenile selon les zones de residences Tableau 07 Repartition des quotients de mortalite infantile, juvenile et infanto-juvenile selon le sexe de 1' enfant Tableau 08 Repartition des quotients de mortalite infantile, juvenile et infanto-juvenile selon I' age de Ia mere Tableau 09 Repartition des quotients de mortalite infantile, juvenile et infanto-juvenile selon le niveau d'instruction de Ia mere Tableau 10 Pourcentage d'enfants ages de 36-59 mois frequentant un programme organise d'education prescolaire selon le sexe Tableau 11 Pourcentage d'enfants ages de 36-59 mois qui frequentent un programme organise d'education prescolaire par zone de residence Tableau 12 Pourcentage d'enfants ages de 36-59 mois qui frequentent un programme organise d'education prescolaire selon I' age de I' enfant Tableau 13 Pourcentage d'enfants ages de 36-59 mois qui frequentent un programme organise d'education prescolaire selon le niveau d'instruction de la mere Tableau 14 Pourcentage d'enfants d'age scolaire qui sont actuellement scolarises selon Ia zone de residence Tableau 15 Frequentation scolaire selon I' age Tableau 16 Pourcentage d'enfants entrant en 1 ere annee du primaire qui atteignent par Ia suite Ia 5eme annee xii Tableau 17 Taux d' alphabetisation selon la zone de residence et par sexe Tableau 18 Taux d'alphabetisation par sexe selon l'age Tableau 19 Acces aux principales sources d'eau Tableau 20 Evolution des taux d'acces de la population a l'eau, selon la region et la zone de residence Tableau 21 Moyen de conservation de l'eau potable Tableau 22 Periodicite de lavage des recipients Tableau 23 Pourcentage de population qui a acces a un systeme sanitaire pour le traitement des excrements selon Ia region Tableau 24 Hygiene toilette des enfants Tableau 25 Evacuation des eaux menageres Tableau 26 Pourcentage des menages selon le mode de conservation des ordures Tableau 27 Evacuation des ordures menageres Tableau 28 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee selon le sexe Tableau 29 Evolution des indicateurs de Ia malnutrition Tableau 30 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee selon la zone de residence Tableau 31 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee selon la zone de residence Tableau 32 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee selon le niveau d'instruction de la mere Tableau 33 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee selon l'age de l'enfant Tableau 34 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee (cas de !'enfant ayant eu Ia diarrhee) Tableau 35 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition severe ou moderee (cas de l'enfant ayant eu la fievre) Tableau 36 Les indicateurs relatifs a I' allaitement maternel Tableau 37 Evolution de Ia consommation de sel iode - ---- ----- xiii Tableau 38 Repartition en (%) des enfants ages de 6-59 mois selon qu'ils ont rec;u une dose elevee de vitamine A ou non pendant les 6 derniers mois. Tableau 39 Repartition en (%) des enfants ages de 6-59 mois ayant rec;u une dose elevee de vitamine A ou non pendant les 6 derniers mois selon le sexe -Tableau 40 Repartition en (%) des enfants ages de 6-59 mois selon qu'ils ont rec;u une dose elevee de vitamine A ou non pendant les 6 derniers mois Tableau 41 Pourcentage de femmes ayant donne naissance durant les 12 derniers mois et ayant rec;u une dose elevee de vitamine A ou non au cours des six derniers mois avant que !'enfant n'atteigne l'age de 8 semaines. Tableau 42 Pourcentage de femmes ayant donne naissance durant les 12 derniers mois et ayant rec;u une dose elevee de vitamine A ou non au cours des six derniers mois avant que !'enfant n'atteigne l'age de 8 semaines Tableau 43 Pourcentage des enfants dont le poids a Ia naissance est < a 2500 grammes par zone de residence et effectifs des naissances vivantes Tableau 44 Pourcentage des meres ayant eu une naissance au cours des 12 derniers mois et qui sont protegees contre le tetanos neonatal. Tableau 45 Evolution de Ia couverture vaccinale V AT2 Tableau 46 Couverture vaccinale Tableau 47 Evolution de la couverture vaccinale des enfants 1990 2000 Tableau 48 Couverture vaccinale par region (carte plus declaration) Tableau 49 Couverture vaccinale par niveau d'instruction et milieu de residence Tableau 50 Evolution du pourcentage des enfants atteints de Ia diarrhee durant les 15 derniers jours precedant l'enquete et pourcentage traite avec les SRO et la TRO Tableau 51 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu Ia diarrhee au cours des 2 dernieres semaines selon la zone de residence Tableau 52 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines selon le sexe et I' age Tableau 53 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines selon le niveau d'instruction de Ia mere - xiv Tableau 54 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines selon 1' acces a 1 'eau potable et 1' acces a un systeme sanitaire de traitement des excreta Tableau 55 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines et qui ont re<;u un SRO ou une TRO selon la zone de residence Tableau 56 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines et qui ont re<;u un SRO ou une TRO selon 1' age et le sexe de !'enfant Tableau 57 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines et qui ont re<;u un SRO ou une TRO selon le niveau d'instruction de Ia mere ableau 58 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu Ia diarrhee au cours des dernieres semaines et qui ont re<;u davantage de liquides et ont continue a manger pendant Ia maladie selon le sexe Tableau 59 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu Ia diarrhee au cours des dernieres semaines et qui ont re<;u davantage de liquides et ont continue a manger pendant Ia maladie selon la zone de residence Tableau 60 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu des infections respiratoires aigues (IRA) durant les dernieres semaines, infections qui ont ete traitees par les fournisseurs de services de sante selon Ia region Tableau 61 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu des infections respiratoires aigues (IRA) durant les 2 dernieres semaines, infections qui ont ete traitees par les fournisseurs de services de sante selon le sexe Tableau 62 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu des infections respiratoires aigues (IRA) durant les 2 dernieres semaines, infections qui ont ete traitees par les fournisseurs de services de sante selon le milieu de residence. Tableau 63 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu des infections respiratoires aigue (IRA) durant les dernieres semaines, infections qui ont ete traitees par les fournisseurs de services de sante selon le niveau d'instruction de Ia mere Tableau 64 Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont ete malades durant les 2 dernieres semaines et qui ont re<;u davantage de liquide, et ayant continue a manger selon le sexe XV Tableau 65 Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont ete malades durant les 2 dernieres semaines et qui ont re9u davantage de liquide, et ayant continue a manger selon Ia region Tableau 66 Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont ete malades durant les 2 dernieres semaines et qui ont re9u davantage de liquide, et ayant continue a manger selon le milieu de residence Tableau 67 Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont ete malades durant les 2 dernieres semaines et qui ont re9u davantage de liquide, et ayant continue a manger selon I'age Tableau 68 Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont ete malades durant les 2 dernieres semaines et qui ont re9u davantage de liquide, et ayant continue a manger selon le niveau d'instruction Tableau 69 Pourcentage de personnes en charge d'enfants ages de 0-59 mois qui connaissent au moins deux signes pour aller chercher immediatement des soins selon Ia region Tableau 70 Pourcentage de personnes en charge d'enfants ages de 0-59 mois qui connaissent au moins deux signes pour aller chercher immediatement des soins selon le milieu de residence Tableau 71 Pourcentage de personnes en charge d'enfants ages de 0-59 mois qui connaissent au moins deux signes pour aller chercher immediatement des soins selon le niveau d'education de Ia mere Tableau 72 Pourcentage d'enfants de 0-59mois ayant dormi sous moustiquaires Tableau 73 Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans souffrant de fievre durant les 2 dernieres semaines Tableau 74 Connaissance de moyens de prevention du Vlli selon la zone de residence Tableau 75 Connaissance de moyens de prevention du Vlli selon le niveau d'instruction de Ia femme Tableau 7 6 Pourcentage des femmes agees de 15-19 ans qui connaissent les principaux moyens de prevention de la transmission du vrn xvi Tableau 77 Pourcentage de femmes agees de 15-49 ans qui ont correctement identifie des conceptions erronees sur le Vlli/SIDA Tableau 78 Pourcentage de femmes agees de 15-49 ans qui ont correctement identifie les moyens de transmission du VIH/SIDA de la mere a l'enfant Tableau 79 Pourcentage de femmes agees de 15-49 ans qui ont exprime une attitude discriminatoire vis-a-vis des personnes qui ont le Vlli/SIDA Tableau 80 Pourcentage de femmes agee de 15-49 qui connaissent un endroit ou elles peuvent aller faire un test du SIDA et qui ont ete testees Tableau 81 Pourcentage de femmes agees de 15-49 ans (toutes les femmes, mariees comprises) qui utilisent actuellement une methode contraceptive selon certaines caracteristiques socio-demographiques Tableau 82 Pourcentage de femmes agees de 15-49 ans ayant eu une naissance, durant les 12 derniers mois, assistees par type de personnel dispensant des soins prenatals Tableau 83 Pourcentage de femme agee de 15-49 ans qui ont eu une naissance au cours des 12 derniers mois, assistees par type de personnel a }'accouchement Tableau 84 Repartition en(%) des enfants ages de 0-59 mois selon I' enregistrement ou non et selon les raisons de non enregistrement Tableau 85 Pourcentage d'enfants de 0-14 qui ne vivent pas avec un parent biologique Tableau 86 Pourcentage d'enfants de 5-15 ans qui travaillent actuellement Tableau 87 Pourcentage des populations ayant entendu parler des Droits de l'Enfant Tableau 88 Repartition des populations selon les Droits les plus connus Tableau 89 Repartition des populations selon les sources d'information sur les Droits de l'Enfant XVII f r I PREFACE Lors du Sommet Mondial pour les Enfants, qui s'est tenu aux Nations-Unies a New York en 1990, le Gouvernement du Senegal a pris des engagements au titre d'une Declaration Mondiale et d'un Plan d' Action pour les Enfants. Suite a cet engagement, un Programme d' Action National pour les Enfants a ete elabore et mis en reuvre. Pour bien marquer !'engagement du Gouvernement en faveur de ce groupe vulnerable, un Comite de Suivi des Objectifs pour l'Enfance preside par le Secretaire General de Ia Presidence de la Republique, a ete installe et est charge de l'impulsion, du suivi et-du controle de la bonne mise en reuvre des programmes sectoriels sur I' enfance relevant de chaque ministere concerne Le Comite a accorde une attention toute particuliere a la realisation des Objectifs prioritaires de Ia fin de decennie sur l'enfance, ainsi qu'a leur evaluation. Les resultats du present rapport renseignent de fa9on objective sur les progres realises au cours de Ia decennie sur Ia promesse faite aux enfants. Je dois a Ia verite de dire que Ia plupart des objectifs de la decennie sur l'enfance n'ont pas ete atteints, meme si des progres importants ont ete accomplis. Ainsi, des efforts encore plus soutenus sont a deployer a tous les niveaux de Ia societe afin d'ameliorer de fa~on substantielle et durable les conditions de vie de tous les enfants senegalais. Les resultats du present rapport ont permis de faire des recommandations susceptibles de combler, a l'avenir, les lacunes enregistrees. lis offrent egalement aux decideurs et aux planificateurs des differents secteurs concernes Ia possibilite de detinir de nouvelles strategies pour l'avenir. Ce rapport constitue, enfin, un outil indispensable pour Ia preparation de Ia Session Extraordinaire de I' Assemblee des Nations-Unies de septembre 2001 a laquelle je tiens personnellement a participer. Saisissant a sa juste valeur }'immense tresor de donnees que constitue le rapport de l'Enquete MICS 2000 sur les objectifs du Sommet Mondial de l'Enfance, je voudrais feliciter les departements ministeriels concernes par ce programme, les Gouverneurs, les Prefets, les Sous-Prefets, les elus locaux, les partenaires au developpement, les medias publics et prives ainsi que toutes les personnes et organisations qui se sont investies dans Ia mise en reuvre des actions pour atteindre les objectifs fixes. Enfin, je voudrais remercier tres chaleureusement tous les partenaires au developpement pour leur engagement soutenu aux cotes du Gouvemement senegalais dans cette croisade qu'ensemble nous avons entreprise pour le bonheur des enfants. Je reitere mes felicitations et encouragements a l'UNICEF, en particulier, et a toutes les autorites senegalaises, pour Ia dynamique de succes ainsi creee, dans Ia poursuite de ses nobles ideaux. XXX i "" g I= i .J I- cc RlilGIOB DE 'IBIES RlilGIOB DE DAKAR RlilGIOB DB DIOURBEL :z cc "" u 0 CARTE DU SENEGAL MAURITANIE DE ST. LOUIS MALl ·'. Femme jouant avec son enfant xix REMER ClEMENTS De vifs remerciements s'adressent aux membres du Comite Technique charge de Ia realisation de Ia MICS 2000 dont les noms suivent : Boubacar TRAORE, Primature, President du Comite, Sidy GUEYE, Direction de Ia Prevision et de Ia Statistique, Wally BADIANE, UNICEF, .Assane SEYE, Direction de !'Education Prescolaire et de l'Enseignement Elementaire, Fode Omar GUEYE, Direction de l'Hydraulique, Sadio Vouro BA, Direction de Ia Planification, Dr Marie Khemesse NGOM, Direction de Ia Sante, Marne Boury TALL, Direction du Commerce, Aboubacryne GUEYE, Direction de !'Education Surveillee et de Ia Protection Sociale, -Pape Malick GNINGUE, Ministere de Ia Famille et de Ia Solidarite Nationale. Des rernerciements s' adressent egalel'I\ent aux personnes qui ont collabore de pres ou de loin aces travaux, principalement : Ngagne DIAKHATE, informaticien, Direction de Ia Prevision et de Ia Statistique, Docteur Fode DIOUF, Programme de Developpement lntegre de Ia Sante (PDIS), Fatou Kine SALL, BIT, Moustapha MBODJ, ENTSS, El Hadj Malick DIAME, Ministere de Ia Sante, . Abdourahmane NGOM, Ministere de !'Education Nationale, Fatou NDIA YE, Ministere de Ia Famille et de Ia Solidarite Nationale, Samba BA, Ministere de I 'Hydraulique, Salif NDIA YE, Consultant. Enfin, des remerciements s'adressent aux Gouverneurs des regions, aux Comites Regionaux de Developpement, aux Services Regionaux de Ia Statistique et a !'ensemble du personnel d'appui, les secretaires, Jes enqueteurs, superviseurs, agents de saisie, agents de photocopie et chauffeurs. --- ------- - xxi RESUME ANAL YTIQUE Le present resume passe en revue les principaux resultats de l'enquete a indicateurs multiples qui a mesure les progres realises dans le cadre des objectifs de Ia fin de Ia decennie pour l'enfant. ll n'aborde pas tousles aspects du rapport (methodologie, recommandations). ll se veut descriptif pour permettre au lecteur d'apprecier, par des donnees chiffrees, !'evolution des performances des programmes de survie, de developpement et de protection de l'enfant. Mortalite infantile et infanta-juvenile La mortalite infantile est de 7Cf'!oo, Ia mortalite juvenile, de 89,9%o, et la mortalite infante- juvenile est de 145%o. Ainsi, la mortalite entre 0 et 4 ans reste encore elevee. La malnutrition, les diarrhees et les fievres constituent les determinants majeurs de la mortalite a ces ages. Education Au niveau de !'education prescolaire, l'enquete revele que 8,1% des enfants de 36 a 59 mois ont frequente un programme organise d'education prescolaire. Les resultats de l'enquete revelent que ]a proportion d'enfants d'age scolaire qui frequentent !'ecole primaire est de 49,3%. Ce ratio est de 59,3% pour les gan;ons, contre 44,6% pour les filles. L'efficacite du systeme est mesuree par la probabilite pour un enfant inscrit au Cours d'Initiation d'atteindre la cinquieme annee. Cette probabilite est de 52,8%. Au Senegal, le taux d'alphabetisation des adultes est de 41%. Dans les regions de Dakar, Ziguinchor et Kaolack, on enregistre Jes taux les plus eleves (respectivernent 60,2%, 55%, 36,2%). Eau et Assainissement L'Enquete MICS revele que 72,7% des Senegalais ont acces a une eau potable. On note des disparites dans l'acces a l'eau potable en rapport avec le milieu de residence. En milieu urbain, 83,7% ont acces a l'eau potable; en milieu rural, ce taux est de 67,9%. Durant Ia periode 1996-2000, l'acces des population a l'eau potable a connu une evolution appreciable. Durant cette periode le pourcentage d'individus ayant acces a l'eau potable est passe de 67% a 72,7%, soit une augmentation relative de 8,5%. L'acces a des toilettes actequates dans le logement est encore faible et ne concerne que 55,8% des menages. En milieu urbain, ce taux est de 76,4%, mais il n'est que de 12,5% en milieu rural. xxii Malnutrition La malnutrition des enfants de moins de 5 ans continue d'etre un probleme de sante publique. En effet, 18,4% de ces enfants souffrent d'insuffisance ponderale, 19% de retard de croissance, et 8,3%, d'emaciation. Allaitement L'allaitement maternel est une pratique generalisee au Senegal ou 96,1% des enfants sont allaites. Par contre, l'allaitement maternel exclusif, c'est-a-dire au sein et seulement au sein jusqu'a l'age de quatre mois, est tres peu pratique et ne concerne que 23,50% des enfants. En 1996, 9% des enfants ont ete exclusivement allaites au sein. Iodation du sel La consommation du sel iode par les menages est encore faible (31 ,3% ). Toutefois, les taux constates dans les regions d'endemies goitreuses, Tambacounda (56,6%) et Kolda (38% ), sont plus eleves. Vitamine A Environ 80% des meres ont declare que leurs enfants ont pris des capsules de vitamine A. Ce qui constitue un bon taux de prevention de la cecite. On note par ailleurs que le niveau de supplementation en vitamine A des meres qui ont accouche au cours des 12 derniers mois est de 30,1%. Faible poids ala naissance Le poucentage d'enfants dont le poids est inferieur a 2500 grammes est de 13,4%. Les regions de Diourbel (29,4% ), Fatick (22,3% ), Kaolack (19,9%) et Kolda (18,4%) enregistrent le plus grancj.pourcentage d'enfants presentant un faible poids. Vaccination Par rapport a l'Enquete sur les Objectifs lntermediaires de 1996, le BCG passe de 85% de taux de couverture a 88% en 1999; le DTC3, de 61% a 51%, le VP03, de 61% a 48,5, Ia rougeole, de 51% a 47,9% et Ia fievre jaune, de 45% a 33,9%. Diarrhee La prevalence de Ia diarrhee chez les enfants est encore elevee puisqu'elle touche 74,7 % des enfants ages de moins de cinq ans. Environ 94 % des enfants atteints de diarrhee ont re~u un traitement recommande comprenant la Solution de Rehydratation Orale (SRO), Ia solution salee sucree ou tout autre liquide domestique recommand6. Mais un nombre beaucoup plus faible ( 4,2%) continue a prendre autant ou plus de liquides et a manger autant que d'habitude. Seulement 8,2 % des enfants malades sont traites avec Ia SRO. xxiii Infections respiratoires aigues Une proportion de 6,6% d'enfants de 0-59 mois a souffert d'une infection respiratoire aigue (IRA). Environ 26,7% des enfants atteints d'infection respiratoire aigue ont re<;u des traitements dans une formation sanitaire appropriee. Gestion Integree des Maladies de l 'enfance La proportion d'enfants ages de 0 a 59 mois, qui etaient malades durant les 2 dernieres semaines et qui avaient re<;u davantage de liquide et des aliments (y compris le lait) sans interruption, est de 29,8%. L'analyse par sexe montre que 30,5% du sexe masculin et 29,1% du sexe feminin ont re<;u davantage de liquide tout en continuant a manger. Seuls 29,9% des personnes en charge d'enfants de 0 a 59 mois reconnaissent au moins 2 signes les incitant immediatement a chercher des soins. Le risque le plus cite est la fievre avec 64,2%. Les problemes respiratoires (respiration rapide 5,3% et respiration difficile 6,4%) ne constituent pas de signes de recours immediat aux soins. Paludisme Une proportion de 21 % des enfants ont souffert de fievre durant les deux dernieres semaines precedant l'enquete. Parmi eux, 36,2% ont re<;u un traitement anti-paludeen. L'utilisation des moustiquaires impregnees pour la protection des enfants est tres faible. Environ 15% des enfants ont dormi sous une moustiquaire et seuls 1,67% ont ete proteges par une moustiquaire impregnee. VI HIS IDA En ce qui concerne le VIH/SIDA, 37% des femmes de 15 a 49 ans connaissent les deux principales methodes de prevention de la transmission du Vlli (avoir un seul partenaire sexuel non inf~cte, utilisation d'un preservatif a chaque rapport sexuel). Une proportion de 24% d~s adolescentes de 15-19 ans connaissent les trois principales methodes de prevention de la transmission du Vlli (avoir un seul partenaire sexuel non infecte, utilisation d'un preservatif a chaque rapport sexuel et 1' abstinence sexuelle ). Une proportion de 14% des femmes de 15-49 ans ont identifie correctement trois conceptions erronees concernant la transmission du Vlli (le Vlli peut etre transmis par des moyens surnaturels, par les piqftres de moustiques, et une personne apparemment en bonne sante ne peut etre infectee) ; 23% des femmes en age de procreer connaissent un endroit ou l'on peut effectuer le test du Sida, et environ 4% ont ete testees. Contraception Le taux d'utilisation actuelle des moyens de contraception par les femmes est de 9%, toutes methodes confondues (modernes et traditionnelles). L'utilisation exclusive des methodes modernes couvre un taux de 7,1% pour toutes les femmes. Pour les femmes mariees, le taux d'utilisation de methodes contraceptives est de 10,5% pour toutes les methodes et 8,2% pour les methodes modernes. xxiv Soins prenatals Concernant la vaccination contre le tetanos neonatal, 74,7% des enfants nes au cours des douze derniers mois sont protegees contre 1' anatoxine tetanique, leurs meres ayant ete vaccinees. Une proportion de 81% des femmes ayant donne naissance au cours des douze derniers mois ont beneficie de soins prenatals d'un personnel de sante qualifie (medecin, infirmier, sage-femme). Assistance a l 'accouchement La proportion de naissances assistees par un personnel de sante qualifie est de 59,5% au cours des douze derniers mois precedant l'enquete de la MICS. La majorite de ces naissances est assistee par une infirmiere ou une sage-femme avec un taux de 48,3%. Enregistrement des naissances De maniere generale, on peut remarquer que pour 60,9% d'enfants ages de moins de 5 ans, la naissance est enregistree. L'enregistrement varie avec l'age; le taux d'enregistrement est faible chez les enfants ages de moins de 6 mois (48,8% ). On note une grande disparite entre les milieux urbain et rural. Dans les zones urbaines 79,6% des naissances sont enregistrees contre 46,4% en milieu rural. Orphelinat et adoption Au Senegal, 68,2% des enfants de moins de 15 ans vivent avec leurs deux parents (pere et mere) et une proportion de 7,6% d'enfants ne vit avec aucun des parents meme s'ils sont tous les deux vivants. Ceci montre ]'importance de Ia pratique du « confiage » des enfants . Cette pratique varie selon l'age des enfants : 10,6% des enfants ages de 10 a 14 ans ne vivent pas avec leurs parents. Cette proportion est de 8,6%, entre 5 et 9 ans, et 4 % entre 0 et 4 ans. On note egalement que les filles (8,5%) sont plus touchees que les gar~ons( 6,7%). Par ailleurs, 5,8% des enfants sont orphelins d'un ou deux parent (s). On observe les memes pourcentages de filles (5,8%) et de gar~ons (5,7%) orphelins d'un