Djibouti - Multiple Indicator Cluster Survey - 2006
Publication date: 2006
Décembre 2007 EDIM ENQUETE DJIBOUTIENNE A INDICATEURS MULTIPLES République de Djibouti Unité - Égalité - Paix Ministère de la Santé RAPPORT FINAL Ligue des Etats Arabes PAPFAM Djibouti, Décembre 2007 EDIM ENQUETE DJIBOUTIENNE A INDICATEURS MULTIPLES République de Djibouti Unité - Égalité - Paix Ministère de la Santé RAPPORT FINAL Ligue des Etats Arabes PAPFAM Liste des Abréviations AFD Agence Française pour le Développement BCG Bacillis-Cereus-Geuerin (Tuberculosis) DISED Direction de la Statistique et des Etudes Démographiques DPT Diphteria Pertussis Tetanus DSME Direction de la Santé Mère et Enfant EDIM Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiple VIH Virus Immunodéficiences des Humains DIU Dispositif Intra-utérin LAM Lactational Amenorrhea Method ODM Objectifs de Développement du Millénium MFEPP Ministère des Finances, de l’Economie et de la Planification chargée de la Privatisation MICS Multiple Indicator Cluster Survey MS Ministère de la Santé ITM Insecticide Treated Net NAR Net Attendance Rate OMS Organisation Mondiale de la Santé PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement ppm Parts Per Million SIDA Syndrome Immuno Déficitaire Acquis SPSS Statistical Package for Social Sciences UNAIDS United Nations Programme on HIV/AIDS UNFPA United Nations Population Fund UNICEF United Nations Children’s Fund WFFC World Fit For Children Ont participer à la rédaction de ce rapport : - Farah Abdi Djama, partie A, Partie B, Partie C et Partie D - Moustapha Azelmat, relecture et résumé analytique - Dr. Ahmed Abdelmoneim, Supervision, assistance et validation - Mouna El Sayyed, édition des tableaux Pour nous contacter : coordinateur@edim2006.org ou farah.a.djama@djibstats.org L’Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiple (EDIM 2006) est une enquête du Ministère de la Santé. L’EDIM 2006 a été réalisé avec l’assistance et la supervision technique du PAPFAM et a bénéficié du financement de l’Agence Française pour le Développement (AFD), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du Programme des Nations Unies pour le développement. Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiple (EDIM) Ministère de la Santé République de Djibouti Djibouti, Décembre 2007. Rapport Final EDIM i Préface L'Enquête Djiboutienne a Indicateurs Multiples est le produit de la collaboration de plusieurs institutions de notre pays, pour ne citer que ceux-là, le Ministère de la Santé et le Ministère de I'Economie, des Finances et de la Planification Chargé de la Privatisation notamment la Direction de la Statistique et des Etudes Démographiques qui a pris en charge l'aspect technique. D'autres départements ministériels y trouveront aussi des informations relevant de leurs différents domaines de compétence. L'Enquête Djiboutienne a Indicateurs Multiples est aussi le produit d'un projet conjoint de plusieurs partenaires au développement que sont l'Agence Française pour le Développement (AFD), l'organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fond des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et le Fond des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF). Tout au long de sa préparation et de sa mise en oeuvre, I'EDIM a bénéficie de manière régulière d'un soutien technique de haut niveau fourni par le PAPFAM qui est un département spécialisé de la Ligue des Etats Arabes qui a délégué des experts venus épauler l'équipe en place tant au niveau de la préparation de la base de sondage, de I'échantillonnage et de la cartographie qu'au niveau de la formation des différents personnels de terrain et de la saisie informatique des données. Le PAPFAM a aussi mesuré la qualité des données, et a supervisé la rédaction des différents rapports de présentation des résultats. Le directeur du PAPFAM Docteur Ahmed Abdelmoneim s’est personnellement impliqué en intervenant à toutes les étapes de l’EDIM, de la préparation à la rédaction du rapport final. C’est le lieu de lui exprimer nos remerciements et nos félicitations pour son appui sans faille à la réalisation de l’EDIM. L'Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiples nous enseigne de manière générale que l'état de santé de la population djiboutienne est encore assez préoccupant à l'instar des autres pays en développement, particulièrement en Afrique. Les cinq principales causes de morbidité dans la population générale issues des données de routine du Ministère de la Santé sont les infections des voies respiratoires, les fièvres, les anémies, les diarrhées et les affections de la peau. Chez les enfants, les affections Ics plus fréquentes sont, par ordre d'importance, les infections des voies respiratoires (surtout la pneumonie), les diarrhées, le paludisme, la malnutrition et diverses maladies néonatales. Les principales causes de la mortalité maternelle intra hospitalière sont Ies hémorragies, les ions et les éclampsies. Le pays est ainsi confronté aux maladies infectieuses souvent à caractère épidémique et ou endémique tels que le paludisme, le choléra, les diarrhées parasitaires et bactériennes, l'hépatite virale, le VIH/SIDA-IST (séroprévalence VIH de 2,9% chez les 15-49 ans), la tuberculose (121 / 100 000, une des prévalences les plus élevées du monde) et aux maladies non transmissibles tels que les affections cardiovasculaires, le diabète, les maladies rénales, le cancer, la maladie pulmonaire obstructive chronique et la malnutrition. Les maladies non transmissibles sont de plus en plus fréquentes et responsables de 40% des admissions et 113 des décès intra hospitalier à l'Hôpital Général Peltier. Rapport Final EDIM ii Les facteurs qui influencent l'état de santé des populations de Djibouti sont essentiellement, les mauvaises conditions de vie caractérisées surtout par le manque d'hygiène, I'insuffisance alimentaire et l'insuffisance de mesures préventives. De même, la maîtrise insuffisante de la croissance démographique et la persistance des pratiques culturelles néfastes à la santé constituent des facteurs non négligeables dans la situation actuelle de l'état de santé des populations. Toutefois en comparant ces résultats à ceux de I'Enquête Djiboutienne de la Santé de la Famille réalisée en 2002 (EDSFIPAPFAM 2002), on observe une nette amélioration de la plupart des indicateurs de santé entre 2002 et 2006. Une analyse approfondie des résultats de I'EDIM et de l'évolution observée depuis 2002, couplée d'une analyse des différents programmes et politiques de santé réalisés durant la même période, nous permet d'identifier les actions clefs et les axes d'intervention dans le prochain Plan de Développement Sanitaire (PNDS 2008 - 2012). Ainsi, c'est l'occasion de recadrer nos politiques de santé et réajuster les cibles des différents programmes de santé pour une plus grande efficacité, et cela en collaboration avec tous les départements sociaux : car la santé est l'affaire de tous, et nous lance par conséquent des défis nouveaux pour un nouveau contrat de performance en faveur de nos populations les plus vulnérables. Ces données viennent au moment opportun car elles coïncident avec le lancement de l'Initiative Nationale pour le Développement Social par le Président de la République S.E. M. ISMAIL OMAR GUELLEH et sa concrétisation à travers la création de l'Agence Djiboutienne de Développement Social (ADDS). En effet, au niveau national, le premier axe