ou deux parent (s). Les enfants orphelins de pere representent une proportion de 3% et ceux de mere, 0,8%. Travail des enfants La proportion d'enfants de 5 a 15 ans qui travaillent actuellement est de 37,6%. Ce taux est legerement plus eleve chez les gar~ons (39,4%) que chez les filles (35,7% ). Les enfants qui travaillent sont plus nombreux en zone rural (43,5%) qu'en zone urbaine (27,7%). La plupart des enfants qui effectuent des taches domestiques de plus de quatre heures sont ages de 10 a 15 ans (17,2%). Environ 6,1% sont de Ia tranche d'age 5-9 ans. Pour les travaux domestiques de duree inferieure a 4 heures par jour, Ia tranche d'age de 5-9 ans enregistre 73,5% contre 57% pour Ia tranche d'age 10-15 ans. XXV S'agissant du travail remunere, il n'existe pas de difference entre les sexes. Les gan;ons (1 ,5%) sont aussi sollicites que les filles(l ,4% ). Par contre, le phenomene est moins sensible en zone rurale (1,2%) qu'en zone urbaine (1,8%). Connaissance des Droits de l'Enfant Le pourcentage des menages ayant entendu parler des Droits de 1 'Enfant est encore faible en l'an 2000 (44,4%) malgre une progression notable par rapport a 1996 (33%). L' enquete revele des disparites entre zones urbaine et rurale ; 55,4% de personnes du milieu urbain ont declare avoir entendu parler des Droits de !'Enfant contre 36,1% en zone rurale . . Les Droits les plus con nus sont ceux relatifs a I a famille, le nom et la nationalite (30, 1% ), !'education et les loisirs (21,9% ), la survie et le developpement (17,9% ), la protection (16,2%). I ! XXVII RESUME DES INDICA TEURS ------ ------------------------------------------------------------------ ------------- - - 74,7 pour cent neonatal Utilisation de la TRO et qui ont 94,2 pour cent Prise en charge a domicile de la diarrhee 4,2 pour cent Recherche des soins de sante pour les IRA 26,7 pour cent Developpement prescolaire 8,1 pour cent ::·q: 1\.XX -------------- - ----- - -- - -- xxix Connaissances pour eviter le VIH/Sida Proportion des femmes qui ont identifie correctement les 2 principales methodes de prevention de !'infection au 37 pour cent VIH Connaissances des conceptions erronees - Proportion des femmes qui ont identifie correctement 3 conceptions erronees concernant le VIH/Sida 14 pour cent sur le VIH/Sida Connaissance de Ia transmission mere- Proportion des femmes qui identifient correctement les modes de transmission du VIH de Ia mere a !'enfant 34,9 pour cent enfant Attitude des gens a l'egard du VIH/Sida Proportion des femmes exprimant une attitude discriminatoire a l'egard des gens qui ont le VIH/Sida 48 pour cent Femmes sachant ou se faire tester pour le Proportion des femmes qui savent ou effectuer le test du VIH 23,3 pour cent VIH Femmes qui ont ete testees pour le VIH Proportion des femmes qui ont ete testees pour le VIH 3,9 pour cent - - --- - --- - -----· --- --------------- ~--------------- - - ---- - ···---- - -- 1 CHAPITREl PRESENTATION DU PAYS 1. ASPECTS PHYSIQUES Le Senegal est situe a I' extreme Ouest du continent africain , entre 12°,5 et 16°,5 de latitude Nord. n couvre une superficie de 196 712 Km2• Le climat est de type soudano-sahelien, avec une saison seche, allant de novembre a mai, et une saison de pluies allant de juin a octobre par endroit. La pluviometrie passe de 300 mm au Nord quasi-desertique a 1200 mm au Sud, avec des variations accusees d'une annee a l'autre. La vegetation est composee de steppe au Nord, de savane arboree au Centre et de foret au Sud. 2.ASPECTS DEMOGRAPHIQUES La population est estimee a 9,2 millions d'habitants au 30 juin 2000, soit une densite de 46 habitants au km2• Celle-ci varie entre 3659 habitants a Dakar et un peu plus de 8 dans Ia region de Tambacounda. Les femmes representent 52 % de Ia population globale. Cette population a une structure par age tres jeune, avec 50% ayant moins de 16 ans. Elle s'accro!t au rythme de 2,7% par an, doublant son effectif tous les 25 ans environ. Elle est tres inegalement repartie a travers le territoire national, 1'essentiel etant concentre dans Ia partie occidentale. La population urbaine (residant dans les communes) represente 41 % de Ia population globale, pla~ant le Senegal parmi les pays les plus urbanises d'Afrique sub-saharienne. Cinq principaux groupes ethniques composent Ia population: les Wolof (43 %), les Hal-Pulaar (24 %), Jes Serer (15%), les Joola (9%) et les Manding (5%). Environ 95 %de la population sont de confession musulmane. 3. ASPECTS ADMINISTRATIFS La loi de 1996 sur Ia deconcentration et Ia decentralisation organise le Senegal en 10 regions administratives comptant 30 departements, 92 arrondissements et plus de 13 000 villages ( cellules administratives de base). La loi 96-06 du 22 Mars 1996, portant code des collectivites locales sur la decentralisation, dotant les collectivites locales d'une personnalite juridique et d'une autonomie financiere. Les 10 regions soot erigees en collectivites locales s'ajoutant ainsi aux 320 communautes rurales, aux 60 communes et 43 communes d'arrondissement. 2 4. ASPECTS ECONOMIQUES Les difficultes economiques dans les annees 80 ont condu~t le Gouvernement du Senegal a mettre en place un programme d' ajustement structure! a moyen et long terme, dans le but de restaurer les grands equilibres macro-economiques. Les resultats de ce programme ont ete mitiges puisque le PNB tend a la baisse, passant d'une moyenne de 2,6% ' entre 1984 et 1988, a 1,7% entre 1989 et 1992. L'insuffisance de la creation de richesses dans l'economie a eu pour consequence une situation difficile des finances publiques qui a abouti a I' adoption d'un plan d'urgence en Aofit 1993. Les effets du programme d'ajustement structure! et 1es impacts de la devaluation intervenus en 1994 ont eu pour consequence l'accroissement de la demande sociale et l'insuffisance de l'offre de services sociaux de base. n en decoule des demandes en matiere d' alimentation, d' acces a I' eau potable, de sante et d'education qui ont continue a peser sur des ressources nationales particulierement insuffisantes. n s'y ajoute une population en expansion avec des mouvements naturels et migratoires mal maltrises, contribuant en grande partie au renforcement des desequilibres sociaux . Dans cet ordre d'idee, !'augmentation de la population urbaine et la pauperisation croissante ont eu des effets nefastes sur l'environnement et l'amenagement du cadre de vie. Malgre un taux d'inflation en baisse (2% en 2000), combine a une croissance annuelle du Pill (plus de 5% en 2000), la pauvrete a atteint des proportions preoccupantes. 5. ASPECTS SOCIAUX Les effets de la politique d'ajustement structure!, conjugues ala devaluation du franc CFA et aux dispositions de la loi no 96-03 relative a la decentralisation, ont consacre le desengagement de l'Etat par le transfert des bases a long terme de la croissance aux collectivites locales. Cette nouvelle configuration de la politique sociale n'a pas ete malheureusement accompagnee par un transfert de . . . ressources permettant de couvrir la demande sociale multiforme et multidimensionnelle. Tout cela s 'est traduit par un elargissement des cercles de pauvrete qui se manifestent par une faiblesse d'acces aux services et equipements sociaux de base ainsi qu'a la sante, a }'education, a I'eau etc., entralnant Ia destabilisation des structures sociales de participation communautaire. L'inachevement des couvertures sanitaires et scolaires ainsi que l'insuffisance des investissements publics dans les infrastructures ne permettent pas a la croissance de beneficier de conditions favorables de fa9on a permettre une augmentation de revenus par habitant en terme reel ainsi que le recul du chomage et de la pauvrete. La perte de competence de la famille en tant que principale instance de socialisation a jete dans Ia rue des enfants, des personnes handicapees et des jeunes. - · - -- - ·--- - - · --- · - ---- ---- 3 Malgre les efforts deployes dans le secteur social, le Senegal continue a etre confronte a des difficultes relatives aux taux de morbidite, de mortalite infantile et matemelle, au niveau de frequentation scolaire, a un taux encore eleve d'analphabetes, a un acces toujours faible aux services sociaux de base. On observe, en outre, un nombre assez important d'enfants se trouvant dans des situations particulierement difficiles : enfants travailleurs (jeunes filles domestiques et jeunes apprentis), enfants de ]a rue, talibes mendiants. 6. ASPECTS POLITIQUES Au lendemain du changement de regime par les umes, le Senegal a fini de convaincre qu'il est un pays a tradition democratique, attache a 1a liberte d'expressions et d'opinions. On y note l'existence d'une cinquantaine de partis et le developpement significatif de la presse privee, du mouvement associatif, avec I' implication de plus en plus poussee des ONG . 4 5 CHAPITRE2 OBJECTIFS ET CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ENQUETE 1. OBJECTIFS La realisation de I' enquete MICS 2000 vise principalernent a disposer de donnees recentes desagregees par sexe, par caracteristiques socioculturelles et par region en vue d'aider le gouvernement a - evaluer les progres accomplis dans ]a realisation des objectifs de la decennie du programme national en faveur de I' enfance, · - fournir des informations sur les indicateurs relatifs aux domaines • de I' education et de l'alphabetisation, • de l'eau-hygiene eta l'assainissement, • de Ia malnutrition eta l'allaitement, • de Ia protection des enfants en situations difficiles, • de ]'iodation du sel, • de Ia vaccination des femmes et des enfants, • de Ia vitamine A, • de Ia contraception, • et de la sante maternelle et celle des enfants. L'enquete permet egalement de favoriser le consensus sur les Droits de l 'Enfant, fournir les donnees necessaires pour la formulation de recommandations pour le futur, contribuer a l'amelioration des donnees et des systemes de monitorage au Senegal et de renforcer !'expertise technique en matiere de conception, de mise en ceuvre et d'analyse des donnees, garantir Ia comparabilite internationale des resultats. 2. CADRE INSTITUTIONNEL DE L'ENQUETE Au niveau de Ia Presidence de Ia Republique, il existe un Comite National de Suivi des Objectifs pour l'Enfance. Au sein de ce Comite, a ete cree un sous comite technique charge d'evaluer les objectifs de fin de la decennie. Ce sous comite technique est preside par la Primature 6 et comprend les services suivants : Direction de Ia Sante; Direction de la Prevision et de la Statistique, Direction de !'Education Surveillee et de Ia Protection Sociale, Direction de ]'Education Prescolaire et de l'Enseignement Elementaire, Direction de Ia Planification, Direction du Commerce, Direction de l'Hydraulique, Ministere de Ia Famille et de Ia Solidarite Nationale et l'UNICEF. Le Comite avait pour mandat d' adapter Ia methodologie et les questionnaires standard, d'assurer Ia sensibilisation des populations, d'analyser et d'assurer la diffusion des donnees. La Direction de Ia Prevision et de la Statistique s'est chargee de Ia realisation de l'enquete. 7 CHAPITRE III METHODOLOGIE DE L'ENQUETE 1. TAIILEDEL'ECHANTILLON Le Comite Technique de l'Enquete a opte pour une stratification regionale du fait des fortes heterogeneites observees. Chaque region a ete consideree comme une strate. Ainsi, le Comite Technique a retenu de tirer un echantillon permettant d'obtenir des resultats pouvant etre desagreges jusqu'au niveau regional pour toutes les variables, avec un seuil de signification et une marge d'erreur acceptables . Les procedes techniques mis en oeuvre ont permis d'avoir des tailles minimales en nombre de menages pour obtenir un echantillon donne, avec une erreur de sondage inferieure a 5%, et un degre de confiance de 95% a l'echelle nationale. La demarche a permis d'avoir un echantillon de taille minimale de 6250 menages fonde sur des parametres definis au niveau regional. Ainsi le Comite a retenu de tirer un echantillon de 6500 menages environ, soit 250 menages de plus par rapport a Ia taille minimale. Ce surplus tient compte des refus de reponse so it a !'interview, soit a des sections du questionnaire. Ces 6500 menages sont repartis sur 250 unites primaires de 26 menages environ. La formule suivante a ete utilisee pour le calcul de Ia taille mini male de l'echantillon : 4 X p X U-p) X d i Dans cette formule, p represente Ia proportion des individus ayant Ia caracteristique recherchee, d est l'effet de grappe et e est Ia marge d'erreur. 2. BASE DE SONDAGE Le recensement general de la population et de l'habitat de 1988 a permis de decouper tout le territoire national en 8000 zones areolaires dites districts de recensement (DR). Un DR compte en moyenne 100 menages, soit 1000 personnes. nest materialise sur un fond de carte. La liste des DR est exhaustive, ce qui permet d'en faire une base de sondage adequate. -------- - --- ----- --- 8 3. LA MISE A JOUR DE LA BASE DE SONDAGE Elle s'est deroulee de fevrier a mai 2000 et a ete executee par deux equipes composees chacune de trois cartographes. Elle a consiste a dresser la liste exhaustive des menages dans chacune des 250 unites primaires de l'echantillon (DR). C'est a partir de cette liste, etablie sur le terrain, qu'ont ete selectionnes, par tirage systematique, les 26 menages a enqueter dans chaque district. 4. PLAN DE SONDAGE ET TIRAGE DE L'ECHANTILLON Chacune des 10 regions a ete consideree comme une strate ou les DR constituent les. unites primaires de sondage. L'echantillon de DR a ete tire au sein de chaque strate (region) avec probabilite proportionnelle a Ia taille du DR, c'est-a-dire au nombre de menages recenses en 1988. Soit Mi le nombre de menages du DRi lors du recensement de 1988. La probabilite pour que le DRi soit indus dans l'echantillon est donnee par Ia formule : Pn = aM/SM; dans une strate donnee ou a = l'effectif des DR tires dans Ia strate et Ia somme SMi s'etend sur Ia totalite des DR dans Ia strate (tires ou non), }'expression Pti represente Ia probabilite relative au rr degre de sondage et a l'unite i; 250 DR ont ete ainsi tires. Tous les menages dans les DR tires ont ensuite ete denombres pour servir de base de sondage des unites du second degre. Soit M'i l'effectif de menages ainsi denombres d'un DRi echantillon. M i et M'i sont deux quantites souvent differentes, soit a cause des mouvements reels des populations ou a cause des erreurs dans l'une ou l'autre operation. Au 2eme degre de sondage, on a tire 26 menages dans chaque DR, a partir des M'i menages denombres dans ce DR. La probabilite (conditionnelle) pour qu'un menage soit tire dans un DR selectionne est done : P2; = 26/M'; La probabilite globale pour qu'un menage paraisse dans l'echantillon est le produit de ces deux probabilites. En symboles : F; = PiiP2i = ( a!SM;) (26 M/M';) :.-~ . -. --··· - - - --.--- ·- -· - - - - --- - 9 Puisqu'en fait Mi et M'i different, il a fallu ponderer les donnees lors de l'analyse par les coefficients suivants : W; = 1 IF; = ( SM/a) ( M';/26M;) Ces poids ont ete calcules pour chaque DR de l'echantillon et inscrits dans le fichier des donnees de l'enquete pour pouvoir ponderer les resultats. Au total, les 6500 menages sont tires pour etre interviewes. Plusieurs actions devront etre menees pour assurer une bonne sensibilisation des populations et des autorites sur les objectifs et !'importance de cette evaluation. 5. LES QUESTIONNAIRES Les questionnaires de Ia MICS du Senegal reposent sur le modele type de Ia MICS reamenage. Trois questionnaires ont ete utilises dans l'enquete MICS 2000 : le questionnaire- :r:nenage, le questionnaire-individuel-femme et le questionnaire-individuel-enfant. Ces questionnaires ont ete soigneusement elabores pour fournir les renseignements dont les responsables et les gestionnaires des programmes charges de suivre les progres des objectifs du Sommet Mondial pour les Enfants de 1990 (SME) ont besoin. Les menages qui ont ete selectionnes scientifiquement pour etre inclus dans l'echantillon de Ia MICS 2000 ont ete visites et enquetes a l'aide d'un questionnaire-menage. Le questionnaire-menage comprend plusieurs modules : cadre d'information sur le menage, feuille d'enregistrement du menage, education, enfants non-residents, travail des enfants, eau et sanitaires, iodation du sel. Le questionnaire-femme comprend les modules suivants : cadre d'information des femmes, naissances, anatoxine tetanique, 10 sante de Ia mere et du nouveau-ne (prise de Ja vitamine A, soins prenatals, assistance a ]'accouchement, poids de I' enfant a ]a naissance), Vlli/ISDA (connaissance du VIHISIDA et des moyens de prevention, bonne connaissance des moyens de prevention specifiques, attitudes et comportements vis- a-vis des seropositifs, connaissance et pratiques des tests Vlli). Le questionnaire-enfant comprend les modules suivants: enregistrement des naissances et education prescolaire, vitamine A (prise de ]a vitamine A et lieu d'obtention de la vitamine), traitement des maladies (prevalence et traitement de la diarrhee, Ia fievre et Ia toux), paludisme (prevalence et traitement de la fievre, utilisation de Ia moustiquaire), anthropometrie (taille et ppids des enfants ages de moins de 5 ans). Les questionnaires ont ete testes a l'avance en avril 2000. Compte tenu des resultats du pre- test, des modifications ont ete apportees aux differents questionnaires Les modules relatifs a la mortalite des enfants, a la contraception, a l'allaitement et a Ia vaccination n' ont pas ete pris en compte dans les questionnaires de la MICS-Senegal, du fait que des enquetes recentes (ESIS 1999/2000 et Revue PEV 2000) permettaient de les mesurer. 6. SENSffiiLISATION ET PLAN MEDIA Plusieurs actions ont ete menees pour assurer une bonne sensibilisation des populations et des autorites sur les objectifs et !'importance de cette enquete MICS. Le Comite technique s'est rendu dans tous les chefs-lieux de region pour animer des discussions avec les autorites administratives, les chefs de services regionaux, les elus locaux et des representants des mouvements de femmes et d' associations de jeunes. Des cartographes ont profite des travaux de mise a jour des unites primaires pour informer les populations sur les objectifs de l'enquete. Parallelement a ces actions, un plan media a mis a contribution la presse ecrite et parlee pour produire et diffuser des messages incitant la population a cooperer et a donner des informations fiables. 7. TRAVAIL SUR LE TERRAIN ET TRAITEMENT Le personnel sur le terrain a ete forme pendant 10 jours en avril 2000. Six equipes ont collecte les donnees; chacune comprenait 6 agents enqueteurs, un chauffeur, et un superviseur. Le - ·--· - -- ------ ------ 11 Coordonnateur de la MICS a assure la supervision generale. Le travail sur le terrain a commence le 5 mai 2000 et s'est acheve le 11 juillet 2000. Les donnees ont ete saisies sur une dizaine de micro-ordinateurs utilisant le logiciel ISSA. La saisie a ete decentralisee au niveau de 5 regions et elle a demarre 20 jours apres le debut du travail de terrain. Afin d'assurer une bonne execution, des controles de coherence interne ont ete effectues. Les procedures et les programmes standard elabores au titre de la MICS et adaptes au questionnaire du Senegal ont ete utilises pendant tout le processus. Le traitement des donnees a commence en fin mai 2000 et s'est acheve en juillet 2000. 12 13 CHAPITREIV CARACTERISTIQUE DE L'ECHANTILLON ET QUALITE DES DONNEES I. COUVERTURE DE L'ECHANTILLON Sur les 6500 menages retenus pour l'echantillon de la MICS ll du Senegal, 6429 ont ete tires et 6409 etaient identifies. Parmi ces derniers, 6383 ont ete interviewes avec succes pour un taux de reponse de 99,6 pour cent. Au sein des menages interviewes, 14122 femmes eligibles de 15 a 49 ans ont ete identifiees: De celles-ci, 11732 ont ete interviewees avec succes, so it un taux de reponse de 83,6 pour cent. Par ailleurs, 9755 enfants de moins de cinq ans ont ete enregistres au titre du questionnaire sur les menages. Parmi ceux-ci, les questionnaires ont ete remplis pour 8977 enfants pour un taux de reponse de 92 pour cent. 2. CARACTERISTIQUES DE L'ECHANTILLON La distribution par pourcentage des menages de l'echantillon selon leurs caracteristiques montre que environ 57 pour cent des menages sont de milieu urbain et 43 pour cent sont du monde rural. La region de Dakar (29 pour cent), Thies (12 pour cent) et Kaolack (1 0 pour cent) concentrent plus de la moitie de l'echantillon. Les 7 autres regions se partagent les 49 pour cent restant. La plupart des menages comptent plus de 7 membres. 75 pour cent d'entre eux comptent au moins un enfant age de moins de cinq ans, et 96 pour cent, au moins une femme de 15 a 49 ans. Grapbique 01 : R~partition geographique des menages Dakar . 9 ~ulchor _ - -Oloubel ·A · ST"Louls ft Taniba . Kaolaclt . 0 Thlts . 2 Louga ,. Fatick . Kolda - 15 Les femmes de 15 a 19 ans representent le pourcentage le plus important de l'echantillon, soit . 22 pour cent. Ce pourcentage baisse constamment pour les groupes d'age jusqu'a l'age de 45-49 ans pour lequel il est de 7 pour cent. Cette situation est typique des pays de Ia region. Environ 68 pour cent des femmes ont deja accouche. La majorite des femmes (63 pour cent) sont sans niveau d'instruction. a un enfant? · Une proportion de 50,2 pour cent des enfants de moins de 5 ans sont des gan;ons et 49,8 pour cent, des filles. Environ 75 pour cent des meres des enfants de moins de cinq ans n'ont rec;u aucune instruction . II convient de souligner que pour les enfants dont les meres ne vivent pas au sein du menage, le niveau d'instruction de Ia personne en charge de l'enfant a ete pris en compte. II existe 16 un peu moins d'enfants ages de moins de six mois ( 11 pour cent) que d'enfants ages de 6 a 11 mois (12 pour cent). Tableau 04 : Repartition des enfants de moins de 5 ans selon certaines caracteristiques socio- ~emographiques 3. DISTRIBUTION PAR AGE ET DONNEES MANQUANTES Tel qu'indique au graphique 02, Ia distribution annee par annee de l'age des membres du menage par sexe presente quelques distorsions dans la tranche de 6 ans pour les filles et les gan;ons. La decroissance lineaire n' est pas observee sur les effectifs entre 5 et 10 ans. ll apparalt aussi, pour 17 les deux sexes, qu'il existe une attraction evidente pour les ages se terminant par 0 et 5. L'on peut identifier ~ partir de ces phenomenes les problemes de declarations d' ages qui sont inherentes aux populations africaines en general et senegalaises en particulier. En general, les donnee~ obtenues sont fiables car les donnees manquantes sur les differentes variables d'analyse sont quasi-inexistantes. Graphique 02 :.Distribution annee par annee de l'ige de Ia population des menages par sexe 4.5~----------------------------------------------------~ 4+-----~------------------------------~--------------~ 3.5~~~~~------------------------------------------~ & 3~~~-.~A-------------------------------------------~ as E 2.5+-----~~~~--~------------------------------------~ ~ 2+-------~--~~~~~--y-----------------------------~ ::J ~ 1.5+-------------~~~~~~--r---~--------------------~ 1+--------------------=~~~~~~~--~------r-----~ 0.5+-----------------------------~~~~~~~~~-,~~ 0+---~--~--~--r---r---r-~~_,---,---,--~--~--~~~ 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 Age 1--Homme -Femme I . :<-_ 1. Enfant atteint de rougeole 2. Enfant atteint de coqueluche 19 CHAPITREV MORTALITE DES ENFANTS La tranche d'age 0-4 ans constitue un groupe vulnerable, victime d'une forte morbidite et d'une mortalite importante dont les determinants culturels sociaux et economiques font l'objet de programmes de controle et de lutte pour ameliorer la survie de ces enfants. Les indicateurs de mortalite de ce groupe representent des parametres pertinents du niveau de developpement d'un pays. Pour mieux orienter les programmes relatifs a la survie et au developpement des enfants, il est imperieux de cemer la mortalite des enfants de moins d'un an1 (mortalite infantile) et de ceux de 1 a 4 ans (mortalite juvenile). 1. RAPPEL DE L'OBJECTIF Le Sommet Mondial sur I' Enfant a fixe 1' objectif de reduction de la mortalite des erffants comme suit: entre 1990 et l'an 2000, reduction du tiers des taux de mortalite infantile et de mortalite des enfants de moins de 5 ans dans les deux cas, ou reduction respectivement de 50 pour 1000 et 70 pour 1000. L'hypothese la plus faible sera retenue. C'est ainsi qu'au Senegal il a ete privilegie la reduction respectivement de 50 pour 1000 et 70 pour 1000 qui est 1 'hypothese Ia plus faible. 2. NIVEAU DE MORT ALITE L'Enquete Senegalaise sur les Indicateurs de la Sante (ESIS) donne pour l'annee 1999/2000 les quotients de mortalite suivants : 70,1 pour 1000 pour la mortalite infantile, 80,9 pour 1000 pour la mortalite juvenile et 145 pour 1000 pour la rnortalite infanto-juvenile. 3. EVOLUTION DES QUOTIENTS DE MORTALITE DES ENFANTS De 1990 a 1' an 2~- le quotient de mortalite infantile a baisse de fa~on significative. ll est passe de 76 pour \000 a 70,1 pour 1000, soit une baisse en valeur relative de 8%. Cependant, I' evolution n'a pas ete constante durant cette periode. En effet, on note une augmentation de 18% durant la periode 1995-2000. Le meme phenomene a ete.observe pour Ia rnortalite infanto-juvenile qui a evolue en dents de scie entre ces deux periodes. 1 ~nm.Iement trois indicateurs permettent de mesurer Ia mortalite des enfants : 1e quotient de mortalit6 infantile (moins d'un an), le quotient de mortalit~ ju~nile (de I A 4 ans) et celui de Ia mortalit~ infanto-juv~nile (moins de 5 ans). Mais les objectifs du sommet concement Ia reduction des quotients de mortalit6 infantile et infanto-juv~nile. i ·I 20 Graphique 03 : Evolution de Ia mortalite infantile durant Ia periode 5 !~ '-----~---;···----~------;------------- I ~ so • • • • 1 til.!! 40 tn = E E 30 :g 20 --+-- Mortalite Infantile 6 10 _,._ Niveau Objectifs SME 0+-----------~~--------------~----------------------------~ 1992 1996 1997 2000 Annee Graphique 04 : Evolution de Ia mortalite infanto-juvenile durant Ia periode 1992-2000 180 "-"w.,_._._.__.,,._.,.,.,., •• ~.__.,._, __ , . .,._~------• 160 """' . 140 ~ 120 .E 100 . :l 80 0 • • a. • • c 60 (I) 2 40 c (I) ·-g 20 :> --+-- Mortalite ·In fa nto-juvenile --- Niveau Objectifs SME a 0 1992 1996 1997 2000 An nee I 21 4. ANALYSE SELON LA ZONE L'enquete sur Ies indicateurs de Ia sante a observe une disparite au mveau des taux de mortalite infantile entre les zones urbaine et rurale. Les taux de mortalite sont respectivement de 55,4 pour 1000 et 77,2 pour 1000. Concernant le taux de mortalite infante-juvenile, son niveau est plus eleve en zone rurale (171 pour 1000) qu' en zone urbaine (92 pour 1000). L'analyse regionale permet d'observer des differences de niveau de mortalite entre les regions. La region de Dakar enregistre les plus faibles taux de mortalite infantile (54,8 pour 1000) et infanta-juvenile (87 pour 1000). Les regions de Kaolack, Kolda, Diourbel et Tambacounda enregistrent des taux de mortalite des enfants Iargement superieurs ala moyenne nationale. 5. ANALYSE SELON LE SEXE . Pour toutes les tranches d'age, Ia mortalite des filles est plus faible que celle des gar~ons. En effet, Ia mortalite infantile est de 74 pour 1000 chez les gar~ons et 66,2 pour 1000 chez les filles ; et ' Ia mortalite infante-juvenile est de 140 pour 1000 chez Ies filles et 149 pour 1000 chez Ies gan;ons. 22 6. ANALYSE SELON L' AGE DE LA MERE Les taux de mortalite les plus eleves sont enregistres au niveau des meres les plus jeunes agees de moins de 20 ans ( 90,5 et 176,3 pour 1000 respectivement pour les taux de mortalite infantile et infanto-juvenile) et au niveau des meres agees de plus de 40 ans (71,7 et 147,8 pour 1000 respectivement pour les taux de mortalite infantile et infanto-juvenile enregistres). 7. ANALYSE SELON LE NIVEAU D'lNSTRUCTION DE LA MERE Les resultats montrent que la mortalite des enfants a une correlation avec le mveau d'instruction de la mere. Plus le niveau d'instruction est eleve, plus le niveau de mortalite est faible. \ 23 Recommandations : + assurer la couverture vaccinale complete ; + maintenir un suivi nutritionnel et ponderal des enfants pour les proteger contre certaines maladies (paludisme, diarrhee) ; + assainir l'environnement en luttant contre les mauvaises conditions d'hygiene ; + sensibiliser les populations par une information plus suivie ; + renforcer la scolarisation des filles ; + decentraliser les moyens appropries dans les structures les plus peripheriques ; + assurer l'accessibilite des structures de sante, la mobilite et la disponibilite des agents de sante dans les regions de Kaolack et de Kolda. 24 \ \ 1. Eleves dans une classe de l'enseignement elementaire 2. Classes d'alphabetisation ' I ( 25 CHAPITREVI EDUCATION L'education est un droit fondamental pour Ia personne humaine. Le Sommet Mondial sur I 'Enfance a mis I' accent sur trois aspects : I' education prescolaire des enfants de 36-59 mois; I' education primaire des enfants de 7-12 ans; I' alphabetisation des adultes de 15 ans et plus. 1. EDUCATION PRESCOLAIRE 1.1. Rappel de l'objectif Le Senegal s'est engage dans le developpement de !'education pour Ia petite enfance, en se fixant pour objectif de promouvoir !'expansion des activites de developpement du jeune enfant, y compris les interventions appropriees a faible cout accessibles a Ia collectivite et a Ia famille. Cet objectif de developpement prescolaire est mesure par la proportion d'enfants ages de 36 a 59 mois qui frequentent un type de programme organise d'education prescolaire. Le programme d'education prescolaire inclut les etablissements publics ou prives ainsi que les jardins d'enfants ou les garderies communautaires. 1.2. Niveau de developpement du prescolaire L'enquete revele que 8,1% de enfants de 36 a 59 mois ont frequente un programme organise d' education prescolaire. 1.3. Analyse par sexe La difference de frequentation entre garc;ons et filles est tres faible (8,7% pour les garc;ons, contre 7,6% pour les filles). Cette faiblesse du taux peut etre expliquee par la priorite accordee a l'enseignement elementaire qui etait considere comme une priorite politique durant ces dernieres annees. 26 1.4. Analyse selon Ia zone La freqlJentation est plus marquee en milieu urbain qui enregistre 13,8% contre 5,1% pour le milieu rural. Cette disparite s'explique par l'offre des infrastructures plus importantes dans les villes que dans les campagnes. Sur le plan regional, Diourbel avec 13,9%, Kaolack avec 12,3%, Ziguinchor avec 11,7% et Dakar avec 11,4% enregistrent les taux de frequentation les plus eleves. Les taux les plus faibles sont releves dans les regions de Kolda (2,6% ), Saint-Louis (2,7%) et Louga (2,8%). 1.5. Analyse selon l'age de I' enfant L'analyse de Ia frequentation d'un programme organise d'education prescolaire, selon l'age de l'enfant, ne revele pas de difference notable. En effet, le niveau de frequentation est de 8,8%, pour)es enfants de 48 a 59 mois, et de 7,5%, pour ceux de 36 a 47 mois. \ 27 1.6. Analyse selon le niveau d'instruction de Ia mere II existe une correlation positive entre le niveau d'instruction de Ia mere avec le pourcentage d'enfants frequentant les programmes organises d'education prescolaire. En effet, pour les meres de niveau d'instruction secondaire et plus , le taux est de 24,5% contre 11,1% pour celles de niveau primaire et 6,5% pour celles n'ayant re<;u aucune instruction. Recommandations : • il faut renforcer 1' offre dans le do maine de 1' education prescolaire en mettant des infrastructures en place dans le milieu rural Uardins, garderies au niveau des communautes rurales). Un effort particulier doit etre deploye dans les regions de Kolda, Saint-Louis et Louga. 2. ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE 2.1. Rappel de l' objectif Pour 1 'enseignement elementaire, 1' objectif retenu pour la fin de la decennie est 1' acces universe] a ]'education de base, et l'achevement du cycle d'enseignement elementaire par au moins 80% des enfants scolarisables, au terme d'un enseignement forme! et non forme] de standard qui 2 8 obeit a des normes comparables, !'accent etant mis sur la reduction de l'ecart qui existe entre gan;ons et filles. Cet objectif sera mesure a !'aide des deux indicateurs suivants: • Ia proportion d'enfants scolarisables au mveau de l'enseignement pnma1re qUI frequentent une ecole primaire ; cet indicateur permet de mesurer le taux net de frequentation de ce niveau d'enseignement primaire; • la proportion d'enfants entrant en Jere annee de ]'ecole primaire qui atteignent la seme an nee. 2.2. Frequentation de I' ecole primaire. 2.2.1 Niveau de frequentation de !'ecole primaire. Les resultats de I' enquete revelent que !a proportion d'enfants scolarisables qui frequentent !'ecole primaire est de 49,3%. Elle est encore tres en de~a des objectifs du Sommet Mondial de l'Enfance (universalisation de la frequentation en !'an 2000). Graphique OS: Pourcentage d'enfants d'age scolaire qui sont actuellement scolarises selon Ia zone de residence Rural l~'<<wl.'""'"i·*l·~l*l.xrlw~l-·~~~· =1·~~1·. ·,·ltwWM!i] . ~.)l·.t¥1v*l·'>l··.:l•"'lwii!ftii!J'il. ·IJ-'*• 38 Urbain 1:wi.---.-TI,~;t:.:l:-.~~~-ml, =:t.~lw~ti./:-=:&itt<,,l~---~®lt~+ltRI~>'i-·-=:.;,l?tlzrl:m.tl\\ttiJMI'*\?Itw.~iz.;,:i\jfMi~---t=t.I-'%.W%~~~;1 . -t.-~ ·'1 . i,w~I-~I'~¥Wi. = ·1. ·<·1·1·"1->l!i#l+t:B::w;> 70 Dakar 61 Ziguinchor 82 Diourbel 35 ST-t.:ouis -.53 Tamba 37 Kaolack 42 Thies 143 Louga 126 Fatick 40 Kolda 55 -1 2.2.2. Frequentation selon le sexe . 29 La frequentation scolaire au Senegal est marquee par des disparites persistantes entre les sexes. En effet, le taux de frequentation scolaire des gar9ons est superieur a celui des filles de 9 points, 53,9% contre 44,6%. Cet ecart est de 4 points en zone urbaine et 9 points en zone rurale. Le taux observe chez les gar90ns est plus eleve que chez les filles dans toutes les regions et dans toutes les tranches d'age. Cette observation est conforme a Ia realite des pays en voie de developpement ott la scolarisation des filles accuse un retard comparativement a ceiie des gar9ons. 2.2.3. Frequentation selon la zone de residence La frequentation de !'ecole primaire est beaucoup plus marquee en zone urbaine qu'en zone r.urale. Pres de 70% des enfants d'ages scolaires du milieu urbain frequentent une ecole primaire, contre seulement 37,9% de ceux issus du milieu rural ; soit un ecart de 32 en points. Dans 6 regions du pays (Tambacounda, Thies, Diourbel, Kaolack, Fatick et Louga), moins d' 1 enfant sur 2 frequente une ecole primaire. Cette proportion atteint 3 et 4 enfants sur 5 respectivement a Dakar (60,9%) et a Ziguinchor (81 ,9% ), qui constituent les regions les plus scolarisees du pays. 2.2.4. Frequentation selon !'age Les taux par tranche d'age, tels que rapportes dans le tableau suivant, montrent que: Ia frequentation scolaire reste tres insuffisante quel que soit l'age considere ; les meilleurs.taux depassent a peine les 50%; 30 c'est a 11 ans que les meilleurs scores sont realises ; c'est aussi a cet age seulement que les filles depassent le cap des 50%. Tableau 15: Frequentation scolaire selon I' age 2.3. Achevement du cycle d'enseignement primaire 2.3.1 Niveau de l'indicateur d'achevement du primaire Le pourcentage d'enfants entrant en premiere annee d'etudes qui atteignent Ia cinquieme met en evidence le parcours scolaire des enfants qui frequentent I' ecole et permet de mesurer l'efficacite du systeme. On observe avec les resultats de I'enquete MICS 2000 que 52,8% des eleves inscrits a Ia premiere annee du primaire ont pu atteindre Ia cinquieme annee. En d' autres termes, 1 eleve sur 2 a pu achever son cursus scolaire. Ce resultat est loin de Ia recommandation du Sommet Mondial de l'Enfance qui demandait aux nations d'atteindre un objectif de 80% en l'an 2000. Ce qui permettrait d'amoindrir les deperditions scolaires et d'augmenter l'efficacite du systeme. 2.3.2. Zone de residence ll decoule des resultats de l'enquete que Ia probabilite pour atteindre Ia cinquieme annee par les inscrits en premiere annee est de 50,3% en milieu urbain, contre 55,3% en milieu\rural. L'analyse regionale indique que Ziguinchor (89,6%) et Kolda (86%) constituent les regions ou la probabilite d'atteinte de la cinquieme annee est la plus elevee. Cette probabilite est plus faible dans les regions de Diourbel (22,3%), Dakar (36,7%) et Fatick (37,3%). 31 Recommandations : • intensifier les efforts en faveur de Ia scolarisation des filles, surtout en milieu rural pour reduire les ecarts entre les filles et les gar~ons aussi bien en matiere d' acces a l'enseignement que de maintien dans les ecoles; • atteindre la scolarisation universelle des enfants de 7-12 ans en combinant le developpement de l'enseignement elementaire (public et prive) et celui du systeme alternatif ( ecoles communautaires de base) ; • promouvoir une gestion coherente, decentralisee, efficace et efficiente de I' education de base; • admettre au cours elementaire tousles enfants qui ont I' age legal de frequenter I'ecole; • mener une etude sur les facteurs determinant Ia faible performance enregistree d'acces a Ia 6e annee du cycle elementaire. 32 3. ALPHABETISATION 3.1. Rappel de l'objectif L' objectif vise est la reduction du taux d' analphabetisme des adultes (population agee de 15 ans et plus) d'au moins de moitie par rapport a celui du niveau de 1990, en mettant l'accent sur 1 'alphabetisation feminine. 3.2. Niveau d'alphabetisation II ressort des resultats de l'enquete MICS que le taux d'alphabetisation des adultes est de 41%. 3.3. Analyse selon Ia zone de residence et le sexe L' analyse regionale revele que les regions de Dakar, Ziguinchor et Kaolack enregistrent les taux d'alphabetisation les plus eleves avec respectivement 60,2%, 55% et 36,2%. L' on observe une inegalite entre les hommes et les femmes dans le domaine de l'alphabetisation. Les taux d'alphabetisation enregistres pour les hommes et les femmes sont respectivement de 56,1% et 28,5%. Dans les regions de Dakar et Ziguinchor, les taux d'alphabetisation sont respectivement de 47,7% et 39,4%, et sont superieurs a la moyenne nationale. Les regions de Kolda, Fatick et Diourbel enregistrent les taux d'alphabetisation feminine les plus faibles, respectivement 12,8%, 13,5% et 13,9%. L'alphabetisation des femmes, bien qu'en progression, doit etre renforcee. En milieu rural, les femmes accusent un retard sur les hommes. On note 14,8% de femmes alphabetisees contre 54,9% d'hommes. 3.4. Analyse selon I' age Les jeunes generations connaissent une plus large alphabetisation. En effet, le taux d'alphabetisation est d'autant plus eleve que Ia tranche d'age est jeune. Aussi, pour toutes les tranches d'age, les hommes alphabetises sont plus nombreux que les femmes. Le gap observe entre les taux d'alphabetisation selon le sexe a tendance a se resorber avec les jeunes generations. Ceci semble etre le resultat d'une politique associant de plus en plus les groupements feminins. Recommandations : • intensifier 1' alphabetisation des femmes, surtout dans les zones rurales, afin de rectuire l'ecart d'instruction entre elles et les hommes ; • utiliser toutes les voies de transmission disponibles pour favoriser la connaissance, I' acquisition des qualifications et des valeurs pour 1 'elevation du niveau de vie ; • renforcer les programmes d'alphabetisation surtout dans le milieu rural avec des moyens importants dans les regions de Fatick, Kolda et Diourbel. 34 1. Borne Fontaine 2. Puits traditionnel 35 CHAPITRE VII EAU, ASSAINISSEMENT ET HYGIENE L'hydraulique a toujours occupe une place importante dans les projets de developpement economique et social du Senegal, pays sahelien. C'est pourquoi, le Gouvernement a elabore une politique de l'eau visant a gerer les ressources hydrauliques pour l'approvisionnement en eau potable de I' ensemble de Ia population. L'assainissement a pour objet ]'amelioration de Ia qualite de l'environnement et Ia sante des populations urbaines et rurales a travers : • ]'augmentation du nombre des ouvrages contribuant a de meilleures conditions d'hygiene; • Ia prise en charge correcte des rejets d'eaux usees ; • Ia protection de l'environnement urbain et rural. Toutefois, Ia rarete des ressources et la croissance rapide du sous-secteur de l'hydraulique rurale imposent une planification des actions. Dans ce cadre, la reforme du secteur de l'hydraulique, par un renforcement des moyens institutionnels et financiers existants, demeure un axe strategique important pour assurer une croissance plus equilibree et durable sur Ia base des points suivants : • Ia protection des aquiferes par une meilleure connaissance et par une gestion plus adequate ; • Ia rehabilitation et !'extension des reseaux de distribution urbaine; • le developpement de points d'eau perenne en milieu rural ; • les operations de maintenance pour Ia sauvegarde de l'existant; • la collecte, le traiternent et le recyclage des eaux usees ; • Ia poursuite de Ia reorganisation du secteur hydraulique ; • Ia recherche de l'equilibre financier des differents sous-secteurs. 1. EAU POT ABLE 1.1. Rappel de l'objectif L'objectif fixe par le Somrnet Mondial de l'Enfance est l'acces universe! a l'eau potable en ran 2000. 36 1.2. Acces a I' eau potable Le critere retenu dans le cadre de cette evaluation est que l'eau est consideree comme potable si elle provient d'une source protegee (robinet, borne fontaine, puits proteges et puits a pompe manuelle et forages). ll ressort des resultats de l'enquete que 72,7% des Senegalais ont acces a l'eau potable. 1.3. Analyse selon le milieu de residence La repartition regionale fait apparaltre que, dans cinq des dix regions du Senegal, Dakar (93%), Diourbel (77,9%), Saint-Louis (64,3%), Louga (57%) et Thies (65,3%), l'eau potable est accessible a plus de la moitie de la population. Toutefois les regions de Dakar et Diourbel, connaissent des taux d'acces a l'eau potable superieurs a la moyenne nationale de 72,7%. Les regions de Kolda (27,3), de Ziguinchor (38,4%) et de Tambacounda (40,3%) enregistrent les plus faibles taux d'acces a l'eau potable. La faible accessibilite a l'eau potable dans ces trois regions s'explique par Ia proliferation des puits non proteges et peu profonds. Les ecarts d'acces a l'eau potable entre milieu urbain et rural observes dans le passe ont ete reduits durant Ia periode 1996-2000. En 2000, on note respectivement des taux d'acces a l'eau potable de 83,7% et 67,9% en milieux urbain et rural, soit un ecart de 15,8 points entre les deux zones. Cet ecart etait de 42 points en 1996. . . 37 1.4. Evolution de l'acd~s a l'eau potable Durant la periode 1996-2000, l'acces des populations a l'eau potable a connu une evolution. appreciable. Durant cette periode, le pourcentage d'individus ayant acces a l'eau potable est passe de 67% a 72,7%, soit une augmentation de 8,5%. Une nette amelioration des taux d'acces a l'eau potable est egalement observee dans les regions du Sud (Kolda et Ziguinchor) avec des gains respectifs de 15,3 points et 14,4 points entre 1996 et 2000. Ces deux regions connaissent des ameliorations respectives de 127,5% et 60% entre 1996 et 2000. ll faut egalement noter que l'ecart separant la region la plus alimentee en eau potable (Dakar) et la region la moins alimentee (Kolda) est passee de 85 points, en 1996, a 56,3 points en 2000, soit une reduction de 38% en valeur relative. L'eau potable provient essentiellement du robinet a Dakar, Diourbel, Thies, Saint-Louis et Louga, tandis que les autres regions s'approvisionnent le plus souvent en eau de puits. Les inegalites dans 1' acces a 1' eau potable entre zones urbaine et rurale se sont considerablement rectuites entre 1996 et 2000. 1 'ecart de 42 points qui separait le milieu urbain du milieu rural, en 1996, est de 15,8 en 2000, soit une reduction de 62,4%. Les progres dans l'accessibilite des populations a l'eau potable enregistres par la zone rurale sont essentiellement dus a une politique de realisation accrue du nombre de points d'eau perenne mise en reuvre dans le cadre du programme bydraulique. 1.5. Conservation de l'eau de boisson Cette enquete s' est interessee aux conditions de stockage des eaux de bois son a domicile pour apprecier la qualite de l'eau au moment de la consommation. L'enquete revele que 71,6% des menages conservent leur eau de boisson dans des canaris traditionnels. Les differents moyens de ~ ' conservation consideres sont, butre le refrigerateur, le canari a robinetr le canari traditionnel, Ia bassine ou le seau. Les resultats de l'enquete ont montre qu'en general l'eau de boisson est stockee dans des canaris traditionnels, surtout en milieu rural, ou 90,30% de Ia population s' ali men tent a partir de ces canaris, contre 47,7% en milieu urbain. Bien qu'une faible reduction de l'usage du canari a ete ., . • •J observee (92% en 1996 et 90.30% en 2000), le risque potentiel de contamination de l'eau persiste. Le refrigeraieur est surtout utilise en milieu urbain par 30% de Ia population contre 25% en 1996. L'usage du canari a robinet demeure toujours negligeable du fait de l'absence d'une vulgarisation adequate. Dans les regions, plus de 70% des menages stockent l'eau dans le canari traditionnel, sauf pour Ia region de Dakar ou seulement 37,2% l'utilisent. Comparativement en 1996, on note une reduction de }'usage de ce recipient qui passe de 76 a 71,6%, au niveau national, de 54 a 46,6%, en milieu urbain, et de 92 a 90,5% en milieu rural. Concernant l'usage du canari a robinet, l'enquete revele un tres faible taux a tous les niveaux (0,4% ). La bassine ou le seau reste plus usitee a D~kar, 19,6%, contrairement aux autres regions ou le taux varie, entre 0% a Kolda et 12,1% a Diourbel. Elle est par contre peu utilisee en milieu rural (2,4%), contre 15,9% en milieu urbain et 7,8% au niveau national. L'enquete revele que 14% des menages senegalais utilisent le refrigerateur comme moyen de conservation. A part Ia region de Dakar (33,2%), le taux d'usage au n.iveau des regions varie de 1,8% a Kolda, a 13,4% a Thies. Entre le milieu urbain et le milieu rural, le taux passe de 29,6 a 2,2%. 38 39 1.6. Proprete des recipients L'enquete a mesure la periodicite de lavage des recipients domestiqueso Au Senegal 70,8% de la population lavent ses recipients plus de 7 fois par semaineo Les resultats montrent egalement que 80,6% de Ia population en miiieu rural nettoient plus de sept fois par semaine ses recipients, contre 57,8% en milieu urbaino Par contre 31,1% en milieu urbain lavent ses recipients moins d'une fois par semaine, contre seulement 3,9% en milieu rural. Au niveau des regions, l'enquete a aussi montre que plus de 60% de Ia population prennent soin de laver ses rebpients plus de sept fois par semameo Recommandations : • etudier les risques de contamination de 1' eau stockee dans les recipients tels que le canari traditionnel et la bassine ; • intensifier l'infoimation sur !'hygiene de l'eau ; • accelerer Ia transformation des canaris traditionnels en canaris a robinet ; • poursuivre la politique hydraulique du Senegal en vue );> d' assurer un approvisionnement en eau potable pour atteindre I' acces universe! en quantite suffisante, );> de corriger les disparites rurales et regionales, en mettant I' accent sur 0 0 1' amelioration de la qualite de 1' eau dans les regions de Kolda, de Ziguinchor et de Tambacoundao 40 2. ASSAINISSEMENT 2.1~ Rappel de l'objectif Le Senegal s'est assigne comme objectif l'acces universel ft des systemes adequats ". d'assainissement en l'an 2000. L'enquete a choisi pour m~surer la couv~rture en assai~issement les indicateurs suivants : • le taux d'acces a des systemes adequats d'evacuation des excreta; j • le taux d'evacuation des eaux et des ordures menageres . . ·- ·-""' 2.2. Acces au systeme adequat d'evacuation.d'excreta Le systeme adequat d'evacuation des ex,creta concerne la toilette a chasse raccordee a l'egout, la toilette a chasse avec fosse, les latrines a fosse ventilee et 1' edicule public. Les resultats de l'enquete revelent que 55,8% des .menages beneficient d'un systeme adequat d'evacuation des excreta. Ce taux est bien en de~a de l'objectif de 100%, meme si par ailleurs on peut noter une progression de 18,8 points par rapport aux resultats d'evaluation a mi-parcours qui etait de 37% en 1996. ll reste que ce taux presente des disparites au niveau regional. Si Dakar, avec un ·taux de 82,9%, est proche de l'objectif, par contre, Kolda et Fatick se presentent respectivem.ent avec 6,9% et 10,6%. On constate qu'une bonne partie de la population utilise les latrines seches traditionnelles en milieu rural. A Fatick, 60,5%, soit plus de la moitie de la population, continuent a evacuer les excreta dans la nature. L'enquete a revele un niveau d'atteinte de l'objectif de 76,4% en milieu urbain pour 12,5% en milieu rural, soit, en definitive, un taux tres faible en milieu rural, conforte par une utilisation de 39,6% de latrines seches traditionnelles et 44,8% de defecation dans la nature. 41 residence Total 2.3. Evacuation des selles des enfants L' evacuation correcte des selles des enfants signifie un comportement hygienique au sein du menage. Les selles des enfants representent une source de pollution au niveau du domicile si elles ne sont pas bien manipulees. Leur evacuation donne un indice qualitatif de !'hygiene dans le menage. L'analyse du tableau ci-dessous montre que 43,3% des menages developpent un comportement adequat et hygienique en matiere d'evacuation des selles des enfants de 0 a 3 ans . Environ, 40,7% des menages les jettent dans les toilettes ou latrines et 2,6% des enfants utilisent directement les toilettes. Ce comportement approprie et hygienique pour evacuer les selles des enfants est observe dans 56,5% des menages urbains, contre 33,5% des menages ruraux. Au niveau regionalles disparites persistent, car on releve a Dakar un taux de 53,7% d'utilisation des toilettes, alors qu'il n'est que 19,1% a Fatick. 1. Enfants fouillant dans les ordures 2. Collecte d'ordures menageres 43 2.4. Evacuation des eaux usees menageres Dans Ia politique du Senegal, il y a un systeme adequat d'evacuation des eaux usees menageres base sur un resea:u d'egouts et de puisards. Cette norme est respectee par 9,2% des menages. ll faut noter cependant que 73,3% des menages deversent les eaux menageres dans Ia nature ou dans Ia rue. 21,1% en milieu urbain et seulement 0 ,2% en milieu rural evacuent de fas:on (fdeql;l~te les eaux menageres. A Dakar, 24,5% des menages evacuent correctement ses eaux . ": ~J menageres dans un reseau d'egouts alors que dans les autres villes disposant d'un reseau d'egout le taux varie <ie 0,4 a 1,3%. ll existe un reseau d'egouts seulement dans Ia region de Dakar et dans les villes de Saint-Louis, Louga, Kaolack et Saly Portudal (Thies). Quant au puisard, l'enquete revele que c'est un systeme sous-utilise. Au plan national, seul 1 ;s% des menages evacuent leurs eaux usees par le puisard. En milieu urbain, on note un taux de 3,2%, contre 0,2% en milieu rural. Dans les regions, le taux le plus eleve est observe a Dakar (3, 1% ), le taux le plus faible a Louga (0,2% ). Ce taux varie entre 0,4% a Kolda a 1,3% a Ziguinchor. 44 2.5. Evacuation des ordures menageres La gestion des ordures menageres occupe une place importante dans I' amelioration du cadre de vie des populations et dans Ia lutte contre Ia degradation de l'environnement. L'Enquete MICS a pris en charge le processus allant de Ia pre-collecte a Ia decharge. 2.5.1. Conditionnement des ordures menageres On note dans les resultats que seuls 8,7% des menages repondent aux normes en conditionnant Jeurs ordures dans des poubelles avec couvercles ou dans des sacs ou sachets. La majorite des menages, soit 67,30%, conditionne ses ordures dans des poubelles sans couverele. Le milieu urbain atteint 4,10% dans Ia pre-collecte (conditionnement au niveau des menages) adequate des ordures. Dakar, avec 18,20%, obtient le taux le plus eleve. 45 2.5.2. Systeme de collecte des ordures menageres Le collecte des ordures menageres est effectuee par des services publics et pri ves. Le taux atteint, 45,1 %, se decomposant de la maniere sulvante: collecte publique ou privee, 21,4%, incineration, 12,7%, depot autorise, 11%. II reste que 44,4% des menages se debarrassent de leurs ordures de maniere inappropriee, soit 42,6% en depot sauvage et 1,8% en enfouissement. Ces resultats cachent des disparites entre le milieu urbain, ·avec 69,4% en terme de comportement approprie (depot autorise pour traitement), contre 4,4% en milieu rural. Dakar se retrouve avec 81% de comportement adequat en matiere de collecte des ordures contrairement a la region de Louga qui n'est qu'a 10,1 %. 46 Recornrnandations : • encourager la transformation des latrines seches traditionnelles en latrines avec fosses ventih!es, dans les regions de Kolda, Ziguinchor et Tambacounda ; • developper une strategie de · sensibilisation allant dans le sen8 du changement de comportement des populations qui continuent d'evacuer les excreta dans la nature, particulierement dans les region de Fatick, Diourbel et Kaolack ; • developper des systemes adequats de gestion des ordures menageres ; • harmoniser les interventions en assainissement en milieu rural et peri-urbain. • installer des reseaux d' egouts dans toutes les gran des villes; • elaborer et mettre en reuvre un programme national d'assainissement en milieu rural et peri- urbain; • amener les collectivites locales a renforcer leur capacite de participation a la gestion des ordures menageres. 47 CHAPITRE VIII MALNUTRITION DES ENFANTS La malnutrition constitue un veri'table problell}e de sante publique. Elle resulte de deficits aigus ou chroniques de calories, de proteines ou de micro-nutriments tels que les vitamines et les elements mineraux. Pour mesurer cette variable, l'enquete s'est interessee aux aspects relatifs ala situation nutritionnelle des enfants, a I' allaitement maternel exclusif des enfants, a la supplementation en vitamine A chez !'enfant et Ia femme, au faible poids de I' enfant a Ia naissance et ~!'iodation du sel. L'importance de ce dernier aspect reside dans le fait que les troubles dus ala carence en iode (TDCI) regroupent un ensemble d'effets nefastes au developp~ment humain a tous les stades de la vie (goitre endemique, hypothyro"idie, cretinisme, risques eleves d'avortement, de malformations genitales et de mortalite perinatale et infantile). 1. SITUATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS 1.1. Rappel de l'objectif Le Senegal s'est fixe un objectif de reduction de moitie de Ia malnutrition severe et moderee chez les enfants de moins de cinq ans durant Ia periode 1990-2000. Cet objectif est mesure par trois indicateurs : poids pour age, taille pour age, poids pour t"aille. Pour mesurer cette variable, l'enquete a retenu les indicateurs habituels que soot la taille pour age, le poids pour age et le poids pour taille. Cette analyse va aborder successivement les formes et les determinants de Ia malnutrition. 1.2. Niveau de malnutrition des enfants L'indicateur poids pour age, qui mesure l'insuffisance ponderale pouvant etre causee par une alimentation inadequate ou des episodes de maladies de courte duree, revele une prevalence de 18,4%. L'indicateur de taille pour age, qui permet de mesurer le retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans, montre une prevalence du retard de croissance de 19%. r • Enfin pour l'indicateur poids pour taille, qui correspond a une malnutrition severe appelee emaciation, Ia prevalence est de 8,3%. 48 1.3. Evolution La prevalence de l'insuffisance ponderale a connu une baisse durant la perio~e 1992-2000. Elle est passee a 18,4%. Cette performance decoule des efforts consentis durant la premiere moitie de la decennie. L'emaciation des enfants est restee tres faible au Senegal. Estimee a 8,7% en 1992, elle a observe une baisse evaluee a 6,7% en 1996, avant de remonter a un niveau de 8,3% en 2000. 1.4. Analyse selon le sexe Contrairement a !'evaluation des objectifs intermediaires qui n'a revele aucune difference entre garc;:ons (22,3%) et filles (22,4%), !'evaluation de fin de decennie fait apparaltre un taux de malnutrition de 19,3%, pour les garc;:ons, contre 16,4% pour les filles. La situation de prevalence, relative a l'indicateur-taille pour age est de 17,1% pour les filles, et de 20% chez les garc;:ons. Enfin l'indicateur poids pour taille permet d'observer les prevalences par sexe suivantes: garc;:ons (9%) et filles (7% ). 1.5. Analyse selon le milieu de residence Le taux de prevalence de l'insuffisance ponderal"e est plus marque dans les regions de Kaolack (24,7%), de Tambacounda (23,8%), de Kolda (22,2%) et de Thies (15,2%): L'indicateur poids pour age revele des disparites importantes entre le milieu rural (20,5%) et le milieu urbain (13,2%). 49 Le retard de croissance dans les regions reste tres eleve et presente des disparites. Si le taux le plus eleve est observe a Tambacounda (24% ), Fatick et Kolda se situent au niveau de 23,2%, Saint- Louis accuse le plus faible taux de prevalence de retard de croissance avec 14,9% en dessous de Ia moyenne nationale. La prevalence au niveau rural est de 20,9%, proche de la moyenne nationale, contrairement au milieu urbain qui est de 14,5%. Quant a Ia prevalence de !'emaciation, elle est plus elevee en milieu rural (9.3%) qu'en milieu urbain (6,9% ). Au niveau regional, Kaolack avec 14%, Saint-Louis, 12,1 %, et Tambacounda, 11,5%, ont les taux de prevalence de !'emaciation les plus eleves. Et c'est a Ziguinchor ou on releve le taux le plus faible (2,7% ). fo i'vJ>oids pour age:IM Region !Milieu de residence rrotal !Dakar piourbel ~ainkLouis '~' ~flmbacounda iKaolack ~hies ILQuga · fatick ~oldli'' ~rbain !Rural ,, " i 1.6. Analyse selon l'instruction de Ia mere. · -2SP ~Yi ' ;fl:~ 1'1. 12,8 15',1 18,5 19;3 0,¥ 23,8 1!1'2.4:; 7 [il'J:II 'Wi' IW 15,2 17,9 ' 19,7 "' 22,2 13,2 20;5 ,, % 18,4 •i(tG m. "lt' TaJlle pour age: Boids pour taille: -2SD -2 SI) til~ "' T il 17,2 6,5 17,4 . ,, "' 2,7 18,9 8 "'*14,9 '1 ·~1; '~ ml2,1 24 11,5 19j~ @ ' b 'ffli @ 14 '0· 17,2 5,9 17,7 5,& '~ !f> "" 23,2 8,4 23,2 Iii ' 9,4 . . ' 14,5 6,9 '20,9 ,,._ WIW ;.; 9,3 .,. 19 8,3 L'enquete revele une incidence positive du niveau d'instructi.on de la mere sur Jes taux de malnutrition de !'enfant. L'indicateur poids pour age montre un niveau de malnutrition de 19,3% pour les enfants dont les meres sont sans niveau d'instruction, contre 11% des enfants dont les meres ont atteint le niveau secondaire d'instruction. II en est dy meme pour les indicateurs taille pour age et poids pour taille. Les taux de retard de croissance des enfants dont les meres n'ont pas d'instruction et ceux dont les meres sont instruites sont respectivement de 19,7% et 13% . Pour }'emaciation l'indicateur poids pour taille donne 8,8% et 8,2% respectivement pour les deux groupes precites. 50 1.7. Analyse selon I' age de I' enfant Les taux Ies plus eleves sont constates dans les tranches d'age 12-23 mois, quelle que soit Ia forme de malnutrition . En dessous de six mois tes niveaux restent tres faibles et se situent autour de 5%. Pourcentage Graphique 06: Etat nutritionnel des enfants -de moins de 5 ans par age 3 9 18 30 42 Age (mois) _ Emaciation _ lnsuffiSance ponderale_ Retard de croissance 1.8. Analyse selon que l'enfant a eu Ia diarrhee ou non 51 54 11 existe une correlation entre la prevalence de la diarrhee et Ia malnutrition des enfants. En effet, les enfants, ayant eu une diarrhee au cours des 2 dernieres semaines precedant I' enquete, ont ete les plus affectes par la malnutrition. La prevalence de l'insuffisance ponderale est de 23,2 % pour les enfants ayant eu Ia diarrhee au cours des deux dernieres semaines, contre 16,5% pour ceux qui n'ont pas ete atteints. Pour le retard de croissance, les taux de prevalence sont respectivement ' de 22% et 17,9%. S'agissant de ]'emaciation, les taux sont respectivement de 10,3% et 7,6%. ableau 34 : fourcentage d'enfants de mojns de 5 ans qui souffrent d'une malnutrition "severe llu · moderee selon ue l'enfant a'eu Ia diarrhee 23,2 16;5 4,3 11,2 0 18,4 \. 19 8,3 1.9. Analyse selon que l'enfant a eu Ia m~vre ou non ·----' Comme la diarrhee, la fievre a eu une incidence negative sur Ia situation nutritionnelle des enfants. Concernant l'insuffisance ponderale, le niveau de malnutrition est de 22,5% pour les enfants ayant eu la fievre au cours des 2 dernieres semaines precedant l'enquete, contre 17,3% pour ceux non atteints. Quant au retard de croissance, on constate respectivement des taux de 22,6% et 52 18,1%. Enfin, pour !'emaciation les taux observes chez les deux groupes (atteint de fievre et non atteint) sont de 11,1% et 7,6%. Recommandations : • • assur~r une meilleure surveillance nutritionnelle et ponderale des enfants de moins de 5 ans, renforter les capacites de recupera6on nutritionnelle des enfants depistes . 2. ALLAITEMENT MATERNEL 2.1. Rappel de l'objectif Celui vise est de permettre a toutes les femmes de nourrir leurs enfants exclusivement au sein pendant 4 a 6 mois et de continuer a les allaiter tout en leur donnant des aliments de complement jusqu'a la (\euxieme annee. Les indicateurs retenus pour l'allaitement maternel sont: le taux d'allaitement exclusif (proportion d'enfants ages de moins de 4 mois (120 jours) qui sont exclusivement allaites) ; le taux de pratique d'allaitement et de consommation d'aliments de complement (proportion d'enfants ages de 6-9 mois (180-299 jours) qui rec;oivent le sein et les aliments de complement) ; le taux d'allaitement continu (proportion d'enfants ages de 12-15 ~ois et de 20-23 mois qui • sont allaites). 2.2 Allaitement maternel exclusif L'enquete sur les indicateurs de la sante (ESIS, 1999 I 2000) revele que l'allaitement maternel est toujours pratique par Ia quasi-totalite des femmes (96, 1% ), ce taux connalt une augmentation de 6,1 points par rapport a 1' evaluation des objectifs intermediaires de 1996. Par contre, 1' allaitement exclusif pour les enfants de moins de 4 mois se situe a 23,5%. Ce taux constitue un progres i'mportant de' 14 points par rapport au 9% obtenu en 1996, et qui est la traduction d'une prise de conscience plu~ accrue chez les femmes. 53 2.3. Allaitement maternel continu L'allaitement maternel prolonge est pratique pour 93,9%, des enfa':lts de 12 a 15 mois alors que chez les enfants de 20-23 mois Je taux n'est que de 49,4%. 2.4. Pratique d'allaitement et des aliments de complements Chez Jes enfants de 6 a 9 mois, 63,6% rec;oivent Je sein et les aliments de compleme!JtS. Ce qui traduit une baisse de 23,4 points par rapport au niveau atteint en 1996 (87%). Graphique 07 : Evolution de l'allaitement des enfants 100% 80% 60% 40% 20% 0% 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 Age en mois • Allaitement exclusif Allaitement et eau seulement Ill Allaitement ,aliments et autres liquides • Non allaite 2.5. Pratique du biberon Si ]a pratique de l'allaitement au biberon des enfants de moins de 12 mois etait deja tres margin ale au Senegal, en 1996, avec 4%, elle est devenue actuellement insignifiante avec 1 ,6%. . . - ._ 54 Recommandations : • proceder a une etude de correlation entre les tendances actuelles de la mortaiite infanta- juvenile et Ia pratique de 1' allaitement exclusif ; • developper les conditions d'acces a l'eau potable; • renforcer Ia Iutte contre Ia pauvrete avec le developpement des programmes de nutrition communautaire ; • developper des activites d'IEC pour la promotion de I'allaitement maternelle exclusif. 3. IODATION DU SEL 3.1. Rappel de l'objectif Le Gouvernement du Senegal, a I'instar de Ia communaute internationale, s'etait engage a eliminer la quasi-totalite des troubles dus a Ia carence en iode (TDCI). Cet objectif est mesure par la proportion de menages qui consomment d'une maniere adequate du sei iode. 3.2. Niveau de l'indicateur La consommation du sel iode est de 31,3% en l'an 2000. Le niveau etait de 9% en1996. Ainsi le niveau de la consommation a ete triple durant la periode 1996-2000. 3.3. Zone de residence La variation de niveau de consommation du sel iode observee de .1996 a l'an 2000 est plus appreciable dans les regions endemiques de Tambacounda et Kolda ou Ies taux de consommation . sont respectivement 53,6% et 37,8% l'ableau 37: evolutiop de Ia consomnu1tion.du seliode ,, ft . "" Annee 1996 2000 EOI I>' MICS Dakar 11 39,6 ;ziguinchor ® 'ill ~ ?f .,. 31,7 Diourbel 1 24,4 Saint - Lquis 2 111' 23,4 !A'* Tambacounda 43 -·~ -- 53,6 } 'Kaolack # 4 " ~ 2@,1 Thies 2 30 Louga; !8 . i'i• 0 30,1 Fa tick 7 14,4 ,Kolda } 32 ,. "· 37,8 Milieu urbain 12 - 42,9- ··~ 1Milieu rural 7 22,8 Senegal 9 31,3 55 Le pourcentage de menages consommant du sel iode est respectivement de 42,9% et 22,8% dans les milieux urbain et rural. La consommation de sel iode a sensiblement augmente dans les deux milieux entre 1996 et 2000. Ces resultats ont ete obtenus grace a une campagne de sensibilisation soutenue et ]'effort d'implantation . d'unites de production dans certaines regions disposant de fortes potentialites de sel: Sur les 41 sites rep~rtories, seuls 24 sont en activite. Paradoxalement, certaines regions abritant les zones de production du sel, notamment Saint-Louis, Kaolack, Fatick, ont les taux de consommation en sel ·iode les plus faibles. ~commandations : + renforcer les capacites de production e~ vue de satisfaire la demande ; + maintenir la sensibilisation de la population sur la necessite de consommer du sel iode, surtout en milieu rural, particulierement dans les zones endemiques ; + perenniser le contr6le du sel vendu sur le marche national ; + realiser une etude pour mesurer !'elimination de l'iode dans les urines. 4. VIT AMINE A 4.1. Rappel de l'objectit Le Senegal vise un objectif d'elimination quasi totale de la carence en vitamine A et de ses effets, y compris Ia cecite. Cet objectif est mesure a partir des indicateurs ci-dessous : + proportion des enfants ayant re<;u une supplementation en vitamine A au cours des six derniers mois ; + proportion des meres ayant re<;u une suppllmentation· en vitamine A avant que le hebe n'atteigne l'age de huit semaines. 4.2. Prise de capsules de vitamine A par les enfants 4.2.1. Niveau de l'indicateur L' enquete revele que 80,4% des enfants ages de 6 a 59 mois ont re<;u une supplementation en vitamine A au cours des 6 derniers mois. 4.2.2. Zone d~residence En milieu urbain, 87,3% des enfants ont re<;u lihe capsule de vitamine A, contre 80,7% en milieu rural. Les campagnes de supplementation en vitamine A ont ete bien menees sur !'ensemble du territoire national. En effet, pour la presque totalite des regions, 3 enfants sur 4 ont re<;u une supplementation en vitamine A. Seules les "regions de Fatick, Kaolack enregistrent des taux de supplementation avoisinant les 70%. --------- 56 4.2.3. Sexe et age de l 'enfant Les donnees ne revelent pas une difference notoire entre gan;ons (79,6%) et filles (81,3%). La repartition selon I' age donne des taux de prise de supplementation en vitamine A de 74,1 %, pour les enfants ages de 6 a 11 mois, contre 83,6% pour les enfants de la tranche d'age de 36 a 47 mois. Les enfants ages de 48-59 mois ont un taux de prise de 79,6%. Tableau 39: Repa.~ti~ipP. en . ··\%). des ent;ants. a.g . ~. d.· e .•. 6.·~9 . ~ois ayant re~u un~ dose . elevee de vitamine A oU. nl!n, . pe~e,S;() dermers m01s selonl~ {~S:e eO'a2e "'" :'#. Rec;u dans les 6 Rec;u avant les 6 Pas sur Pas sur s'iis f. demiers mois demiers mois quand ont rec;u Jamais rec;u Total Masculin 79,6 8,6 1,6 ·0,6 9,6 .'100 Feminin 81,3 7,4 1,4 0,9 9 100 Sexe 6-ll mois 74,1 4,6 1,4 0,4 19,5 100 12-23 mois 80,6 8 1,2 0,9 9,3 100 Age 24-35mois 81,8 + 8,1 1,4 •iii;,,:: 0,7 7,9 100" 36-47 mois 83,6 7,8 1,7 0,7 6,1 100 } 48-:59:Jnois 79,6 l ¥~/1.;- ' 10,3 1,8 w :f&"'l 7,3 :!\ . ~w~PJO,() " 80,4 8 1,5 0,8 9,3 100 ------- - 57 4.2.4. Niveau d'instruction de la mere L'analyse differentielle selon Je niveau d'instruction revele que seuls h~s enfants dont les meres n'ont aucun niveau d'instruction ont rec;u une supplementation en vitarnine A inferieure ala inoyenne nationale (80,4% ). 4.3. Supplementation des meres en vitamine A 4.3.1. Niveau de l'indicateur, L'enquete a mesure Ia supplementation en vitamine A, durant les six derniers mois, des femmes ayant donne naissance a un enfant de moins de 8 semaines au cours des 12 derniers mois, avant que l'enfant n'atteigne Jes 8 semaines. Lcs resnltats de l'enquete donnent un taux national de supplementation en vitamine A de 30,1 %. 4.3.2. Zone de residence Ce taux est inegalement reparti selon le lieu de residence. En effet, 50,3% des femmes qui ont rec;u de Ia vitamine A vivent en milieu urbain et 23 ,5%, en milieu rural. Au niveau des regions, cette disparite est egalement observee. Six regions (Dakar, Ziguinchor, Diourbel, Thies, Fatick et Kolda) sont au-dessus de Ia moyenne nationale ; et Ie taux le plus faible, 19,1 %, est enregistre dans Ia region de Tambacounda. 5 8 ;rableau 41 : P~urcentage de. femnie~4~yant donne naissan~e-durant les 12 flerniers. moi~, et aylo!~t re~u UM do$e . · . eleV~ de vitariline A ou noJ!rau coni-$ des s~x derniers mois ava~t que l'enfant'n'atteigne I' age de 8 semaines. A res;u un supplement en vitamine A Pas sur si elle a res;u pakar 34,8 1,4 l ~iguinchor 42,6 0 piourbel 33,9 0,6 1Region l ~aint-Louis 24,6 0,6 [ambacounda 19,1 2,7 I!Kaolack .,. 24~6 ,. 0 [hies . 32,4 2,6 I ~L-ouga 22,4 2,4 IFatick 33,7 0,4 I!Kolda 33,1 0 ~rbain 50,3 0 !Rural 23,5 1,4 M:meu de residence Total 30,1 1,1 4.3.3. Niveau d 'instruction de la mere Les femmes non instruites ont un taux de supph~mentation en vitamine A (28,4%) inferieur a la moyenne nationale. l£ableau 42 : P()urcentage de feml}leS' ayant donne naissance.durant les 12 derniers mois et 1'~, ayant £~u . une q()Se.·elevee de vitamine.~ ()U nqn au'Cpurs· (I~ sixrderniex-J 'rn()is avant que Penfant n'atteigne l'age de 8 semaiiles . IAucun lerimaire Arec;u U!% supplement en vitamine A 37,5 & Pas sur si elle a re~u 1 5 Niveau d'education de Ia femme ~econdaire et plus 36,7 1,3 .• .•. " l! [frogramme non fonnel !In determine 25,6 2 0 0 il'otal - - . ·- . - 30_,1 l,J Recommandations : • renforcer et reorganiser les campagnes de supplementation en vitamine A pour integrer toutes les tranches d' age ; • promouvoir la consommation d'aliments riches en vitamine A; • proceder au depistage de la deficience en vitamine A et assurer une distribution systematique de capsules de vitamine A. 59 5. FAIBLE POIDS A LA NAISSANCE 5.1. Rappel de l'objectif II s'agit de reduire le taux d'insuffisance ponderale ala naissan~e (m9ins de 2500 grarnmes) a moins de 10%. L'indicateur retenu est la proportion de naissances vivantes qui pesent moins de 2500 grammes. 5.2. Niveau de l'indicateur Le pourcentage d'enfants dont le poids a Ia naissance est inferieur a 2500 grarnmes est de 13,4%, ce qui traduit un retard de 3,4 points par rappGrt a l'objectif. 5.3. Zone de residence L' enquete revele que seules les regions de Tambacounda et de Thies ont atteint cet objectif. Les regions de Diourbel (29,4%), Fatick (22,3%), Kaolack (19,9%) et Kolda (18,4%) enregistrent le plus grand pourcentage d'enfants presentant un faible poids ala naissance. Recommandations : • assurer un meilleure sui vi nutritionnel des femmes enceintes ; • sensibiliser le personnel sur Ia necessite d' assurer Ia pesee des bebes a Ia naissance ; • creer les conditions favorables pour assurer 1~ pesee des bebes a Ia naissance a tous les mveaux; • identifier et etudier les facteurs culturels nefastes constituant des contraintes pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes. 1. Une peitite fille en bonne sante 60 CHAPITREIX SANTE DES ENFANTS Malgre I' effort consenti par le Senegal avec I' appui de ses partenaires, certaines maladies continuent d'etre responsables d'une forte morbidite et d'une forte mortalite chez les jeunes enfants. L'evaluation a essaye d'englober la vaccination des enfants et des femmes, Ia diarrhee, les maladies respiratoires, le paludisme et !'initiative pour la gestion integree des maladies de l'enfance. Cette derniere est une strategie pour controler et traiter cinq maladies majeures des enfants (infection respiratoire, paludisme, rougeole, malnutrition, diarrhee). 1. COUVERTURE V ACClNALE CONTRE LE TET ANOS NEONATAL 1.1. Rappel de l'objectif ll s'agit de maintenir le taux de couverture vaccinale des femmes contre le tetanos neonatal a 90%. 1.2. Niveau de couverture vaccinale L'indicateur retenu est le pourcentage des meres ayant donne naissance au cours des 12 derniers mois et qui sont protegees contre le tetanos neonatal. ll concerne les femmes ayant re~u au I moins 2 doses au cours des 3 de~nieres annees, au moins 3 doses au cours des 10 deniieres annees et celles qui ont re9u 5 doses durant toute leur vie. En s'appuyant sur cette definition, le pourcentage des femmes protegees est de 74,7%. Les disparites regionales sont importantes, avec des pourcentages qui varient de 54,2% a Kolda a 90,6% a Dakar. - ----- ------- - - - - - - - - - - - - - - 61 1.3. Evolution de Ia couverture La couverture vaccinale contre le tetanos a suivi une hausse de 1992 a 2000. Les resultats de l 'enquete MICS 2000 ont montre que la couverture vaccinale contre le tetanos neonatal se situe a 74,7% en 2000. Ce niveau etait de 52,7% en 1992 (EDS II). 1.4. Milieu de residence Quelle que soit la source de donnees consideree on observe que le · d . , mveau e oouverture vaccmale contre le VAT2 est. plus eleve en milieu urbain (67,5% en 1992 et 82,1% en 2000).qu'e·n_ 62 milieu rural (45,1% en 1992 et 63% en 2000). Selon le milieu, urbain ou rural, on note une amelioration reguliere du niveau de couverture vaccinale contre le tetanos neonatal de 1992 a 2000, 45,1% a 63%, pour le milieu rural, et 67,5% a 82,1% pour le milieu urbain. 1.5. Niveau d'instruction de Ia mere. Les resultats des differentes enquetes considerees montrent que les meres qui ont un niveau d'instruction primaire ou plus sont mieux protegees que les meres sans aucun niveau d'instruction. D' apres les resultats de Ia MICS 2000, 93,1 o/o des femmes de niveau secondaire et plus sont protegees contre le tetanos neonatal. Le niveau de protection est de 87,2%, pour les femmes de niveau primaire, et 71,1% pour celles qui n' ont aucun niveau. Pour tous les niveaux d'instruction consideres, on observe une evolution du taux de protection de Ia femme entre 1992 et 2000. Le taux de couverture vaccinale est passe de 49,3% en 1992 a 71,1% en 2000 pour les femmes sans niveau d'instruction. Pour les femmes de niveau primaire, le taux de couverture est passe de 66,2% en 1992 a 87,2% en 2000. Recommandations : • poursuivre la vaccination systematique des jeunes femmes en age de reproduction dans le but d'eliminer le tetanos neonatal ; • assurer Ia vaccination des femmes enceintes non couvertes ; • poursuivre l'IEC sur la vaccination en direction des collectivites, des communautes, des families et des femmes. 2. VACCINATION DES ENFANTS 2.1. Rappel de l'objectif Il s'agit de maintenir un niveau eleve de couverture vaccinale des enfants de 0 an a au moins 90% des l'annee 2000, contre Ia diphterie, Ia coqueluche, le tetanos, Ia rougeole, Ia poliomyelite, Ia tuberculose ; le Senegal y ajoute la fievre jaune. 2.2. Niveau de couverture vaccinale Selon la Revue externe du PEV (annee 2000), le taux de couverture vaccinale des enfants avant leur premier anniversaire est de 88,8%, pour le BCG, 78,8% pour le DTCl, 51 ,8% pour le DTC3, 48 ,8% pour le VP03 et 47,9% pour la rougeole en 1999. Ces resultats ont ete obtenus soit sur la base de la presentation de Ia carte de vaccination ou de la declaration de Ia mere. 1. Vaccination des enfants contre la poliomyelite 2. Vaccination des enfants Graphique 08 : Couverture vaccinale par type d~ vaccin des enfants de 12-23 mois • EOI1996 . 61 • REVUE PEV 2000 57 45 BCG DTC3 Polio 3 Rougeole Fiiwre Jaune .::ableau f(J.: · couverture vaccinale o· . ,· . :. ; ·. iF"l: j Antigenes :Revue.du PEV 2000 0 :t:lf_ !!! "' 1k: ' Presentation de la Presentation exclusive !\.; carte ou let declaration de Ia carte BCG "' 88,8% 86,6% DTCP1 78,8% 68,2% DTCP3 51,8% 45,4% VP03 48,8% 42,8% Rougeole 47,9% 42,4% Fievre Jaune - 33,9% 63 Les resultats obtenus avec Ia presentation exclusive de Ia carte ont montn~ que le taux de couverture de vaccination est de 86,6% pour le BCG, 68,2% pour le DTCP1 , 45,4% pour le DTCP3, 42,8% pour le VP03, 42,4% pour Ia rougeole et 33,9% pour Ia fievre jaune en 1999. 2.3. Evolution de Ia couverture vaccinale des enfants 1990 - 2000 L'evolution de Ia couverture vaccinale montre une baisse relativement importante au niveau de tous les antigenes, sauf pour le BCG. toutefois, la progression de Ia couverture du BCG n'est pas lineaire. Elle a baisse entre 1990 et 1992 pour stagner entre 1992 et 1996 avant de progresser durant Ia peri ode 1996-2000. 64 Tableau 47 : Evolution de Ia eouvertm:e vacciit&te des l:tifants i99o -2000 '*~' :f.> . , . · . . • . . . ···> . ' / &0 %1 Antigene '1990 @ ,lt992 ' .J,~~6 ,; RevuePEV EDSIT E01 RevuePEV BCG 94% 83,6% 83% 88,8% 'VP03 ., 68% "' 59,3c% " 61% 48;'8% DTC3 63% 58,8% 61%\ 51,8% Rougeole .w?M 76% '*' 5'7,2% j1 51% 47.,9% Fievre jaune 75% 55,1% 45% 2.4. Disparite regionale Concernant le BCG, cinq regions (Dakar, Ziguinchor, Diourbel, Saint-Louis et Thies) ont depasse l'objectif mondial fixe a 90% de couverture vaccinale. Pour les autres antigenes, les tendances a Ia baisse observees dans toutes les regions, sauf Dakar, sont les memes. Toutefois, il faut noter les situations catastrophiques de Kolda, Kaolack et TambaGounda concernant les antigenes VP03, DTC3 et Ia rougeole. 2.5. Milieu de residence L' analyse montre que le niveau de couverture est plus eleve dans les zones urbaines que dans les zones rurales que! que soit I' antigene. Concernant le BCG, les obje~tifs du programme national ont ete atteints tant en milieu rural (82% en 1996 et 83,2% en l'an 2000) qu'en milieu urbain (84% en 1996 et 95% en l'an 2000). 65 ~~a~!ea';l:49 : Cogverture vac,sinal~ ,p~r niveaq ~'instructi()n ~t milieu de~esidence ll!' ~· f . "· ,,. 0 '*'' ~·· BCG ? VP0'3 .•. DTC3 ROUGEOLE ¥ .Antigenes E i!1 Th ''" Caracteristiques EOI ESIS EOI ESIS EOI ESIS EOI ESIS ' 1996 2000 1996 2000 1996 2000 1996 2000 cNiveau d'instruction • Aucun 81% 87,7% 59% 52% 59% 43,7.% 48% 54,9o/~ • rtfPri:::Oaire et plus 94% 97,5% 71% 77,9% 71% 68,7% 65% 81% Zone de residence • Urbain 84% 95,5% 61% 77,2% 61% 66,9% 52% 78,8% • Rural 82% 83,2% 60% 48,7% 61% 41,2% 51% 52,8% .:Total c; 83% 1\~ 87,9% 61% 58,8% 6J% 50,3% 5L% 62% 2.6. Niveau d'instruction Les enfants, dont les meres disposent d'un niveau d'instruction primaire et plus, ont des taux de couverture, pour tous les antigenes, superieurs a ceux dont les meres n'ont aucune instruction. Pour Ies enfants issus des meres ayant un niveau d'instruction primaire et plus, les objectifs du Plan d' Action Mondial ont ete atteints pour le BCG des 1996 . . Recommandations : • poursuivre Ia vaccination systematique des enfants en vue d'eliminer toutes les maladies du PEV; • poursuivre l'IEC sur le PEV en direction · des collectivites, des communautes et des families; • assurer Ia disponibilite permanente des vaccins de qualite ; • assurer une chaine de froid fonctionnelle a tousles niveaux ; • faire assurer par les organismes publics agrees, en rapport avec les partenaires, I' acquisition de vaccins de qualite, en quantite suffisante. 3. DIARRHEE . 3.1. Rappel de l'objectif II s'agit de reduire de 50% les deces dus a Ia diarrhee chez les enfants de moins de 5 ans et de reduire de 25% le taux d' incidence de Ia diarrhee. La reduction de la mortalite due ala diarrhee n'a pas ete mesure€. L'analyse n'a porte que sur !'incidence et Ia prise en charge des cas de diarrhee. ' ·-- 3.2. Prevalence de Ia diarrhee 3.2.1. Niveau de l'indicateur L' enquete revele que la prevalence des maladies diarrheiques chez les enfants de moins de cinq ans est de 26,1 %. 66 3.2.2. Evolution de la prevalence de la diarrhee et de ['utilisation de la Therapie de Rehydratation Orale (TRO) et des sachets de Sels de Rehydratation Orale (SRO) Le taux de prevalence de la diarrhee a connu une hausse de 1992 a 1996 (21% a 26% ), avant de se stabiliser a 26% durant la periode de 1996 a 2000. Les memes tendances sont observees pour le milieu urbain et le milieu rural. Le pourcentage d'enfants traites par la TRO est reste tres eleve durant la periode de 1996 a 2000 passant de 84% a 94%. Le pourcentage d'enfants traites par les SRO a subi une variation en dents de scie entre 1992 et 2000. Pourcentage d'enfants 3.2.3. Analyse selon [a zone de residence 12,4 3,1 L'analyse regionale montre que les regwns de Tambacounda (35%), Kaolack (32,6%) et Diourbel (32, 1%) sont celles qui ont les plus forts taux de prevalence de diarrhee. A I' inverse, les regions de Dakar (20,4%) et Ziguinchor (20,9%) ont les taux les plus faibles. On note egalement une difference de prevalence diarrheique entre le milieu urbain (22,4%) et le milieu rural (29 ,9% ). I ' k • . f.t~bleau 51: Ptiurcentage d'ebfants de moin.S de 5 ans ayartt eu Ia diarrheuu cours des2 dernieres semaines selon Ia zone de residence . Dakar !ziguinchor Diourbel Saint-Louis Tambacounda •iKaolack Thies Louga Fatick · lkolda Urbain !Milieu de residence 1Rural [rOTAL 3.2.4. Analyse selon le sexe et !'age .· A eu Ia diarrhee durant les'2 dernieres semaines 20,4 20,9 32,1 22 35 32,6 24,9 21,8 31,1 27,7 22.4 29,9 26,1 67 La repartition par sexe du taux de prevalence de Ia diarrhee est de 27,4%, pour les gan;ons, et 24,8%, pour les filles. L'analyse selon l'age revele une prevalence de Ia diarrhee plus irnportante dans les tranches d' ages de 6-11 rnois et 12-23 rnois . trableau 52 : Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu Ia diarrbee ~u coors des'2 dernieres semaines seloJ,Jie sexe et I' age i~ . . . ·· ·~ "' . ' A eu Ia diarrbee durant les 2 dernieres semai.nes ., ' i Mascuiin 27,4 Sexe Feminin 24,8 < 6 mois 27,7 m, .f 6-11 mois 39,7 ~ge ~ 12~23 mois 34,8 ! 24-35 mois 28,3 36-47 mois g . 18,6 ¥ 48-59 mois 13,9 '[Ol'AL :Woe . "" '11.},; "'b ' 26,1 68 3.2.5. Analyse selon le niveau d'instruction de la mere On note une forte prevalence de la diarrhee (26,5%) chez les enfants de moins de 5 ans, dont les meres sont sans instruction, contre 24,1% pour le niveau primaire et 20,2% pour le secortdaire et plus. 3.2.6. Analyse selon l'acces a l'eau potable et l'acces a un systeme sanitaire Les resultats de l'enquete MICS2 montrent que Ia diarrhee est plus faible, selon que l'enfant vit dans un menage disposant d'eau potable (24,5%), que dans un menage n'en disposant pas (28,7%). La prevalence reste plus faible chez les enfants vivant dans un menage disposant d'un systeme sanitaire adequat de traitement d'excreta (21,7%) ou non (28,5%). Principale source d'eau de boisson Systeme sanitaire de traitement des excreta Total Eau non salubre Pas de systeme adequat 28,7 24,5 28,5 26,1 69 3.3. J.Itilisation du traitement recommande TRO ou SRO 3.3.1. Niveau des indicateurs Le pourcentage des cas pris en charge par le traitement recommande est de 94,2%, soit une augmentation de 10 points par rapport a 1995. Concernant les sachets SRO, le taHx d'utilisation est de 8,2%, contre 11% en 1995. 3.3.2. Analyse selon la zone de residence Selon l'enql}ete MICS , quelle que soit la region ou le milieu de residence, le pourcentage des cas pris en charge par le traitement recommande depasse les 80%, ( objectif fixe par le consensus de Dakar de 1992). Saint-Louis et Louga occupent la premiere place avec le meme taux de 96,7%. L'analyse selon le milieu de residence ne fait pas observer une difference sensible entre le milieu urbain (94%) et le milieu rural (9'5,7%) pour i'utilisation du traitement recommande. En ce qui . concerne !'utilisation des SRO, le taux est de 12,4% en milieu urbain, contre 3,1% en milieu rural. rfableau$55: Pourcen'tage ~·e~!ntf'!! ~o~'~es ~n5 ayanleula:illattfi~(.a-g/~u~~ 4.~'2 «<~Qrl~~,Se~Q3ine~ettqtj_i . ·''*' ,.; I w; .t~ ont r~un SRO dianne TRO selon la·zpne de r,es•dence . '"' ~ '"'' '®· 10; Dakar 43,8~~ ~41 ~ Diourbel .M,3 37,6 Tambacoun- da 43,9 38,5 ·' Kaolack 49,3, & 26,3 Thies 47,4. 22,4 Lougae @ 46,6 8 '22,7 Fatick 50,2 27,1 '" Kolda !Ill 5(),3" 40~1 cflj Urbain_ 51,9 23,7 ,Rural 45,9 27 a v Total 47 31,6 3.3.3. Analyse selon le sexe et !'age 51,8 ' 26.8 38 8 32.~ 27,9 - 34:'2 40,9 18,2 33,4 29,fl 41,2 31,6 ' 36,3 Solution satee sucree J2;8 20 96 1'0,3 u.s __ "'" 13,5 13,9 w,t1 12,3 t8,7 7,9 9.6 • 13 ' Sachets ou Autre lait paquets en° ou iaiferf SR.O · potldte .E tiTa1tement Aucun au . . . . 1 recomman traJte-wsunp e " · . .t, m ·1 ~e a . ,J;ll~J1t % 8,4 18,1 89,.L - 25,5_ 2o.a • l 'l ,8 ?!8;2 .92,6 7,4 w 4,8 l7,5 81,7 - 94,4 • 5,6 _ 52 33 ·- _8_,8 -- 22.1-- __ 84,7 - 93,4 6,6 I" ,10,4 2;0,5 : p 90,14 t97 3" 6,9 17,8 85,5 , •. "'JB,9 ~ 6'"L · 4,8 (;j 21>;8 91.8 . Ui 96,7 3,3 7,4 12,1., ]6,4 - 8.8,7 11,3 _ , ·9 1'3~6 m 82,9 ·91;'7 813 ill. 12,4 17,1 82~7= ~ 94 ~ 6__,. 3,1 24;2 m 85,9 95;1 4,3 8,2 ) 19.3 85,7. _ 94~ - 5 • .8. - II n' y a pratiquement pas de difference entre les sexes (94,7% pour le sexe masculin et 94% pour l€ sexe feminin) pour !'utilisation du traitement recommande. Le pourcentage d'enfants pris en charge par un traitement recommande est eleve que] que soit l'age de I' enfant. De plus, ' la prise en charge decrolt avec l'age de !'enfant (de 97,4%··pour les enfants de moins de 6 mois, le pourcentage d'enfants prise en charge par un traitement recommande decrolt a 91,3%). 70 16,8 84,7 94 6 3,4 78,5 97,4 2,6 15,8 85,6 97,1 2,9 25,5 89;1 96,3 3;7 24-35 mois 10,2 29,4 8,3 21 86,3 91,2 8,8 36-47mf:>is 3'!7 30,6 ,6,9 20,;! 9'1,6 8,4 91,3 8,7 94,2 5,8 3.3.4. Analyse selon le niveau d'instruction de la mere Pour le traitement recommande, que! que soit le mveau d'instruction de Ia mere, le pourcentage de cas pris en charge se situe au moins a 90%. Concernant les sachets SRO, le taux d'utilisation est nettement plus eleve chez les femmes de niveau secondaire et plus (15,3%) que chez les meres de niveau primaire (11,3%) et les meres sans aucune instruction (7,1 %). 71 3.4. Comportement de Ia mere face a Ia diarrhee. 3.4.1. Niveau de l'indicateur Le comportement de la mere face a la diarrhee est mesure par le pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines, et qui ont rec;u davantage de liquides tout en continuant a manger. Suivant cette definition, le pourcentage est de 4,2%. 3.4.2. Analyse selon la zone de residence Le pourcentage d'enfants de moins de 5 ans ayant eu la diarrhee au cours des 2 dernieres semaines, et ayaht rec;u davantage de·liquide tout en continuant a manger, est plus eleve dans les regions· de Tambacounda (9,3%) et Ziguinchor (8%). Par contre, ce pourcentage est aettement plus faible a Fatick (1,5%). ll n'y a presque pas de dispar-ite entre le milieu urbain (4,8%) et le milieu rural (4,6%). 72 Dakar 5,3 3 80,4 18,8 Ziguinchor 9,1 11,3 72,7 25,4 Diourbel 5 5,2 83,7 13 2,8 Saint-Louis 7,4 6,'t 17,6 -~ 19,9 6,1 Region Tambacounda Kliolack "'% 5~2 Thies 3 Louga 4;3 Fatick 1,5 8 77,8 21 Kolda 8,1 13,1 61,9 36,8 Milieu de Urbain 5,8 residence <it Rural ~' 5,5 otal 5,6 74,1 24,1 4,2 Recommandation : • ameliorer }'hygiene de l'environnement; • accentuer la sensibilisation des populations sur !'utilisation de la TRO ;. • developper un programme d'eau et d'assainissement au plan national. I 73 4. INFECTIONS RESPIRATOIRES AlGUES 4.1. Rappel de l'objectif TI s' agit de reduire du tiers les de~es dus aux infections respiratoires aigues (IRA) chez les enfants de moins de 5 ans. Les indicateurs retenus pour mesurer cet objectif soot : · • le nombre· annuel de deces des enfants de moins de cinq ans dus aux infections respiratoires aigues ; • la proportion d'enfants ages de 0 a 59 mois qui avaient des infections respiratoires aigues durant les 2 demieres semaines et qui s' etaient rend us a une structure de sante appropriee. 4.2. Niveau des indicateurs Pour mesurer les infections respiratoires aigues, 1' enquete MICS 2000 s' est interessee a la fois aux signes cliniques et aux infrastructures sanitaires appropriees de consultation. n en resulte qu'une proportion de 6,6% d'enfants de 0 a 59 mois a ete declaree atteinte d'une infection respiratoire aigue au cours des deux demieres semaines precedant 1' enquete. Ce taux de prevalence a baisse entre 1992 et 2000. nest passe de 14% a 6,6%, soit une baisse de 7,4 points. La prevalence s'est accentuee dans la region de Kaolack, qui enregistre 13% d'enfants atteints, suivie de Fatick (7%), Kolda (6,9%), Ziguinchor (6,9%). Les proportions d'infections respiratoires aigues les plus faibles soot observees dans les regions de Saint-Louis (5% ), Thies (4,5%) et Louga (3,9%). La prise en charge se fait generalement par des formations sanitaires : hopitaux (3, 1 o/~)·, centres de sante (3,4%), postes de sante (18%), cases de sante (2,4%). Les autres foumisseurs de ~ · . services de sante comme les guerisseurs representent 9,8%. Ainsi la prise en charge par le systeme sanitaire formel est de 26,7%. L' analyse revele des disparites regionales, les regions de Ziguinchor et de Thies enregistrent respectivement des taux adequats de frequentation des services de sante de 40,4% et 38,2%, tandis que Ies taux les plus faibles sont observes dans les regions de Diourbel (10,9%) et de Fatick (15,2%). 74 rrableau 60'!·P·.·. ource. ntage d'enfants de mo·i·QS de········· 5 ans ayant eu des lnfections rf!Spiratoir.+.i:··· ~ . .a~•-- i!rJbt urant . l.es . dernie~es semaines et dont les infections ont ete traitees. par les JominisseurS d,e. s,erv e se{gQ:Ia @ region . ¥ . ••• . A: '* . L;x JF' · . , ' ""'" •. A eu un A~ent ~ -~;;. . • ~~r,,., ·:·' ;:.t:,l-sf~ ~A~ ~ probleme Centre d'infection Hopitill de sante respiratojre . " ·H*' I ill aigue Dabr 5,4 6,3 51;8 - 1 Ziguinchor 6,9 6,7 4 2)"' Diourbel 6,6 1,7 '1.7 Saint-Louis 5 4 1,9 3,6 8,4 Kaolack 13,2 1,2 1,9 Thies 4,5 3,6 4,9 It Lou_g~ 3,9 5 7,8 Fatick 7 1n 0 ~ ' Kolda 6,9 0 1,8 Total #til 3,] .C\'•~:t.~ 4.3. Analyse selon l'age et le sexe Case de • '''lf Foumisseur Dispensaire/poste Clinique Medecin de sante, •· " Autr~s s~rvice de SMI pri~e de sante '::. ;>: '· { "' ·sante sante du ? .tf. ~· village I· '11,1 ' 30,5" 'f• .b 16,9 1,5 0 o· 0' 24,7 5,1 0 0 0 6,6 40,4 " 1\1 ., . 7,2 2 0 0 0 20,6 10,9 19,9 3,6 0 0 0 1,9 29,4 23 4,3 0 0 :w O 20 35,9s~. 17,9 2,1 0 0 0 7,2 23,2 25!3 %: 2,1 !i 0 . 2 •. 2 0 ' 1,5 38,2 11,9 0 0 0 0 5,3 24,7 12,5 1,5 0 0 0 16,8 15,1 26,4 0 3,6 0 0 9,4 28,1 'i'llt. 18.~ *'"' 2,10P 0,3 ~ q\~% ,0Q 4%?•8 > 26,7.~ La tranche d'age de 6 a 11 mois est Ia plus vulnerable aux infections respiratoires aigues avec 8,8%, contre 5,5% pour les enfants de 48 a 59 mois. La prevalence chez les filles et les garc;:ons souffrant d'infection respiratoire aigue est sensiblement la meme (6,4% et 6,8%). Cependant, les prestataires de sante rec;oivent plus de garc;ons (29,9%) que de filles (23%). ,, I 75 4.4. Milieu de residence La ·prevalence des IRA est de 4,4% en zone urbaine et de 7% en zone rurale. Concernant la prise en charge, elle est de 45,9% en milieu urbain et 19,5% en milieu rural. Ces resultats montrent des disparid~· entre le milieu urbain et le milieu rural. 4.5. Niveau d~instruction Le niveau d'instruction de la mere a une incidence sur le taux de prevalence. En effet, le taux enregistre est d'autant plus faible que le niveau d'education de la mere est eleve (4,9% des meres ont effectue des etudes secondaires, 5,4% des etudes prirr\aires, 6,7% ne sont pas instruites). Toutefois, il est note que le taux est plus eleve chez les enfants issus de meres ayant suivi un programme d'education non formel (9,8%) que ceux issus de meres non instruites (6,7%). Les_1resultats de l'enquete revelent que les enfants issus de meres ayant un niveau d'instruction <;fu secondaire ou plus sont couverts par un taux de traitement de 41,5% par les foumisseurs de services de sante, contre 34% pour les enfants issus de meres du niveau primaire, 19,7% pour.les enfants issus de meres ayant sui vi un programme d' education non formelle, et 25,1% pour ceux des meres sans aucune instruction. - - - - -- 7 6 ~abteau 63: ~~ur··.centage d'enfan . ts 'd~;-moiiis ae 5 ans ayaut eu des .iij,f:,c. tij. 'Pl!SJ:"tspiratoires aigue~··· . lirantles · dernieres semaines et 9ui ont ete traites par les fourn~~=~urs de services de sante se o iveau d'instruction de Ia mere · ·• • Aun Agent '" probleme Centre Dispensaire/ Case de Clini- Medecin Fournisseur d'infection Hopi tal de poste de de sante, : que prive, Autres service de., respiratoire sante, sante,, sante, du SMI sante, aigue village !Autun 6,7 1,7 3,6 18,1 1,8 '0,4 0,3 0 tO 25,1 IPrimaire 5,4 9,2 3,6 18,7 3,2 0 0 0 13,7 34 Niveau ~econdaire d'educa ~tplus 4,9 11,9 0 26,4 3,2 0 0 0 0 41,5 -tion de !Program- a mere !me non forme! 9,8 2,3 0 15 2,4 0 0 0 7,1 19,7 INe sait pas 4,1 0 71,_1 0 0 lt.; 0 0 0 0 . ;!' 71,1 Total 6,6 ~ I 2,4 18,3 2,1 0,3 0,2 0 9,8 26,7 Recommandations : • sensibiliser les populations sur Ia gravite des problemes respiratoires et sur Ia necessite de se referer aux services de sante appropries; • integrer !'education sanitaire dans les programmes d'education non formelle; • etudier les relations possibles entre l'etat nutritionnel et les infections respiratoires aigues. 5. GESTION INTEGREE DES MALADIES DE L'ENFANCE Deux aspects ont ete examines au cours de l'enquete: a savoir le traitement des maladies a domicile (infection respiratoire, paludisme, rougeole, malnutrition, diarrhee) et Ia connaissance des symptomes pour chercher Jes soins. 5.1. Traitement des maladies a domicile L'indicateur retenu est Ia proportion d'enfants ages de 0 a 59 mois qui etaient malades durant les 2 dernieres semaines et qui avaient re<;u davantage de liquide et d'aliments (y compris le lait) sans interruption. Le taux observe est de 29,8%. 5.1.1. Analyse selon le sexe L'analyse par sexe montre que 30,5% d'enfants de sexe masculin et 29,1% de sexe feminin ont re<;u davantage de liquide tout en continuant a manger. 77 5.1. 2. Analyse selon Ia region La region de Diourbel a un pourcentage plus eleve d'enfants ayant re<;u un traitement approprie (37,2%), suivie de Kaolack (34,6%). La region de Louga est a 16,9%. Les autres regions gravitent autour de la moyenne nationale. 5.1.3. Analyse selon le milieu de residence ll n'existe pas de difference notoire entre le milieu rural et le milieu urbain. Les proportions d'enfants ayant re<;u un traitement approprie lors de leurs maladies sont respectivement de 30,9% pour le milieu urbain et 28,4% pour le milieu rural. - - - - -- 78 5.1.4. Analyse selon l'age L' analyse par age ne decele pas de gran des differences sauf pour les enfants de moins de 6 mois ou le pourcentage d'enfants malades ayant rec;u un traitement approprie est de 17,5%. 5. 1.5. Analyse selon le niveau d'instruction des meres . ~ . t . ·. Le pourcentage des enfants de 0-59 mois malades durant les deux dernieres semaines, ayant . ~.\). rec;u davantage de liquide tout en continuant a manger, et qui sont issus 'de meres sans aucune instruction, est de 28,3%. Le pourcentage de ceux issus de meres de niveau primaire et de niveau secondaire et plus est respectivement de 36,8% et de 30,6%. 79 5.2. Connaissance de symptomes pour chercher des soins l'indicateur retenu est Ia proportion de personnes en charge d'enfants de 0-59 mms connaissant au moins ces symptomes suivants pour chercher des soins : enfant incapable de boire ou de teter, enfant qui devient plus malade, enfant qui developpe de Ia fievre, enfant qui a une respiration rapide, enfant qui a une respiration difficile, un enfant qui a du sang dans les selles et enfant qui boit difficilement. 5.2. I. Niveau de prise en charge de l 'enfant Seuls 29,3% des personnes en charge d'enfants de 0 a 59 mois connaissent au moins 2 signes pour aller immediatement chercher des soins. Le signe le plus cite est Ia fievre avec 64,9%. Les problemes respiratoires (respiration rapide 5,3% et respiration difficile 6,4%) ne constituent presque pas de signes de recours immediat aux soins. 5.2.2. Analyse selon la region On releve quelques disparites regionales avec des pourcentages variant de 38% a Fatick, 34,9% a Ziguinchor, 18,1% a Saint-Louis, 15,2% a Louga. La fievre est le plus frequemment citee a Ziguinchor (70, 1% ), et elle se situe a 54,4% a Tambacounda et 56,7% a Saint-Louis. 80 .?.2.3. Analyse selon le milieu de residence En milieu urbain, le pourcentage de personnes en charge d'enfants ages de 0-59 m01s connaissant au moins deux signes est de 32,1 %, contre 28,1% en milieu rural. La fievre pousse plus les personnes en charge d'enfants en milieu urbain (68,7%) a conduire Jes enfants aux services sanitaires que celles du milieu rural (55,7%). Par contre, si ]'enfant devient plus malade, on observe qu'en milieu urbain 25,2% des personnes en charge d'enfants Jes conduisent aux formations sanitaires, contre 33,8% pour le milieu rural. 81 5.2.4. Analyse selon le' niveau d'instruction de la mere L'arialyse selon le niveau d'instruction de Ia mere montre que le niveau de connaissance des risques des maladies augmente sensiblemeni avec le niveau d'instruction ; 29% sans niveau d'-instruction, 32,5% de niveau primaire et 37,3% de niveau secondaire et plus. Le meme constat est obseNe en ce qui concerne I' attitude par rapport au developpement de Ia fievre. Recommandations: • sensibiliser et former davantage les meres a Ia gestion integree des maladies de l'enfance; • renforcer Ia sensibilisation des populations a Ia gravite des problemes respiratoires (respiration rapide, difficultes respiratoires) signes essentiels des infections respiratoires aigues. 6 . PALUDISME L'etude sur le paludisme est abordee a travers les deux indicateurs suivants : • proportion d'enfants ages de 0-59 mois qui ont dormi Ia nuit derniere sous une moustiquaire impregnee; • proportion d'enfants ages de 0-59 mois qui etaient malades avec de Ia fievre durant Ies 2 dernieres semaines et qui avaient re~u des medicaments anti-paludiques. 82 6.1. Utilisation des moustiquaires impregnees pour les enfants de 0-59 mois 6.1.1. Niveau d'utilisation des moustiquaires impregnees Le pourcentage d'enfants de 0-59 mois ayant dormi sous une moustiquaire impregnee est de 1 ,67%. Quant aux moustiquaires en general (impregnees ou non), le pourcentage d'utilisation pour les enfants de 0-59 mois est de 15,2%. Parmi ces enfants, 11% ont dormi sous une moustiquaire impregnee. II faut noter que 84,5% des enfants de 0-59 mois ne dorment pas sous une moustiquaire. 6.1.2. Analyse selon la region Le niveau d'utilisation de moustiquaires impregnees pour les enfants ages de 0-59 mois est faible dans toutes les regions. En effet, les proportions varient de 5,98% a Saint-Louis a 0,28% a Thies. L \utilisation de moustiquaires en general (impregnees ou non) pour les enfants de 0-59 mois a atteint des proportions plus elevees, variant de 46,4% a Ziguinchor a 3,9% a Diourbel. Et, parmi ceux-la, le pourcentage d'utilisation de moustiquaires impregnees varie de 34,9% a Louga a 5,7% a Dakar. 83 6.1.3. seton le milieu de residence Le pourcentage d'enfants de 0-59 mois ayant dormi sous moustiquaires impregnees est plus eleve en zone urbaine (3,19%) qu'en zone rurale (1,12%). Le taux d'utilisation' des moustiquaires impregnees ou non est plus-elevee en zone urbaine (23,3%) qu'en zone rurale (12,7%) pour Ies enfants de 0-59 mois. Parmi ces enfants, le pourcentage utilisant des moustiquaires impregnees est respectivement de 13,7% en milieu urbain et 8,8% en milieu rural. 6. 1 .4. Analyse seton l' age de l' enfant L'utiljsation de moustiquaires impregnees ou non est plus frequente chez les enfants de inoins de 6 mois (22,8%) qu'au-dela ou Je taux tourne autour de 14%. 6.2. Utilisation d'anti-paludeen 6.2.1. Niveau d'utilisation Un peu plus d'un enfant sur trois (36,2%) ont re~u un traitement anti-paludeen durant les deux dernieres semaines precectant l'enquete. Celle-ci revele que Ia chloroquine, avec 39,9%, reste encore Ia principale molecule utilisee pour le traitement du paludisme. Par ailleurs, il faut noter le reflexe d'utilisation d'antipyretique tel que Je paracetamol ou l'aspirine avec 49,2%. 6.2.2. Analyse selon La region Ce sont les enfants de Dakar (56,3%) et de Ziguinchor (49,6%) qui ont re~u le plus de traitements anti-paludeens, sui vis de ceux de Thies, avec 38,1 %, et de Kolda (38,0% ). Kaolack et Tambacounda sont en retrait avec respectivement 21,3% et 25,6%. 6.2.3. Analyse selon le milieu de residence L'utilisation d'anti-paludeens est doublement plus marquee en zone urbaine qu'en zone rurale. En effet, le pourcentage est respectivement de 49% et 23,3% 84 , :fabl~api!73,i:, Poorcentagef3 1ei.fantlae. rrroiruiide 5' ans souffrllntl'le fiet're d\lrant le8 ~de~:!ierts' f@j . ::.!' . ~~~~ <!X@; '\ I ' semaines etqui ont ete traites avec un al}ti-paludeeiL x~ T c0 ,.,,, IN ·A eti"Ja 01 Anti·palud~n utilise fievxe c@l¥ ·¥!t y*$G ··t;~ . ___ ,_._ - . durantles ''·~{ ~ ,~,- Cbroroquine Anti· ,q: Paracet~mol Fansidar Autres Ne saitpas paludeen dernieres /Aspirlne !Nivaquine h approprie semaines Sexe jMasculin 21,9 48 - 34,4 0,6 19,5 4,3 34,9 IFeminin 19;2 50,4 37,5 0,3 18,7 4; 37,6 Dakar - 162 , - 42 55 1- 1.~ - 34,6& ~ 4,6 56,3 Ziguinchor 4f 20,6 58,4 49,6 1,4 22,2 1,6 49,6 Diourbel 24,9 48 - 33,2 0,9 21,4 3 33,7 1 Shint~touis 15;8 47,2 35,1 ~;- '* 0 11,7 5,1 35,1 Region Tambacounda 31,7 45,3 25,6 0,3 14,7 7,2 25,6 Kaolack 27,9 58,3 21 0,3 13,3 5,1 21,3 Tliies 15,1 48 38,9 0 20,6 5,5 38,9 wouga 10,1 44,1 @9 26,2 ',0 11, I 0 26,2 Fatick 24,7 54,5 33,4 0 15,1 2,6 33,4 Kolda" 26,9 44,5' 38 0 13,7 2 38 Milieu de Urbain 15,1 55,9 49 0 26,6 4,3 49 !residence Rural 26,9 43,6 23,3 0,3 14,2 5,6 23,3 < 6 mois 18,1 29,3 35,5 0,4 16,8 3,2 35,5 o:-11 mois 24,2 41,5 37,4 ,o :& 24.,3 4,7 37,4 !Age 12-23 mois 22,1 45,9 39,8 0 20,9 4, l 39,8 24-35 mois 22;6 50,9 36,2 0,6 "' 20,9 iA 5 36,6 36-47 mois 18,8 55,6 34,1 1,6 16,9 4,2 35 ,5 48-59 mois 17,3 61 ,2 31 ,9 0,2 14,8 3,4 31,9 Aucun 20,3 49,7 32,5 0,6 15,3 4,1 33 ~iveau Primaire 18,8 49,3A 48,6 %1 0 H 33,8 T;2 48,6 ~'educa- Secondaire et tion de Ia plus 14,1 35,2 47,3 0 42,9 2,2 47,3 ~ere Programme 38;§ t 38,3 n.bn forme! 38,1 53,8 0,5 14,4 0,6 Ne sait pas 29,8 15,8 50 0 46,1 3,9 50 [rota I 20,5 49,2 35,9 0,5 19 4,2 a 36,2 6.2.4. Analyse selon l 'age de la mere L'enquete revele que les enfants presentant de la fievre, et dont les meres appartiennent a Ia tranche d' age 40-44 ans, sont moins bien traites avec un anti-paludeen approprie (22, 1% ). Les jeunes meres de moins de 20 ans utilisent plus d'anti-paludeens pour le traitement de leurs enfants en 2000 (33,7%) qu'un 1996 (18%). 6.2.5. Analyse selon le niveau d'instruction de Ia mere La prevalence de la fievre chez les enfants de meres sans instruction reste encore Ia plus elevee (20,3%) malgre la baisse observee dans !'evaluation a mi-parcours de 1996 (29%). Celle-ci % 85 est plus faible chez les enfants des femmes instruites avec, respectivement, 18,8% pour celles de niveau primaire et 14,1% pour celles de niveau secondaire et plus. Cela traduit Ia tendance a la baisse observee en 1996 qui etait, respectivement, de 22%, pour le niveau primaire, et 21% pour le niveau secondaire et plus. Le traitement approprie par anti-paludeen est plus respecte par les meres de niveau d'instruction primaire (48,6%) et de niveau secondaire et plus (47,3%) que par celles sans instruction (33% ). Recommandations : • poursuivre Ia sensibilisation pour Ia prise en charge a domicile du traitement du paludisme ; • assurer Ia disponibilite et l'accessibilite des medicaments anti-paludeens; • mettre en place un systeme de production et de distribution de moustiquaires impregnees ; • renforcer les activites d'IEC dans Ia lutte contre le paludisme. Sensibilisation contre le SIDA VACCINATION DROIT$ Df L 'ENFAnT SCOURISAT1011JES nvo SlDA EHYIHONNEMEttr lSSAINlSSEMEif ·HYGIENE lLLAir£1lN7 MAfERN~t PAMA.tNAGE TAUBE 86 87 CHAPITREX VIH/SIDA L'objet de ce chapitre est de fournir des informations pour aider les ~!responsables de programmes et les decideurs a planifier des programmes plus efficaces de prevention de !'infection du Vlli. Ainsi, l'etude portant sur le Vlli I SIDA est abordee a travers les indicateurs suivants : • proportion des femmes qui ont cite correctement les trois principaux moyens pour eviter !'infection du Vlli; • proportion des femmes qui ont identifie correctement deux principales conceptions erronees sur le Vlli I SIDA ; • proportion des femmes qui ont identifie correctement des moyens de transmission du Vlli de la mere a !'enfant; • proportio~ des femmes ayant exprime une attitude discriminatoire vis-a-vis des femmes sur le Vlli I SIDA ; • proportion des femmes qui connaissent un endroit ou elles peuvent aller faire un test du Vlli; • proportion des femmes qui ont ete testees pour le Vlli. 1. CONNAISSANCE DES PRINCIPAUX MOYENS POUR EVITER L'INFECTION DU SIDA L'enquete revele que 72,9% des femmes ont entendu parler du SIDA. Au niveau regional, le taux le plus eleve se situe a 80,3% pour Louga, suivi de Diourbel (77,4%), Dakar (76,8%) et Thies (76,1%). Le taux le plus faible a ete enregistre a Kolda (54,8%). On note que 76,3% des femmes interrogees en milieu urbain declarent avoir entendu parler du SIDA contre 70,2% en milieu rural. 2. CONNAISSANCE DES PRINCIP AUX MOYENS 2.1. Niveau de connaissance des principaux moyens chez les femmes de 15-49 ans L'enquete revele que 37% des femmes de 15-49 ans declarent conna1tre 2 moye'ns permettant d'eviter !'infection du Vlli. Les reponses obtenues donnent les resultats suivants : rester fidele a un seul partenaire sexuel qui n'est pas infecte (53,6% des femmes), utiliser un condom a chaque rapport sexuel (39,2%). n faut relever cependant que 44,1% des femmes enquetees declarent ne connaltre aucun moyen permettant d'eviter !'infection du Vlli. 88 2.2. Zone de residence Au niveau regional, Thies a le taux le plus eleve avec 49,4% des femmes enquetees qui declarent connaltre les deux moyens de protection. Le taux le plus faible est enregistre a Kolda (14,1%). La proportion de femmes ne connaissant aucun moyen depasse plus de 50% dans Jes regions de Kolda (74,2%), Tambacounda (63,6%), Kaolack (53,3%), Ziguinchor (54,8%) et Saint-Louis (52,4%). C'est a Dakar que !'on trouve Je moins de femmes qui ne connaissent aucun moyen de prevention contre !'infection du VIH avec 33,2%. L'enquete a montre que seuls 46,8% des femmes, en milieu urbain, et 29%, en milieu rural, connaissent les deux moyens de protection. L'enquete fait observer egalement que 51,8% des femmes en milieu rural et 34,7% en milieu urbain ne c.onnaissent aucun moyen de protection. conilaissan~~ de moyens de prevention du Vlli selon:Ja zone ae ''resid vous entendu pa;ii du sida 76,8 62,8 77,4 72,9 4& 67,5 70,2 'Z!i, 1 80,3 71,4 Ayant un seul partenaire fidele ~pi n'es~,p~~ infecte · 44,8 65,3 63,9 47,9 2.3 Niveau d'instruction de Ia femme 14,1 ~6.8 29 66,8 33,2 54,8 37,7 52,4 63,6 53,3 33,3, 35,5 49,7 74,2 Le niveau d'instruction influe sur Ia connaissance des deux moyens de prevention de !'infection du VIH. Les resultats donnent 31% pour les femmes n'ayant aucun niveau d'instruction, 46,5% pour celles qui ont le niveau d'instruction du primaire et 57,1% pour celles de niveau secondaire et plus. Les pourcentages de femmes qui ne connaissent aucun moyen sont: 49,9% pour celles qui n'ont aucune instruction, 35,6% pour les femmes de niveau d'instruction du primaire, 29,2% pour Ies femmes du niveau secondaire et plus. 3. CONNAISSANCE DES PRINCIPAUX MOYENS DE PREVENTION DE LA TRANSMISSION DU Vlli CHEZ LES ADOLESCENTES DE 15-19 ANS 89 L' enquete revele que 24% des adolescentes de 15-19 ans connaissent les trois moyens de prevention contre la transmission du Vlli : rester fidele a un seul partenaire sexuel non infecte (45,1 %) ; !'utilisation du condom a chaque rapport sexuel (34,8%) et I' abstinence sexuel (32,5%). II faut noter que 52,3 % des adolescentes declarent ne connaitre aucun moyen de prevention contre le Sida. Au niveau regional, Louga ale taux le plus eleve d'adolescentes connaissant les 3 moyens de prevention avec 37% sui vi de Thies (34,7% ). Le taux le plus faible est enregistre a Kolda (9,9% ). Les adolescentes du milieu urbain (29,5%) connaissent plus les 3 moyens de prevention que celles du milieu rural (19,2%): Region Milieu de residence Niveau d'education de Ia femme --- --- 90 4. IDENTIFICATION DES CONCEPTIONS ERRONEES SUR LE VIH/SIDA 4.1. Niveau de connaissance des conceptions erronees L'enquete revele que seuls 14% des femmes declarent connaitre les trois conceptions erronees sur le Vlli/SIDA. Une proportion de 48,6% des femmes pense que le SIDA peut etre transmis par des moyens surnaturels, 24,5%, par des piqures de moustiques, et 39,4% des femmes declarent qu'une personne apparemment en bonne sante ne peut pas etre infectee. n faut noter que 41,3% des femmes enquetees declarent ne pouvoir identifier aucune conception erronee sur le Vlli I SID A. 4.2. Zone de residence Au plan regional, Dakar ale taux le plus eleve avec 23,6% des femmes qui ont identifie les trois conceptions erronees sur le Vlli/SIDA. Le taux le plus faible est enregistre a Kolda avec 3,4% . . Dans les regions de Kolda (72,8%), Tambacounda (58,8%), Ziguinchor (54,7%) et Fatick (50,5%), la proportion de femmes ne connaissant aucun moyen depasse plus de 50%. Les taux les plus faibles se situent a Thies (29,3%) et Dakar (29,6%). Par ailleurs 19,9% des femmes en milieu urbain, et 6,3%, en milieu rural, connaissent les trois conceptions erronees sur le Vlli/SIDA. L'enquete etablit que 49,5% des femmes, en milieu rural, et 33%, en milieu urbain, declarent ne pouvoir identifier aucune conception erronee sur le Vlli/SIDA. 4.3. Niveau d'instruction de Ia femme · Le niveau d'instruction influe de maniere tres significative sur !'identification des trois conceptions erronees sur le Vlli/SIDA. Les resultats l'indiquent pour 8,3% des femmes n'ayant aucun niveau d'instruction, pour 19% de celles qui ont le niveau primaire, et 40% de celles de niveau secondaire et plus. Les pourcentages de femmes qui declarent ne pouvoir identifier aucune conception erronee sur le Vlli/SIDA sont de 47,4%, pour celles qui n'ont aucune instruction, 32,2%, pour les femmes de niveau d'instruction du primaire, et 25% pour les femmes du niveau secondaire et plus. z SIDA 'bl'lisation sur e Sensl 91 "' ., . f(f !Iii> ' Table 77 : Pourcentage de femmes ageeS'de 15-49 qui out correctement i ~otitic des conceptions erroneey sur le VIH/SIDA Conna!t toutes Connait au moins une Ne peut identifier les 3 conceptions conceptjpn erronee correctement aucune ' erroneesw, WP v! Jii 1 (;conception erronee " J)akat: 23,6 70,4 if 29,6 . :Ziguinchor 10,2 ~3 54,7 Diourbel 6,6 61,1 38,9 Saint-Louis _9,7 514 - 48,6 T_~bacounda . ' 5,8 ¥"'"" _(;1,1,2 ""'*' 58,8 }i'" In Region Kaolack 7_,4 51 ,9 . 48, 1 Thies 19 70,7 29,3 ._.ouga 14.7~ - fil_,6 32,4 ·x Fa tick !k . S ,'ffi 59 w:t\ ~ 49,5 0; . .% so,s ., Kolda - - 3,4 - -- 21,2 - 72,8 [Milieu de Urbain ~!C 199 67 33 !residence Rural 6,1 _ 50,5 42,5 15-19 i!.d!fu·· · L .s . .L u.s ~0,7 '49,3 [ii$1' i$ 20-24 17 62,5 37,5 75-29 . §ii!. 15 9 " 64,6 . ¥Few 35,4 " ~ge 30-34 L4,7_ 61,5 38,5 35-39 14 6 w 63,3 " 36,7 ,;. . .Y If¥~ ~0-44 13,3 ~59,1 1- 40,9~ @ ~5-49 w;1: I·' 9,8 5;2,Q 1 1!~~ 47,8 ""', !Aucun 8_,3 52,6 47,4 INiveau IPrimaire n> ' 19 '67,8 32,2 &'. y ~'instruction de ~econdair~et plus 1-- 40_ - ~ 25 a femme IJ?rogra~ ~Qb formet,M g ' . ~~,.$ ',!!,. w l){t 1 ·1~! M:s,;'?tOlliJ ·~ INe sait pas 19,1 48_,3 51,7 ~ fro tal 2 14 58,7 41,3 5. IDENTIFICATION CORRECTE DES MOYENS DE TRANSMISSION DU Vll-1 DE LA , MERE A SON ENFANT. 5.1. Niveau d'identification correcte des moyens de transmission du VIH de Ia mere a son enfant. 92 L' enquete revele que 34,9% des femmes declare connaltre les trois moyens de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. Une proportion de 48,4% des femmes declarent que le SIDA peut etre transmis durant la grossesse, (43,8%), durant ]'accouchement, et 38,7% a travers le lait maternel. II faut noter que 50,3% des femmes enquetees declarent ne connaltre aucun moyen de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. 5.2. Zone de residence Au plan regional, Louga revele un taux de 47% de celles qui declarent connaltre les trois moyens de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. Le taux le plus faible est enregistre a Kolda avec 19,8%. Dans les sept regions de Kolda (72,3%), de Tambacounda (68,4%), de Kaolack (59,6%), de Saint-Louis (57,3%), de Fatick (56,7%), de Ziguinchor 555,9%) et de Diourbel (50,3% ), Ia proportion des femmes ne connaissant aucun moyen de transmission du VIH/SIDA de Ia mere a I' enfant depasse plus de 50%. Le taux le plus faible se situe a Dakar (38, 1 %). L'enquete a montre que 35,4% des femmes, en milieu urb.ain, et 31,2%, en milieu rural, declarent connaltre les trois moyens de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. L'enquete etablit egalement que 59,3% des femmes, en milieu rural, et 44,6%, en milieu urbain, ne connaissent aucun moyen de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. 5.3 Niveau d'instruction de Ia femme Les resultats observes revelent que 34,6% des femmes n'ayant aucun niveau d'instruction, 39% de celles qui ont le niveau d'instruction du primaire et 31,5% de celles de niveau secondaire et plus declarent connaltre les trois moyens de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a !'enfant. Parmi les femmes qui declarent ne connaltre aucun moyen de transmission du Vll-1/SIDA de Ia mere a )'enfant, les pourcentages observes sont de 55,8%, pour celles qui n'ont aucune instruction, 41%, pour les femmes de niveau d'instruction du primaire, 32,8% pour les femmes de niveau secondaire et plus. 93 Tableau78 : Pourcentage defemmesagees de •l5-49 a·ns 9ui ont correctement q'<~. identitledes mo:r~ns de transmission du VIHISIDA de larmere a J~enfant <~i !Region Milieu de esidence !Age INiveau Dakar lziguinchor IDiourbel Saint-Louis ~ambacounaa~ '' Kaolack ~hies Fa tick Kolda ~r!3ain !Rural 15-19 j20-24 j25-29 30-34 35-:39 ~0-44 ~5-49 [Aucun IPrimaire Connaissant que leSIDA pel,lt etre tninsmis de Ia mere a !'enfant 62,1 45 50,4 43,8 33,1 4.Q,9 56,2 56,4 43 ,9 28,2 56,3 41 ,5 43,8 52,5 55,9 52 53,8 49,5 48,5 44,9 59,3 Durant Ia grosse sse 61,1 41,6 48,4 41,7 29, l 38 55, l 54,3 42,2 26 54,1 39 41,6 50,4 54,3 49,8 52,2 48,1 47,3 42,9 58 Durant !'accouchement 54,9 35,3 43,9 39,6 26,2 33 2 50,9 52,2 37,9 22,9 47,6 35 ,9 36,7 46,3 48,8 45,4 47,6 44, 1 43,4 39,4 51 ,3 A travers Connalt le lait tous les 3 maternel moyens 42,3 34,6 42,9 35,4 26,9 34 45 50,6 35,7 23 ,9 40,6 35 33 ,9 39,1 42,7 38 ,9 42,7 g: 39,2 40,3 38, I 43,2 38,9 28,2 38 . 5 33 ,3 22,2'' 28,1 42 47 32,1 19,8 35,4 29,4 35 38,8 35, I 39,4 36,2 36,9 34,6 39 Ne connalt aucun moyen spccifiquc 38, l 55 9 50,3 57,3 68,4 59 6 44 44 L 56,7 72.3 44,6 . 59,3 56,6 44,5 48,7 46,9 50,8 52,1 55.8 41 d 'instruction de Ia femme !secondaire et plus IPrognimme rion wormel 67,4 65,4 59,1 35,2 31,5 32 ,S 43,9 40,5 35,7 34,9 28,2 56,8 Ne sait pas 33,5 32,2 28,9 28,8 26,4 67,8 Total i; . 48,4 43,8 38,7 ,, 34,9 50,3 6. ATTITUDES DISCRIMINATOIRES VIS-A-VIS DES PERSONNES ATTEINTES PARLE VIHISIDA L'enquete revele que 48% des femmes sont d'accord avec au moms une des mesures discriminatoires envers des personnes atteintes par le VIR/SIDA. Ces mesures discriminatoires se refletent dans les comportements suivants : • une proportion de 20,5% pense que les femmes peuvent etre infectees par le VIR en partageant le meme repas avec une personne atteinte de SIDA ; • une proportion de 21,3% pense que les femmes peuvent etre infectees par le VIR en partageant le meme lit avec une personne atteinte de SIDA ; • une proportion de 28,2% pense que les femmes peuvent etre infectees par Ie VIH en partageant la meme serviette avec une personne atteinte de SIDA ; 94 • une proportion de 28,3% pense qu'une personne infectee ou atteinte de SIDA ne doit pas etre en contact avec un enfant. 7. CONNAISSANCE D'UN ENDROIT POUR FAIRE LE TEST DU SIDA Les resultats de l'enquete montrent que 23,3% des femmes de 15-49 ans connaissent un endroit ou elles peuvent aller faire le test du SIDA. 8. TEST SUR LE VIH/SIDA L'enquete revele qu'une faible proportion de femmes (3,9%) a subi le test du VIH/SIDA; 63,8% de ces femmes ont ete informees des resultats du test. Recommandations : + favoriser !'implantation de centres de test du SIDA dans les principaux centres urbains; + sensibiliser Jes populations sur Jes moyens de preventions et les modes de transmission du VIH/SIDA; 95 + Iutter contre les considerations erronees sur le VIH/SIDA et les attitudes discriminatoires envers Jes malades du SIDA. <11111111 Consultations Prenatales 97 CHAPITREXI SANTE REPRODUCTIVE L'objet de ce chapitre est relatif aux informations sur la sante de la mere et du nouveau-ne. Les domaines abordes concernent !'utilisation de la contraception, les soins prenatals et !'assistance durant l' accouchement. 1. CONTRACEPTION 1.1. Rappel de l'objectif n s'agit de faire acceder tous les couples aux informations et services permettant de prevenir les grossesses qui sont trop precoces, trop rapprochees, trop tardives, ou trop nombreuses. L' indicateur retenu est Ia proportion des femmes de 15-49 ans qui utilisent, ou dont le partenaire utilise, une methode contraceptive (moderne ou traditionnelle) 1.2. Utilisation de methodes contraceptives 1.2.1. Niveau d'utilisation L'ESIS 1999/2000 revele que le niveau d'utilisation des methodes contraceptives (toutes confondues), est de 9% pour toutes les femmes de 15-49 ans. L'utilisation exclusive des methodes modernes couvre un taux de 7,1% pour toutes les femmes. La pilule et le condom representent respectivement 2,5% et 1,3% pour toutes les femmes de la tranche d'age annoncee. Pour les femmes mariees, le taux d'utilisation de methodes contraceptives est de 10,5 %pour toutes les methodes, et 8,2% pour les methodes modernes. Ce taux est, respectivement, de 3,2% et 0,7% pour la pilule et le condom. 1.2.2. Analyse selon !'age de !a femme Quel que soit le statut matrimonial, l'ESIS revele que le taux d'utilisation de toutes les methodes est plus eleve dans Ia tranche d'age 40-44 ans (environ 14% pour toutes .]es methodes et 11% pour les methodes modernes). On peut observer que parmi toutes les femmes, celles de Ia tranche d'age 30-34 ans utilisent le plus la pilule, alors que celles de Ia tranche d'age 20-24 ans privilegient le condom. 98 1 .2.3. Analyse selon le milieu de residence On observe que de )'ensemble des femmes, celles issues du milieu urbain ont des taux d'utilisation de methodes contraceptives plus eleves que celles du milieu rural : 14,9% contre 4,4% pour toutes les methodes, 18,I% contre 3,2% pour les methodes modernes, 4,3% contre I% pour la pilule, 2% contre 0.7% pour le condom. 1. 2.4. Analyse selon Ia region L' analyse regionale fait ressortir des disparites importantes. Pour toutes les femmes, le taux d'utilisation de toutes les methodes contraceptives est plus eleve a Ziguinchor (18, 1%) sui vie de Dakar (14,7%). Les regions de Diourbel, (3,9%), et Louga, avec (5,3%), ont les taux d'utilisation les plus faibles pour toutes les methodes contraceptives. On constate que la pilule est plus utilisee a Saint-Louis, (4,6%), suivie de Dakar, (4,4%). Quant au condom, il est davantage utilise a Ziguinchor (5,9%), suivie de Dakar, (2%). Pour les femmes mariees, I' analyse regionale montre que Dakar (23, I%) et Ziguinchor (13,1%) ont les taux d'utilisation de toutes les methodes contraceptives les plus eleves. On remarque que les femmes de Diourbel (4,3%) et de Tambacounda (5,8%) ont les taux les plus bas d'utilisation de toutes les methodes contraceptives. En ce qlli concerne )'utilisation de la pilule, Dakar (7,5%) et Saint-Louis (6,1%) ont les taux les plus eleves. Les regions de Kaolack (1,1%) et Diourbel (1,2%) utilisent le moins Ia pilule. Quant a )'utilisation du condom, Dakar et Thies presentent un taux de 1 ,2%, alors que Louga, Fatick et Di 'urbel, avec Ie meme taux de 0,1 %, utilisent le moins cette methode. 99 ~~~ iW'''''Vif : )'"" 'il "'"' ) ~,~it { ' ]!~"'*" rrableau 81 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans (toutes Ies femmes et les femmes mariees) qui utilisent actuellement une methode contraceptive seton certaines caracteristiques socio-demographiques ,, Toutes les feriunes I Femmes mariees Toutcs lcs Methodes Pilule Condom Toutes les Methodes Pilule Condom methodes modernes methodes modernes Dakar . 114,7 11,8 4,4 2,0 '23,1 18,6 7,5 1,2 Ziguinchor 18,1 15,1 2,0 5,9 13, I 9,7 2,6 1,1 Dio'urbel 3,9 3,0 0,9 , 0,3 , 4,3 3;13 1,2 "' 0,1 !Saint-Louis 10,1 8,1 4,6 0,7 12,9 11,2 6,1 0,5 Region lfambacounda 5,5 4,3 1,2 0,3 5,8 4,6 1 ,4' 0,3 Kaolack 5,9 4,8 1,2 1,0 6,5 5,1 1,1 0,9 Thies 9,3 6,5 2,6 H 1,3 13,0 9,1 4,0 1,2 Louga - 5,3 4,1 - 1,2 0,2 6,2 4,6 1,6 0,0 Fatick 6;2 , 4,Q 1,1 0,1 ' 7,9 5,1 1,4 0,1 Kolda 6,6 5,4 1,7 1,4 6,1 5, I 1,7 1,0 Milieu de Urbain 14,9 12,1 4,3 2,0 21,8 17,5 7,0' 1,4 esideuce Rural 4,4 3,2 1,0 0,7 4,6 3,3 1,2 0,4 15-19 2,3 1,7 0,2 1, 1 3,1 1,8 0,6 0,6 20-24 8,0 6,4 1,8 2,4 8,5 6,4 2,) 1,5 25-29 ] 0,6 8,1 3,5 1,7 10,1 7,7 3,7 0,9 !Age 30-34 12,2 9,9 4,8 0,9 12,0 9,9 4,8 0,8 35-39 12,8 10,3 3,8 0,5 13,0 10,6 4,0 0,4 40-44 14, 1 11,2 3,0 0,6 14,3 II ,3 3,0 0,3 45-49 "i 11 ,2 8,6 1,7 0,3 11,0 8,2 . . 1,7 0,1 lfotal 9,0 7,1 2,5~ . I ,3 10,5 ~2 3,2 0,7 Recommandations : • renforcer !'information des populations pour une pratique plus accrue des methodes contraceptives ; • generaliser les centres de conseil pour les jeunes et les adolescents sur tout le territoire national. 2. SO INS PRENATALS ET ASSISTANCE A L' ACCOUCHEMENT 2.1. Rappel de l'objectif II s'agit de favoriser !'accession de toutes les femmes enceintes aux soins prenatals, aux soins du personnel de sante, forme pendant l'accouchement, et aux etablissements auxquels sont envoyes les cas de grossesses difficiles et d'urgences obstetriques. Deux indicateurs ont ete retenus pour cet objectif : + proportion de femmes de 15-49 ans consultees au moins une fois durant Ia grossesse par un personnel de sante qualifie ; + proportion de naissances assistees par un personnel de sante qualifie. 100 2.2. Soins prenatals 2.2.1. Niveau de l 'indicateur La proportion des femmes de 15-49 ans ayant eu une naissance durant les 12 derniers mois, et consul tees par un personnel de sante qualifie, atteint le taux de 81%. Les femmes ayant ete consultees se sont surtout adressees a des infirmieres I sages-femmes, dans 74,3% des cas, contre 2,9% pour les docteurs. En 1992 l'EDS II avait revele que 68% des femmes avaient ete consultees par une infirmiere I sage-femme et 5% par un .docteur. 2.2.2. Zone de residence En milieu urbain, 88,7% de femmes ont consulte un personnel de sante qualifie, alors qu'elles r:te sont que de 70,6% en milieu rural. Au niveau des regions, les taux de frequentation, pour les consultations d'un personnel de sante qualifie sont, respectivement, pour Dakar, de 95,3%, Thies, de 87,7%, et Ziguinchor de 87,3%. 2.2.3. Niveau d'instruction Quant au niveau d'instruction l'enquete revele pour les meres ayant un niveau d'instruction du secondaire et plus un taux 97,2%, celles qui ont le niveau du primaire un taux de 92,2%, celles ayant suivi un programme non formel un taux de 74,2%. 101 102 Graphique 09 : Distribution en pourcentage des femmes de 15-49 ans ayant eu une,paissance vivante au coors des 12 derniers mois et asistees par type de ·personnel dispensant des soins prenatals Personne 10% Autre 1% 9% Parent/ami 20% 2.3. Assistance a !'accouchement 2.3.1. Niveau de l'indicateur Docteur Sage-femme et infirmiere 48% Accoucheuse traditionnelle 10% La proportion de naissances assistees par un personnel de sante qualifie est de 59,5%. La majorite de ces naissances est assistee par une infirmiere ou une sage-femme avec un taux de 48,3%. II faut noter que 20,3% concernent des accouchements assistes a domicile. 2.3.2. Analyse selon la zone de residence Le niveau d'assistance par un personnel de sante qualifie est de 86,9% en milieu urbain contre 43% en milieu rural. Au niveau regional, on note d'importantes disparites avec des proportions d'assistance qui varient de 26,1 %, pour Tambacounda, a 93,9% pour Dakar. En dehors de Dakar, cinq . regions depassent les 50%: Ziguinchor (69,7%), Diourbel (58,9%), Saint-Louis (65, 1 %), Thies (74,7%) et Louga (50,7%). , I 103 2.3.3. Analyse selon le niveau d'instruction de La mere Le niveau d'instruction des meres influe sur leur recours a du personnel de sante qualifie au moment de l'accouchement. Les resultats donnent 52,8% pour les femmes sans instruction, 83,2% de femmes de niveau d'instruction du primaire et 93,3% pour les femmes de niveau d'instruction secondaire et plus. Recommandations : • multiplier les centres de sante equipes et renforcer le personnel de sante qualifie ; • sensibiliser les populations sur la necessite de recourir aux soins prenatals gage de sante de la mere et de l'enfant a:u moment de }'accouchement, surtout au niveau de Kaolack et Tambacounda ; • accroitre }'intervention des medecins et specialistes de sante dans -le domaine des consultations prenatales. 104 Enfant Travailleur 105 CHAPITRE XII DROITS DE L'El)lF ANT L'objectif vise est }'adhesion des populations aux principes de la Convention des Nations- Unies relative aux Droits de l'Enfant, que le Senegal a ratifiee le 31 juillet 1990. La mesure de cette adhesion s'est faite a travers }'analyse des quatre indicateurs suivants: • niveau d'enregistrement des naissances ; • situation des enfants orphelins et enfants adoptes ; • mesure du travail des enfants ; • niveau de connaissance par les populations des Droits de l'Enfant. 1. ENREGISTREMENT PES NAISSANCES , 1.1. Niveau d'enregistrement des naissances De maniere generale, on peut remarquer que la naissance de 6 enfants sur 10 est enregistree. Cependant les naissances enregistree pour les moins de 6 ans ne sont que de l'ordre de 48,8%. 1.2. Zone de residence On note une grande disparite entre les milieux urbain et rural. Dans les ~ones urbaines 3 enfants sur 4 sont enregistres, contrairement au milieu rural oil moins d'un enfant sur deux est enregistre ala naissance(46,4%). Sur le plan des enregistrements des naissances des enfants Dakar, Ziguinchor et Thies arrivent en tete. Par contre Kaolack, Tambacounda et Louga ont declare le moins d'enfants a la naissance avec des taux inferieurs ala moyenne nationale. Aucune difference selon le sexe n'est perceptible dans 1' operation de declaration de naissance 1.3. Niveau d'education II existe une correlation positive entre le niveau d'instruction de la mere et la declaration de l'enfant a la naissance. En effet, pour celles qui n'ont aucun niveau d'education, 55,4% des naissances sont declarees. Cette proportion est de 80,7%, pour celles de niveau primaire, et 85,3%, pour celles qui sont allees jusqu'au niveau secondaire. Celles qui suivent un programme d'alphahetisation realisent un pourcentage legerement inferieur a celles des femmes non instruites : • parmi les raisons avancees pour expliquer la non declaration, on evoque la distance a Tamba, Saint-Louis ct Kolda ; • la meconnaissance de I' obligation d'enregistrement est invoquee par Kaolack et Tamba; 106 • le cofit eleve de !'enregistrement est invoque par Ziguinchor, Kolda et Tamba. Recommandations : + mettre 1' accent sur 1 'enregistrement des naissances en milieu rural surtout pour les enfants de moins de 6 mois ; + appuyer la scolarisation des filles ; + developper la mise en place de systemes d'enregistrement mobiles et peu cofiteux au niveau des villages et communautes rurales ; · + supprimer l'amende pour la declaration tardive des naissances; + accentuer les campagnes de sensibilisation en milieu rural. 107 2. ORPHELINATET ADOPTION 2.1. Situation des enfants ne vivant avec aucun parent biologique 2.1.1. Niveau de l'indicateur Au Senegal 68,2% des enfants de moins de 15 ans vivent avec les deux parents (pere et mere). Une proportion de 9,6~ · d'enfants ne vit avec aucun des parents biologiques. n faut remarquer que 7,6% des enfants ne vivent avec aucun des parents meme s'ils sont tous les deux vivants. 2.1.2. Analyse selon la zone de residence La proportion d'enfants ne vivant avec aucun des parents biologiques est plus elevee en milieu urbain (11,6%) qu'en milieu rural (9,2%). Lorsque les deux parents sont vivants, Ia proportion d'enfants' ne vivant avec aucun des parents biologiques passe de 8,8% en milieu urbain a 7,1% en milieu rural. Les regions Jes plus touchees par Je phenomene des enfants ne vivant avec aucun des parents biologiques sont Ziguinchor (21,9%), Diourbel (10,3%), Saint-Louis (10,2%) et Kolda (10,2%). Lorsque les deux parents sont vivants, les proportions sont de 16,9% pour Ziguinchor, 8,2% pour Diourbel, 8, I% pour Saint-Louis et 8% pour Thies. 2.1.3 Analyse selon l' age et le sexe L'enquete revele que 14,1% d'enfants de 10 a 14 ans ne vi vent avec aucun des ;"arents biologiques, contre 4,6% des enfants ages de 5 ans. Une proportion de 10,6% des enfants ages de 10 a 14 ans qui ne vivent avec aucun des parents biologiques a deux parents vivants. Celle-ci est de 4% pour les enfants de moins de 5 ans. Selon le sexe, le taux de filles vivant separees avec les parents biologiques est plus eleve (10,6%) que celui des gar~ons ( 8,6%). Lorsque les deux parents sont vivants, Ia proportion entre les gar~ons et les filles qui vivent separees des deux parents biologiques est respectivement de 6,7% et 8,5%. 2.2. Enfants vivants avec l'un des parents biologiques Lorsque les parents ne vivent pas ensemble, le nombre d'enfants vivant avec leur mere (16,7%) est beaucoup plus eleve que celui de ceux vivant avec leur pere (1,7%). Dans ce cas, les gar~ons restent plus sou vent avec leur pere que les filles (1 ,2% ). Lorsque Jes deux parents ne vi vent .- 108 plus ensemble, on peut noter qu'il y a autant de filles (16,9%) que de gar~onF (16,4%) qu~ vivent avec leur mere. ·Pour les enfants vivant uniquement avec leur mere, 20,6% doncernent la tranche d'age 0-4 ans contre 13,3% pour ceux de 10-14 ans. Pour les enfants vivant uni:quement avec leur pere, les proportions sont de 0,7% pour les enfantsde moins de 5 ans, et 2,2% pour ceux de 10-14 . . ans. 2.3. Situation d'orphelinat Au Senegal, 5,8% des enfants sont orphelins d'un ou des deux parents. On observe les memes pourcentages de filles (5,8%) et de gar~ons (5,7%) orphelins d'un ou de deux parents. Les enfants orphelins de pere r~presentent une proportion de 3%, et ceux de mere, 0,8%. Pere Mere Les 2 seulement sont vivant vivante ivants morts ;r.{e vit.pas Un ou deux Recommandations : • assurer une protection sociale aux orphelins en situation de vulnerabilite ; • prendre en compte dans le cadre de la lutte contre la pauvrete les enfants en situation de vulnerabilite ; • mener une etude pour mieux cerner les facteurs lies a la vulnerabilite des enfants. 3. TRAY Aa DES ENFANTS 3.1. Situation des enfants travailleurs 109 La proportion d'enfants de 5 a 15 ans, qui travaillent actuellement, est de 37,6%. Ce taux est legerement plus eleve chez les gan;ons (39,4%) que chez les filles (35,7%). Les enfants travaillent plus en zone rurale qu'en zone urbaine; les proportions d'enfants travailleurs sont respectivement dans ces deux milieux de 43-,5% et 27,7%. Les regions de Thies ( 49, 5%), Fatick (48,7%), Louga (47,5%) et Kaolack (46,8%) , correspo~da~nt au bassin arachidier, enregistrent les taux les plus cleves. Par contre, les regions les moins touchees par le phenomene du travail des enfants sont respectivement Saint-Louis(23,7%), Dakar Ci6,_95%) et Ziguinchor (29,9%). ,_. On note la precocite du travail des enfants au Senegal ; 31% des enfants qui travaillent sont ages de 5 a 9 ans et 43,9% d'entre eux ont entre 10 et 15 ans. 3.2. Penibilite du travail La penibilite du travail est mesuree en fonction du nombre d'heures que !'enfant passe dans les lieux de travail. Si le volume horaire depasse 4 heures de temps par jour I' on peut penser que ce travail peut l'affecter et entrainer des perturbations sur son education, sa sante, sa survie et son developpement. Au Senegal, 11,7% des enfants travailleurs ont a effectuer des travaux domestiques de plus de quatre heures. II Y. a plus ~e filles (17 ,5%) que de gar~ons (5,7%) adonnees a des travaux domestiques de plus de 4 heures par jour de travail. La J?.hlpart des enfants qui effectuent des taches domestiques de plus de quatre heures sont .,:.:.-~ ~ ' : dans une tranche d'age entre 10 et_15 ans (17,2%). Cette proportion est de 6,1% pour les enfants de 5 a 9 ans. ' Les regions qui enregistrent les taux les plus cleves dans ce domaine sont: Kaolack (19,2 1 ; , I. Louga (15,6%), Tambacounda (14,4%) er~iourbel (13,9%). Cette proportion est plus eleVCl' CJ: milieu rural (14,4%) qu'en milieu urbain (7,2%). Pour les travaux domestiques de moins de 4 heures par jour, la tranche d'age de 5-(J " enregistre un taux de 73,5%, contre 57% pour celle des 10 a 15 ans. Les regions de Dakar(70,7%), Ziguinchor(67%), St-Louis (66,9%) et Fatick (66,7%) om lc , ·~ux les plus eleves. 110 3.3. Travail remunere S'agissant du travail remunere, il n'existe pas de difference entre les sexes. Les garc;ons (1,5%) sont aussi sollicites que les filles(l,4%). Par contre, le phenomene est moins sensible en zone rurale( 1,2%) qu'en zone urbaine(1,8%). 3.4. Travail familial L'enquete a montre que 18,3% des enfants de 5-15 ans effectuent un travail familial. Ce travail occupe plus les garc;ons (26,3%), que les filles (10,4%). C'est a Fatick que ce type de travail est le plus imortant avec 31 ,5%. II est plus faible a Saint-Louis avec 7,4% eta Dakar avec 9,6%. Le travail familial est plus important en milieu rural (23,5%) qu' en milieu urbain (9,8% ). L'analyse selon l'age montre que les grands enfants (10-15 ans) effectuent plus un travail familial que les plus jeunes (5-9 ans) : 21% contre 15,6%. Recommandations : + Iutter contre les pires formes du travail et !'exploitation economique des enfants; + favoriser I' education et Ia scolarisation des enfants; + promouvoir des activites generatrices de revenus pour les familles les plus demunies ; 111 + etudier les situations de risques des enfants au travail. 4. CONNAISSANCE DE LA CONVENTION DES DROITS DES ENFANTS 4.1. Connaissance des Droits des Enfants Au Senegal, le pourcentage des menages ayant entendu parler des Droits de l'Enfant eM encore f<}~ble en l'an 2000 (44,4%) malgre une progression notable par rapport a 1996 (33%). L'enquete revele des disparites entre zones urbaine et rurale ; 55,4% des menages urbains ont declare avoir entendu parler des Droits de l'Enfant contre 36,1% en zone rurale. Au niveau des regions, les resultats de l'enquete revelent un pourcentage de 57,3% a Dakar, 48,4% a Ziguinchor, 43,9% a Louga, 43,8% a Thies. Les regions qut enregistrent les taux de connaissance des Droits de l'Enfant les plus bas sont Kolda (32,1 %), Fatick (33,4%), Saint-Louis (33,9%) et Tambacounda (34,3%). Les Droits les plus conn us sont ceux relatifs a la famille, le nom et la nationalite (30, 1% ), Teducati~n et les loisirs (21,9%) la survie et le developpement (17,9%), la protection (16 ,2%). Les Droits les moins connues sont la paix (8,8%) et la sante (5,2%). ll faut noter que les menages enqueres n'ont pas cite les Droits a l'egalite, la liberte d'expression et le Droit a l'environnement. 112 l 0 = . Pour ce qui concerne la famille, le nom et la nationalite, qui est le droit le plus connu, la zone rurale enregistre 31,9% contre 28,5% pour la zone urbaine. Au niveau des regions, Kolda avec 38,8% est largement en tete sui vie de Dakar 33%, Ziguinchor 31,1 %. Les taux les plus bas soot rencontres a Tambacounda (20,3% ), Saint-Louis (23, 1% ), Louga (25,3% ). 4.2. Sources d'information sur les Droits des Enfants En ce qui concerne la source d'information, la radio ou la television soot les plus citees avec 77,7% , suivie de la conversation entre amis (13,6%), de la lecture de journaux (5,9%). Les structures telles UNICEF (1,5%), et le Ministere de Ia Famille et de la Solidarite Nationale (1,2%) ont ete citees comme des vulgarisateurs potentiels des Droits des Enfants. Les menages urbains et ~uraux ont declare avoir entendu pa!ler pour ]a plupart du temps des Droits des Enfants a partir des medias (tele et radio) ; sur cette question, Ia zone urbaine enregistre un taux de reponse de 78,9% ·, contre 76,3% en milieu rural. L' analyse regionale montre que les regions de Fatick (85%) sui vies de Thies (84% ), Louga (82,2%) et Kaolack (81%) ont le plus cite les medias (radio/tele) comme s?urce de connaissance du droit des enfants. Les scores les plus faibles ont ete enregistres dans les regions de Kolda (62,9%) et Tambacounda (69%). 113 Recommandations : • renforcer I' engagement des maires en tant que defenseurs des Droits des Enfants; • renforcer les capacites d'intervention des medias ; • redynamiser et renforcer les capacites des structures deconcehtrees et des autres relais. .r 115 ANNEXES ANNEXE A : MARGES D'ERREURS SUR DES INDICATEURS.AU NIVEAU NATIONAl lndicateurs Effectifs Proportion Ecart-type Erreur type Limite inferieur Limite superieur Prevalence de l'insuffisance ponderale 1309675 18.4 0.00000062306 0.001547104 18.3984529 18.4015471 Prevalence du retard de croissance 1309675 19 0.00000061847 0.001541405 18.99845859 19.00154141 Prevalence de !'emaciation 1309675 8.3 0. 0000007 00 17 0.001640057 8.298359943 8.301640057 Acces a l'eau potable 6307589 72.7 0.00000004328 0.000407761 72.69959224 72.70040776 Taux net de scolarisation 1613501 49.3 0.00000031422 0.001098691 49.29890131 49.30109869 Developpement prescolaire 531707 8.1 0.00000172840 0.002576782 8.097423218 8.102576782 Taux d'a1phabetisation Adultes 2625105 41 0.00000022475 0.000929199 40.9990708 41.0009292 Acces aux soins prenatals 295461 81 0.00000064306 0.001571748 80.99842825 81.00~7175 Assistance a !'accouchement 295461 59.5 0.00000137074 0.00229474 59.49770526 59.50229474 Faible poids a la naissance 305448 13.4 0.00000283518 0.003300246 13.39669975 13.40330025 Consommation du sei iode 948837 31.3 0.00000072404 0.00166778 31 .29833222 31.30166778 Supplementation en vitamine A des Enfants 1159397 80.4 0.00000016905 0.000805876 80.39919412 80.40080588 Supplementation en vitamine A des Femmes 295461 30.1 0.00000236579 0.003014703 30.0969853 30.1030147 Protection des enfants contre Ie tetanos neonatal 295461 74.7 0.00000085629 0.001813703 74.6981863 74.7018137 Prevalence de Ia Diarrhee 374087 26.1 0.00000197548 0.002754812 26.09724519 26.10275481 Utilisation TRO 374087 94.2 0.00000015504 0.000771763 94.19922824 94.20077176 Prise en charge a domicile de Ia diarrhee 374087 4.2 0.00000256090 0.003136552 4.196863448 4.203136552 Recherche soins pour IRA 93996 26.7 0.00000779820 0.005473352 26.69452665 26.70547335 Enregistrement des naissances 1432986 60.9 0.00000027286 0.00102382 60.89897618 60.90102382 Travail des enfants 2857816 37.6 0.00000021835 0.000915865 37.59908414 37.60091586 Traitement du paludisme 1309675 36.2 0.00000048714 0.001367995 36.198632 36.201368 - ------- ------ --- --- ---- ANNEXE B : PERSONNEL DE L'ENQUETE MICS 2000 1. CADRE INSTITUTIONNEL : COMITE TECHNIQUE NATIONAL Boubacar TRAORE, Primature, President du Comite ; Sidy GUEYE, demographe, Coordonnateur de l'enquete MICS 2000, Direction de Ia Prevision et de Ia Statistique ; Wally BADIANE, Demographe, UNICEF; Assane SEYE, Direction de ]'Education Prescolaire et de l'Enseignement Elementaire; Fode Omar GUEYE, Direction de l'Hydraulique ; Sadio Vouro BA, Direction de la Planification; Dr Marie KMmesse NGOM, Direction de Ia Sante ; Marne Boury TALL, Direction du Commerce ; Aboubacryne GUEYE, Direction de !'Education Surveillee et de Ia Protection Sociale. 2. CADRE D'EXECUTION : DIRECTION DE LA PREVISION ET DE LA ST A TISTIQUE Coordination de l'Enquete MICS Sidy GUEYE, Demographe Supervision Technique Bacary DJffiA, Demographe Soukeyna FALL, Demographe Venus SARR, Demographe Traitement lnformatique Ngagne DIAKHATE, informaticien Gestion Cheikhna CAMARA Secretariat AstouGUEYE Photocopie Gora WADE, UNICEF Pape Ameth DIOUF SimeonCOLY Omar Gallo BA PapeKONATE Pape Ousmane SARR Abdallah FALL Cartographie Superviseurs d'equipes Abdallan FALL Selle BA Khalifa MBA YE Assane Gueye WADE Souleymane CISSE TahirDIOP Khady FAYE WalyNDIAYE Khonimba COULIBAL Y El Hadji Amadou Moustapha DIENG Fatou SARR MorBADIANE AliouneBA Ndeye Aissatou SOW Mamadou Moustapha DIENG Madicke DIENG Ndatte FALL Abdourahmane Seck FAYE Ada KANE Rokhaya KEBE Mamadou NIANG Marie Sega Diallo NDIA YE Mamadou Ndiaye Cor SENE Cheikh Ahmed Tidiane SARR Seydou CISSOKHO Dieyla DIENG Arna Fakha TOURE Enqueteurs Editeurs de Bureau Selle BA TahirDIOP Khalifa MBA YE Assane Gueye WADE Souleymane CISSE Cheikh NDIA YE Ndoffe DIOUF Ibrahirna MBA YE AwaDIARRA Alioune Pathe DIOP Pape Moctar MARONE Astou GUEYE Ami nata DRAME Ousmane KANE OumarDJIBA Marreme GO MIS Abdoulaye GUEYE Pape Maguette KANE Moussa MANE Ndeye Boury NDAO Moussa MBA YE Amadou NDIA YE Alassane NDIA YE Ai"ssatou SANE AbsaDIENG Le"issaFAYE Penda Seck SALL lbrahima DAFF Felicite GOMIS Marne Dieyla CAMARA Nicola DRAME sa·ibou DIALLO SambaDIOUF DouloBA AssaneFALL NgorDIOUF Operatrices de saisie Chauffeurs Rokhaya CISSE Diack GNINGUE Mareme NIANG Ndeye Aldiouma DIOUF ManeGAYE Birame DIOUF PapeKONATE Cheikh DRAME Y oussoupha SALL Ibrahima DIAGNE - -- - --- - - - - ANNEXE C : QUESTIONNAIRES QUESTIONNAIRE MENAGE NOUS SOMMES DE LA DIRECTION DE LA PREVISION ET DE LA STATISTIQUE . NOUS TRAVAILLONS SUR UN PROGRAMME PORT ANT SUR LA SANTE DE LA FAMILLE, L'EDUCATION ET LA PROTECTION DES ENFANTS. JE VOUDRAIS VOUS PARLER DE CES SUJETS. L'INTERVIEW PRENDRA ENVIRON QUELQUES MINUTES (45 MINUTES ENVIRON). TOUTES LES INFORMATIONS QUE NOUS RECUEILLONS RE.STERONT CONFIDENTIELLES ET VOS REPONSES NE SERONT JAMAIS DIVULGUEES. DURANT CE TEMPS, JE VOUDRAIS PARLER A TOUTES LES MERES OU D' AUTRES PERSONNES EN CHARGE D'ENFANTS DANS LE MENAGE. PUIS-JE COMMENCER MAINTENANT? Si on 1. Numero de grappe: (L__lL__lL__l( 3. Jour/Mois/Annee de )'interview: JL__lL__ll I IL__lL__ll I (L__lL__lL__ll I 5. Nom du chef d~ menage: 6. Milieu de residence : Urbain . . . . . . . 1 Rural . . . . . 2 7 AA. Nom et code departement 8. Materiau du sol du logement Terre/sable . 01 Bouse . . . . . . 02 Parquet/bois de eire . . . : . 03 Bande de Vinyle/tapis . . . 04 Carrel age . 05 Ciment . . . . . . 06 Moquette . 07 Autre . . . . . 66 10. Resultat de l'interview menage: Rempli . 1 Refuse . . . . . . . 2 Pas a Ia maison . . . 3 Logement non retrouve/detruit . 4 6 II. Nombre de femmes eligibles pour )'interview: (L__lL__l( 13. Nombre d'enfants de moins de 5 ans: (L__lL__lJ JL__jL__jJ !L__lL__l! 2. Numero de menage: (L__lL__lL__l( 4. Nom et numero de l'enqueteur: 7. Region Dakar . . . . . . . . 01 Ziguinchor . 02 Diourbel . 03 St-Louis . . . . . 04 Tamba . 05 Kaolack . 06 Thies . 07 Louga . . . . . 08 Fatick . . . 09 Kolda . . . . . lO 9. Nombre de pieces pour dormir dans le logement : (L.__JL.__j( (L__lL.__j( lOAA: DATE PROCHAIN RV: 1_1_1 1_1_1 1_1_1_1_1 NOMBRE TOTAL DE VISITES: : 1_1 12. Nombre de questionnaires femmes entierement remplis: (L__lL__l( 14. Nombre de questionnaires enfants remplis: 17. Date de saisie : JL.__JL__j( !L__lL__l! . de grappe e menage CADRE D'INFORMATION SUR LE MENAGE (SUITE) 15AA - Nom du repondant IL__ll__l/ Mettre dans ces cases le N2 de ligne dela Feui/le d'enreQistrement du menage 15BB- AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DE LA Oui . . . . . . . . . 1 2<=:> CONVENTION DES DROITS DE L'ENFANT? Non . . . . . . . . . . . . . . . 2 Q15EE 15CC- PAR QUELLES SOURCES AVEZ-VOUS ETE Radio ou television . . . . . . . . . . . 1 INFORME SUR CETTE CONVENTION ? Lecture de Journaux . . . . . . . . . . . . 2 Conversations entre am is . . . . . . . . . . . 3 (Ne suggerez pas de reponses a l'enquete) Ministere de Ia Famille et de Ia Solidarite nationale . .4 Encerclez tous /es codes correspondant aux reponses UNICEF . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 donnees. Autre 6 (a preciser) 15DD- POUVEZ-VOUS CITER DES DROITS DE L'ENFANT Sante . . . . . . . . . . . . . . 01 FIGURANT DANS CETTE CONVENTION ? Education et loisirs . . . . . . . . . 02 Survie et developpement. . . . . . . . . 03 (Ne suggerez pas des reponses a /'enquete) Protection . . . . . . . . . . . . . . 04 Paix . . . . . . . . . . . . . . 05 Encercfez tous les codes correspondant aux reponses Famille, nom et nationalite . . . . . . . . . 06 donnees. Egalite . . . . . . . . . . . . . . 07 Environnement sain . . . . . . . . . . 08 Liberte d'expression, d'association . . . . . . 09 Autre 66 (a preciser) 15EE- QUELLE EST LA PROFESSION DU CHEF DE Sans occupation . . . . . . . 01 MENAGE? Salarie cadre superieur . . . . . . . . . . . 02 Salarie cadre moyen . . . . . . . . . . . . 03 Salarie subalterne . . . . . . . . . . . . 04 Bonne, employe(e) de maison . . . . . . . . . 05 Artisan . . . . . . . . . . . . 06 Commer<;:ant/vendeur. . . . . . . 07 Cultivateur/agriculteur . . . . . . . 08 Eleveur . . . . . . . . . . . . 09 Pikheur . . . . . . . . . . . . . . . 10 Autre 66 (a preciser) 15FF - LE MENAGE POSSEDE-T-IL? oui non A- UNE RADIO A- Une radio 1 2 B - UN TELEVISEUR B- Un televiseur 1 2 C- UN REFRIGERATEUR, CONGELATEUR C - Un refrigerateur/ Congelateur 1 2 D-UN TELEPHONE D-Un telephone 1 2 E- UNE CUISINIERE E - Une cuisiniere 1 2 F- UNE MACHINE A COUDRE F - Une machine a coudre 1 2 G - UN CLIMATISEUR G - Un climatiseur 1 2 H- UNE CHARRETTE H- Une charrette 1 2 I - UNE CHARRUE I - Une charrue 1 2 J- UNE VOITURE J- Une Voiture 1 2 K -UNE TERRE CULTIVABLE K - Une maison/ terrain 1 2 L-UNE MAISON/ TERRAIN L - Une terre cultivable 1 2 M- UN TRACTEUR M - Un tracteur 1 2 15GG- QUEL ESTLE PRINCIPAL MODE D'ECLAIRAGE Bois . . : . . . . . . . . . . . 1 POUR VOTRE MENAGE ACTUELLEMENT? Petrole . . . . . . . . . . . . . . 2 Gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Electricite/energie solaire . . . . .4 Bougie . . . . . . . . . . 5 Autre 6 (a preciser) 15HH - QUEL ESTLE PRINCIPAL COMBUSTIBLE POUR Bois /charbon de bois . . . . . . . . . 1 ! LA CUISINE ACTUELLEMENT? Petrole . . . . . . . . . . . 2 Gaz . . . . . . . . . . . . . . . 3 Electricite/Energie solaire . . . . . .4 BousE DE vache/d'animaux . . . 5 I Autre 6 \ Ja preciser)_ :. . ·· ~~ ,.,.-_, .,.,. . , Pour /es personnes ilgees Pour les enfants iigees de moins de 15 ans de 15 ans ou plus posez Qs. 10 a 13 posez Qs. 8 et 9 1. 2. 3. 3AA. 4. 8. 9 . 10. 11 . 12. 13. No. Nom (Nom) DATE DE NAISSANCE 0UEL Quel est EST-CE EST-CE EST-CE EST-CE de EST-ILl AGE A l'etat QUE LA QUE LA QUELE QUELE Ligne ELLE INSCRIVEZ LE MOIS ET (nom)? MERE MERE PERE PERE de L'ANNEE matrimonial BIOLOGI- BIOLO BIOLOGI- BIOLOGI- {QUEL de (NOM)? QUE DE GI-QUE QUE DE QUE DE sexe AGE (nom) DE (nom) EST (nom)VIT masc. AVAIT 1 MARIE(E)/ ESTTOU- (nom) TOU-JOURS DANS CE Enregistrez 99=nsp si /e mois (nom) A JOURS VIT EN VIE? MENAGE? ou EN UNION fern.? de naissance n 'est pas connu. SON 2 VEUF(VE) EN VIE? DANS (DERNIE 3 CE 1 OUI 1 QUI RAN- DIVORCE(E) 1 OUI MENA- 2 NON 2 non 2 NON GE? 9 NSP 4 SEPARE(E) 9 NSP 1 MAS 5JAMAIS 1 OUI 2 non '>:l 2 FEM MARIE(E) 2 non 2 NON Ligne suiv. ez en '>:l 0.12 annees 9 NSP '>:l 9 NSP Ligne suiv. '>:l 0.12 01 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI ==='I 02 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI ==='I 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 03 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI ==='I 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 04 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI ==='I 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 05 2 iL.JL.JitiL.JL.JL._jl ==='I 2 3 ~ 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 06 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI ==='I 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 07 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI =:!I 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 08 2 IL.JL.JitiL.JL.JL.JI dJ 2 3 9 2 3 4 5 2 9 2 2 9 2 Si oui, : I_/ enregistrez le nom de /"enfant et Pour les personnes iigees de 3 ans ou plus, posez les Pour les enfants ages de 3 a 19 ans, continuez en posant les Qs. 17 a 22 15 et 16 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. No. (Nom) A-T-ILl 0UEL EST LE PLUS HAUT (Nom) AU COURS DE OEPUIS A QUEL NIVEAU ET DANS QUELLE (Nom) A-T- A QUEL NIVEAU ET DANS de ELLE FREQUENTE NIVEAU D'ETUDES ATIEINT? LA FREQUENTE- LE (jour CLASSE (nom) EST/ETAIT-ILiELLE lUELLE OUELLE CLASSE (nom) ETAIT-CETTEANNEE de Ia Ligne L'ECOLE? DERNIERE CLASSE QUE (nom) T-ILiELLE ? FREQUENTE IL/ELLE L'ANNEE A ACHEVEE A CE NIVEAU ? L'ECOLE SCOLAIRE, semaine) L'ECOLE DERNIERE? (nom) A-T- DERNIER, L'ANNEE NIVEAU: ACTUELLE- lUELLE COMB! EN NtVEAU : DERNIERE? 1 PRESCOLAIRE MENT? FREQUENTE DE JOURS 1 PRESCOLAIRE 2 ELEMENTAIRE L'ECOLE? (nom) 2 ELEMENTAIRE NIVEAU: 3 MOYEN EST- 3 MOYEN 1 PRESCOLAIRE 4 SECONDAIRE 1 OUI tlJELLE 4 SECONDAIRE 2 ELEMENTAIRE 1 OUt¢ 0.16 5 SUPERIEUR ALLE/E A 5 SUPERIEUR 3 MOYEN 6 PROGRAMME NON-FORMEL L'ECOLE? 6 PROGRAMME NON-FORMEL 1 OUt 4 SECONDAIRE 2 NON¢ 2 NON \:1 9 NSP 0.21 Em·egis- 9 NSP 2 NON \:1 5 SUPERIEUR . ? 6 PROGRAMME NON-FORMEL LIGNE trez /e LIGNE SUIVANTE CLASSE: 1 OUI ¢ nombre de CLASSE: SUIVANTE 9 NSP 99 NSP 0.19 jours dans 99 NSP 9 NSP \:1 Si moins d 'une classe, / 'espace LIGNE CLASSE : inscrivez 00. 2 NON ci- 99 NSP dessous. SUIVANTE 02 2¢LtGNE SUIV. ILJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 03 2¢LtGNE SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II II 234569 iLJLJI 2 9 234569 ILJLJI 04 2¢LtGNE: SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 05 2 ¢ LtGNE SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 06 2¢LtGNE SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 07 2¢LtGNE SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II 'I 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 08 2¢UGNE SUIV. 234569 ILJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI 09 2 ¢ LIGNE SUIV. 234569 iLJLJI 2 2 II II 234569 ILJLJI 2 9 234569 ILJLJI W . de gral!~e N°. de mena~e - --- --- - ----- N°. de grappe ___ N°. de menage __ _ MAINTENANT JE 1. No. de Ligne. LE MODULE SUIVANT S'ADRESSE A LA PERSONNE EN CHARGE DE CHAQUE ENFANT AGE DE 5 A 15 ANS REVOLUS QUI VIT DANS LE MENAGE. . ENREGISTREZ LE NUMERO DE LIGNE POUR CHAQUE ENFANT ELIGIBLE DE LA FEUILLE D'ENREGISTREMENT DU MENAGE. o.-slnn••sSUR TOUSLES TYPES DE TRAVAUX DES ENFANTS VIVANT DANS CE MENAGE. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Nom DEPUIS LE (jour de Si oui: AU COURS DES 12 depuis le (jour de Si oui: Au COURS DE LA Ia semaine) DE PUIS LE (jour de DERNIERS MOIS, lasemaine) DERNIER, (nom) Ia semaine) (nom) AVAil -lUELLE DERNIER (NOM) AVAIT-IUELLE FAIT DERNIER, FAIT UN TRAVAIL AVAIT-IU ELLE AIDE UN TRAVAIL ENVIRON COMBIEN QUELCONQUE POUR AUX TRAVAUX DE CE QUELCONQUE POUR D'HEURES A-T-IL QUELQU'UN QUI MENAGE? DEPUIS LE (jour de SEMAINE DERNIERE, (nom) Ia semaine) AVAIT-IL/ELLE FAIT DERNIER, ENVIRON COMBIEN D'HEURES D'AUTRES QUELQU'UN QUI /ELLE TRAVAILLE N'EST PAS UN PAR EXEMPLE: AVAIT-IL ELLE TRAVAUX POUR LA N'EST PAS UN POUR QUELQU'UN MEMBREDECE FAIRE LA CUISINE, PASSE EN FAISANT FAMILLE (DANS MEMBRE DECE QUI N'EST PAS UN MENAGE 7 FAIRE DES CES TRAVAUX UNE FERMEOU MENAGE 7 MEMBRE DU COURSES, MENAGERS 7 DANS LES Si oui : POUR ETRE MENAGE? Si oui : POUR ETRE NETIOYER, LAVER PAVE? (Si plus d'un travail, PAVE 7 LES VETEMENTS, AFFAIRES)? additionnez toutes CHERCHER DE 1 OUI, PAYE les heures de travail 1 OUI, PAYE L'EAU, OU GARDEA (ESPECESOU effectuees). (ESPECE OU LES ENFANTS 7 NATURE) lnscrivez Ia reponse NATURE) 1 our 2 NON'\::! 2 OUI, NON PAYE et~Q.6 2 QUI, NON PAYE LIGNE SUIVANTE 3NON ~Q.5 3 NON 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 Tousles enfants dans le groupe d'ages sont-ils couverts? Oui: ! _ I PASSEZ AU MODULE SUIVANT c:> Non: COMPLETEZ AVANT DE PASSER AU MODULE SUIVANT c:> - - - - - ·- - --- --- - -- - - - - -- 9. Si oui: DEPUIS LE !Jour de la semaine) DERNIER, envliron combien d'heures avait-il /elle fait ce travail? - ----- --- -- ---- ----- --- CE MODULE S'ADRESSE AUX ENFANT$ DE MOJNS DE 15 ANS NES DE MERE ET/OU PERE BIOLOGIQUES RESIDANT DANS LE MENAGE MAIS VIVANT EUX-MEMES HORS DU MENAGE. POSEZ AU MENAGE LA QUESTION SUIVANTE: 1. AVEZ-VOUS DES ENFANTS DE MOINS DE 15 ANS VIVANT HORS DU MENAGE ? 2. No. d'ordre -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- 3. Nom 4. N°de ligne de La mere 5. QUEL ESTLE SEXE DE (nom) ? IMASCULIN 2 FEMININ 6. QUEL AGE A (nom) ? (QUEL AGE AVAIT (nom) ASON (DERNIER AN- NIVERSAIRE ?) Enregistrez en annees revalues 99=NSP ILJLJI ILJLJI iLJLJI ILJLJI ILJLJI ILJLJI ILJLJI ILJLJI ILJLJI 1- OUI 2- NON 9MODULE SUIVANT 7. OU VIT ACTUELLEMMENT (NOM)? 1- INSTITUTION DE PLACEMENT 2- TALl BE DANS UN DAARA 3- AVEC SON PERE 4- AVEC SA MERE 5- CONFIE A UN PARENT/AMI 6- AUTRE 9- NSP 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 1 2 3 4 5 6 9 8. 0UE FAIT -IL LA-BAS ? 1- ECOLE 2- ETUDES CORANIQUES 3- TRAVAIL REMUNERE 4- AIDE FAMILIAL 5- APPRENTI 6- AUTRE 9- NSP 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6 9 9 9 9 9 9 9 9 9 9. UN MEMBRE DU MENAGE A-T-IL VU (NOM) AU COURS DES 12 DERNIERS MOIS? Sl OUI COMBIEN DE FOIS? METTRE LE NOMBRE DE FOIS ET CODER L 'UNITE UNITE: 1=ANNEE 2=MOIS 3=.SEMAINE 9=NSP ILJLJI II II ILJLJI II II ILJLJI II II iLJLJI II II ILJLJI II II ILJLJI II II ILJLJI II II ILJLJI II II ILJLJI II II N°. de grappe ___ No. de menage __ _ Posez les questions de ce module une seule fois pour chaque menage visite. 1. QUELLE EST LA SOURCE PRINCIPALE D'EAU A BOIRE POUR LES MEMBRES DE VOTRE MENAGE? 1AA. QUELLE DISTANCE FAUT-IL PARCOURIR POUR ALLER JUSQU'AU LIEU OU SE TROUVE CETIE EAU? 2. COMBIEN DE TEMPS FAUT-IL POUR ALLER LA- BAS, PRENDRE DE L'EAU ET REVENIR ? 2AA- OU CONSERVEZ-VOUS EN GENERAL CETIE EAU DE SOISSON? 288 - AVEC QUELLE PERIODICITE LAVEZ- VOUS Ci;:S RECIPIENTS ? Eau du robinet dans le logement. . 01 Eau du robinet dans Ia cour/parcelle . 02 Borne fontaine . 03 Puits a pompe . 04 Puits protege . 05 Source protegee . 06 Eau de pluie . 07 Eau en bouteille . 08 Puits non protege . 09 Source non protegee . 1 o Mare, ruisseau ou fleuve . 11 Carnien citerne, vendeur d'eau . 12 Forage . 13 Autre 66 (a preciser) Pas de ou NSP . 99 A moins de 1 00 metres . · . 1 Entre 100 et 500 metres . 2 A plus de 500 metres . 3 Sur place . 8 Nombre de minutes . __ _ Eau sur place . 888 NSP . 999 Refrigerateur, congelateur . 01 Canari traditionnel . 02 Canari a robinet. . 03 Fat en plastique . 04 Fat en metal . 05 Sassine, seau . 06 Chambre a.air . 07 Autre 66 Nombre de fois IL.JL.JI par : n 1L Jour=1 Semaine=2 Mois=3 Jamais=O NSP=9 1¢0.3 3. QUEL TYPE DE TOILETTES UTILISEZ-VOU~ PRINCIPALEMENT DANS VOTRE MENAGE ? 4. OU SE TROUVENT CES TOILETTES ? 5. QUE FAITES-VOUS DES SELLES DES PETITS ENFANTS (0-3 ANS) QUAND ILS N'UTILISENT PAS LES TOILETTES OU LES LATRINES? 5AA- COMMENT LES EAUX MENAGERES SONT-ELLES GENERALEMENT EVACUEES? Chasse raccordee a l'egout. . 1 Chasse avecfosse . . 2 Latrines a fosse ventilee . . . . 3 Edicule public . . . .4 Latrines seches traditionnelles . 5 Pots de chambre . . 6 6¢0.5 Dans Ia nature . . : . . . . . . . . 7 7¢0.5 Autre ·· 8 (a preciser) Dans le logement . . . . . 1 Dans Ia cour/Parcelle . . . . . . . 2 A moins de 1 oo metres . . . . . 3 Entre 100 et 500 metres . . .•. .4 A plus de 500 metres . . . . . 5 lis utilisent toujours les toilettes/latrines . 1 Jetees dans les toilettes/latrines . . 2 Jetees en dehors de Ia cour . . . . 3 Enterrees dans Ia cour . . . . . . . . .4 Ne sont pas jetees/Restent par terre . . . . 5 Autre 6 (a preciser) Pas de petits enfants dans le menaqe . 8 Reseau d'egout. . . 01 Puisard . 02 Grille ou bouche avaloir. . . . 03 Trou creuse . . 04 Caniveau ferme . . 05 Canal ou caniveau a ciel ouvert . . . . . . 06 Dans Ia mer, le fleuve ou Ia riviere . 07 Dans Ia nature ou Ia rue . . . . 08 Autre 66 (a preciser) ------------~------~~~~L-------------~~-----4 588 ._ DANS LA MAISON, OU CONSERVEZ- VOUS VOS ORDURES? 5CC- COMMENT VOUS DE8ARRASSEZ- VOUS DE CES ORDURES? Poubelle (recipient) avec couvercle . 1 Poubelle (recipient) sans couvercle . 2 Sacs ou sachets . 3 Autre 6 (a preciser) Rarriassage public ou prive . 1 Enfouissement . 2 Incineration . ··-· . . 3 Depot autorise . . .4 Depot sauvage . . 5 A~rn 6 (a preciser) PASSEZ AU MODULE SUIVANT ~ N°. de grappe ___ N°. de menage __ _ 1. JE VOUDRAIS\7ERIFIER Sl LE SEL QUE VOUS UTILISEZ DANS VOTRE MENAGE EST lODE. EST- Non iode 0 PPM (pas de couleur) . 1 CE QUE JE POURRAIS VOIR UN PEU DE SEL QUE Moins de 15 PPM (couleur faible) . . . . 2 VOUS AVEZ UTILISE HIER SOIA POUR CUIRE LE 15 PPM ou plus (couleur vive foncee) . 3 REP AS PRINCIPAL DES MEMBRES DE VOTRE MENAGE ? Pas de sel a Ia maison . . . 8 Apres avoir examine le sel, encerclez le code correspondant au resultat du test. , Sel pas teste . . . 9 PASSEZ AU QUESTIONNAIRE FEMME c:::> No. de grappe ___ No. de menage __ _ No. de ligne de Ia femme __ QUESTIONNAIRE DE LA FEMME 1. Numero de Ligne de La femme (de La Feuille d'Enregistrement du menage). 2. Nom de la femme. Numero de ligne . . . . . __ Nom _____________ _ 3A. EN QUEL MOIS ET QUELLE ANNEE ETES-VOUS NEE? Date de naissance Si date Mois/Annee . __ / ____ connue Ou: 38. QUEL AGE AVIEZ-VOUS A VOTRE DERNIER ANNIVERSAIRE? 3CC - 0UELLE EST VOTRE ETHNIE ? NSP date de naissance . . . . 999999 Ou: Age (en annees revalues) . __ Ouolof. . . . 1 Hal pular . . . 2 Serer . 3 Diola . . . . . 4 Mandingue, Soce . . . 5 Soninke, Sarakhole . 6 Autre ethnie senegalaise . 7 Non . 8 PASSEZ AU MODULE SUIVANT Q - · ----- --- --- ¢3CC No. de grappe ___ No. de menage __ _ No. de ligne de Ia femme __ Ce questionnaire do it etre administre a toutes les femmes a gees de 15 a 49 ans. Les questions concernent seulement les naissances VIVANTES. Suivez les instructionsfournies au cours de La formation. Voyez le manuel sur les Instructions aux eteurs. 1. AVEZ-VOUS JAMAIS DONNE NAISSANCE A UN ENFANT? lnsistez en demandant : JE VEUX DIRE, A UN ENFANT QUI A RESPIRE OU CRIE OU A MONTRE D'AUTRES SIGNES DE VIE- MEME S'IL/ELLE N'A SURVECU QUE QUELQUES HEURES OU MINUTES? 11. QUAND AVEZ-VOUS ACCOUCHE DE VOTRE DERNIER ENFANT (MEME S'ILIELLE EST DEC ? Oui . 1 Non . 2 Date de Ia derniere naissance Jour/Mois/Annee . _ _ ! __ ! _ __ _ 2q MODULE SUR LE VIH/SIDA Est-ce que la derniere naissance avait lieu au cours des /2 derniers mois, c 'est a dire, de puis . . . (inscrivez Ia date) ? 0 Oui: naissance vivante au cours des 12 derniers mois. c:? PASSEZ AU MODULE SUR L'ANATOXINE TETANIQUE ONon: de naissance vivante au cours des 12 derniers mois. c:? PASSEZ AU MODULE SUR LE VIHISIDA --- ----- No. de grappe ___ N°. de menage ___ No. de ligne de Ia femme __ 1. AVEZ-VOUS UNE CARTE OU UN AUTRE DOCUMENT OU SONT INSCRITES VOS VACCINATIONS? Si Ia femme vous montre Ia carte, utilisez-la pour vous aider avec les reponses aux questions suivantes. 2. 0UAND VOUS ETIEZ ENCEINTE DE VOTRE DERNIER ENFANT, AVEZ-VOUS RE<;:U UNE INJECTION POUR LUI EVITER DES CONVULSIONS APRES LA NAISSANCE (UNE PIQURE ANTITETANIQUE, UNE INJECTION EN HAUT DU BRAS OU DE L'EPAUL ? 3. Si oui: COMBIEN DE DOSES D'ANATOXINE TETANIQUE (INJECTIONS ANTITETANIQUES) AVEZ-VOUS RE<;:U AU COURS DE VOTRE DERNIERE GROSSESSE ? 3.AA. Verification Oui (carte vue) . . . 1 Oui (carte pas vue) . 2 Non . . . . . : . . 3 NSP . 9 Oui . . . . . . . 1 Non . . . . . 2 2¢0.4 NSP . . . . . . 9 9¢0.4 Nombre de doses . . . . . _ _ NSP . . . . 99 Combien de doses IT ont ete enregistrees durant Ia derniere grossesse a Q.3 ? OAu mains deux injections IT injections durant la derniere grossesse: c:? PASSEZAU MODULE SUR LA SANTE DE LA MERE ET DU NOUVEAU-NE. 4. AVEZ-VOUS RE<;:U UNE INJECTION TT (insister) N'IMPORTE QUAND AVANT VOTRE DERNIERE GROSSESSE, AU COURS D'UNE GROSSESSE Non . 2 2 ¢ 0.7 PRECEDENTE OU ENTRE LES GROSSESSES ? NSP . . . . . . . . . . 9 9¢0.7 5. Si oui: COMBIEN DE DOSES AVEZ-VOUS RE<;:UES ? Nombre de doses . . 6A. 0UAND AVEZ-VOUS RE<;:U LA DERNERE DOSE? Si date Ou : 68. DEPUIS COMBIEN D'ANNEES AVEZ-VOUS RE<;:U LA DERNIERE DOSE? 7. Additionner les reponses a Q.3 et Q.5 pour obtenir le nombre total de doses au cours de Ia vie Date de Ia derniere dose Mois/Annee . __ / ___ _ NSP date . 999999 Ou : Duree en annees . . Nombre total de doses . . connue ¢0.7 PASSEZ AU MODULE SUR LA SANTE DE LA MERE ET DU NOUVEAU-NE ~ No. de grappe ___ No. de menage ___ No. de ligne de Ia femme __ 1. AU COURS DES DEUX PREMIERS MOIS APRES LA DERNIERE NAISSANCE, AVEZ-VOUS REQU UNE DOSE DE VITAMINE A COMME CELLE-CI? 2. AVEZ-VOUS VU QU UN POUR LES SOINS PRENATALS AU SUJET DE CETTE GROSSESSE? Si oui: QUI AVEZ-VOUS VU ? QUELQU'UN D'AUTRE ? Insistez sur le type de personne vue. Encerclez tous les codes correspondant aux reponses donnees. 3. QUI VOUS A ASSISTE PENDANT L'ACCOUCHEMENT DE VOTRE DERNIER ENFANT (ou nom)? QUELQU'UN D'AUTRE? Insistez sur le type de personne qui a assiste et Encerclez tous les codes correspondant aux reponses donnees. 3AA. OU AVEZ-VOUS ACCOUCHE DE VOTRE DERNIER ENFANT? 4. 0UAND VOTRE DERNIER ENFANT (nom) EST NE, ETAIT-IL!ELLE TRES GROS/SE, PLUS GROS/SE QUE LA MOYENNE, MOYEN/NE, PLUS PETIT/E QUE LA MOYENNE, OU TRES PETIT IE ? 5. (Nom) A-T-ILIELLE ETE PESE/E A LA NAISSANCE? Enregistrez le poids du carnet de sante, si le. Oui . 1 Non . 2 NSP . . . . 9 Personnel de sante : Medecin . 1 lnfirmier/sage-femme . 2 Autre personne : Matrone . . 3 Accoucheuse traditionnelle . .4 Autre _____________ 6 (a preciser) Personna . . 0 Personnel de sante : Medecin . . . 1 I nfirmier/sage-femme . . 2 Autre personne : Matrone . 3 Accoucheuse traditionnelle . .4 Parente/arnie . . . 5 Autre _____________ 6 (a preciser) Personna . . . 0 Dans Ia maison . . . 01 H6pital. . 02 Centre de sante . . 03 Paste de sante . 04 Case de sante . . . 05 Maternite . 06 Clinique privee/cabinet medical. . 07 Dispensaire prive catholique/mission . 08 Autre 66 Tres gros/se . 1 Plus gros/se que Ia moyenne . 2 Moyen/ne . 3 Plus petit/e que Ia moyenne . .4 Tres petit/e . 5 NSP . . 9 Oui . . . 1 Non . . -.2 NSP . 9 Du carnet . 1 (grammes) ___ _ De memoire . 2 2c:>Q.7 9c:>Q.7 ----- ---------- ·---- ---- ------- NSP . 99999 7. QUAND VOUS ETIEZ ENCEINTE DE VOTRE Oui . 1 DERNIER ENFANT, AVEZ-VOUS EU DES Non . 2 I DIFFICULTES AVEC VOTRE VUE EN PLEIN JOUR? NSP . 9 8. AU COURS DE CETTE GROSSESSE-LA, AVEZ- Oui . 1 VbUS SOUFFERT DE LA CECITE NOCTURNE Non . 2 (utilisez /'expression locale)? NSP . 9 PASSEZAUMODULESUIVANT ~ No. de grappe ___ No. de menage ___ No. de ligne de Ia femme __ Ce module do it erre administre a toutes les femmes agees de 15-49 ans. 1. MAINTENANT JE VOUDRAIS VOUS PARLER DE CE QUE VOUS CONNAISSEZ SURLES MALADIES GRAVES, EN PARTICULIER, SUR LE VIH ET LE SIDA? AVEZ-VOUS ENTENDU PARLER DU VIRUS VIH OU D'UNE MALADIE APPELEE SIDA? 2. Y A-T-IL QUELQUE CHOSE QU'UNE PERSONNE PUISSE FAIRE POUR EVITER D'ATIRAPER LE VIH, LE VIRUS LESIDA? 3. MAINTENANT JE VAIS LIRE QUELQUES QUESTIONS SUR COMMENT ON PEUT SE PROTEGER CONTRE LE VIRUS DU SIDA. CES QUESTIONS PORTENT SUR DES SUJETS RELATIFS A LA SEXUALITE ; CERTAINES PERSONNES PEUVENT TROUVER DIFFICILE D' Y REPONDRE. CEPENDANT, VOS REPONSES SONT TRES IMPORT ANTES POUR NOUS AIDER A COMPRENDRE LES BESOINS DES GENS AU SENEGAL. JE REPETE ENCORE, CES INFORMATIONS SONT TOTALEMENT PRIVEES ET ANONYMES. JE VOUS PRIE DE REPONDRE OUI OU NON A CHACUNE DE CES QUESTIONS. PEUT-ON SE PROTEGER CONTRE LE VIRUS DU SIDA Sl ON A UN SEUL PARTENAIRE SEXUEL NON-INFECTE? 4. PENSEZ-VOUS QUE QUELQU'UN PEUT ETRE INFECTE PARLE VIRUS DU SIDA A TRAVERS LES MOYENS 5. PEUT-ON SE PROTEGER CONTRE LE VIRUS DU SIDA EN UTILISANT CORRECTEMENT UN CONDOM CHAQUE FOIS QU'ON A DES RAPPORTS ? 6. PEUT-ON ATIRAPER LE VIRUS DU SIDA A CAUSE DES PIQURES DE MOUSTIQUES ? 7. PEUT-ON SE PROTEGER CONTRE LE VIRUS DU SIDA EN EVITANT TOTALEMENT LES RAPPORTS SEXUELS? 8. -CE POSSIBLE QU'UNE PERSONNE QUI APPARAIT EN BONNE SANTE PEUT A VOIR LE VIRUS DU SID A ? Oui . . . . . . . . . . . . . 1 Non . . . . . . . . . . 2 Oui . . . . . . . . . . 1 Non . . . . . . . . . . . . . . . 2 NSP . . . . . . . . . . . . . . . . 9 2¢0.18 2¢0.8 .8 9. LE VIRUS DU SID A PEUT-IL ETRE TRANSMIS D'UNE MERE Oui . . . . . . . 1 A SON ENFANT ? Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2¢Q.12AA NSP . . . . . . . . . . . . 9 9¢Q.12AA 10. LE VIRUS DU SID A PEUT-IL ETRE TRANS MIS D'UNE Oui . . . . . . . 1 MERE A SON ENFANT AU COURS DE LA GROSS ESSE ? Non . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 NSP . . . . . . . . . . 9 11. LE VIRUS DU SID A PEUT-IL ETRE TRANSMIS D'UNE Oui . . . . . . . . . . . . 1 MERE A SON ENFANT PENDANT L'ACCOUCHEMENT? Non . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 NSP . . . . . . . . . . . . . . 9 12. LE VIRUS DU SID A PEUT-IL ETRE TRANSMIS D'UNE Oui . . . . . . . . . . . . . . 1 MERE A SON ENFANT PAR L'ALLAITEMENT MATERNEL Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 ? NSP . . . . . . . . . . . 9 12AA. PENSEZ-VOUS QUE QUELQU'UN PEUT ETRE INFECTE Oui . . . . . . . . . . . . . . . . 1 PARLE VIRUS DU SIDA EN PARTAGEANT LES REP AS Non . . .•. . . . . . . . . . . . . . . . . •. . . . . . 2 AVEC UNE PERSONNE QUI ALE SID A OU LE VIRUS NSP . . . . . . . . . . . . . . 9 QUI LE CAUSE? 1288. PENSEZ-VOUS QUE QUELQU'UN PEUT ETRE INFECTE Oui. . . . . . . . . . . 1 PARLE VIRUS DU SIDA EN PARTAGEANT LE MEME LIT Non . . . . . . . . . . . . . . . . 2 AVEC UNE PERSONNE QUI ALE SID A OU LE VIRUS NSP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 QUI LE CAUSE? 12CC. PENSEZ-VOUS QUE QUELQU'UN PEUT ETRE INFECTE Oui . . . . . . . . . . . . . 1 PARLE VIRUS DU SIDA EN PARTAGEANT LA MEME Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 SERVIETIE AVEC UNE PERSONNE QUI ALE SIDA OU NSP . . . . . . . . 9 LE VIRUS QUI LE CAUSE? 1200. PENSEZ-VOUS QUE QUELQU'UN QUI ALE SIDA OU LE Oui . . . . . . . . . . . . . 1 VIH DOlT ETRE EN CONTACT AVEC UN ENFANT? Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 NSP . . . . . . 9 15. JE.NE VAIS PAS VOUS POSER DES QUESTIONS SUR VOTRE STATUT PAR RAPPORT AU VIH (utilisez !'expression comprise localement), MAIS NOUS NOUS INTERESSONS AU VOLUME DE LA DEMAN DE DANS VOTRE COMMUNAUTE POUR LES TESTS DU VIH ETLE COUNSELING. 00NC, JE VOUDRAIS VOUS DEMANDER: JE NE VEUX PAS SA VOIR LES RESULTATS, MAIS AVEZ- vous ETE TESTE POUR VOIR Sl VOUS AVEZ LE VIH, Oui . . . . . . 1 LE VIRUS QUI CAUSE LE SIDA ? Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2¢Q.17 16. JE NE VEUX PAS SA VOIR LES RESULTATS DU TEST, MAIS Oui . . . . . . . . . . . 1 VOUS A-T-ON PARLE DES RESUTATS? Non . . . . . . . . . 2 17. EN CE MOMENT, CONNAISSEZ-VOUS UN ENDROIT OU Oui . . . . . . . . . . . 1 VOUS POUVE.Z ALLER FAIRE UN TEL TEST POUR VOIR Non . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Sl VOUS AVEZ LE VIRUS DU SIDA? 18. Est-ce que Ia femme a Ia charge principale d'enfants de mains de cinq ans? OOui: Q PASSEZ AU QUESTIONNAIRE DES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS et administrez un questionnaire pour chaque enfant de mains de cinq ans dont elle a Ia charge. ONon : Q CONTINUEZ AVEC Q.J9 19. y a-t-il une autre femme eligible qui habite dans

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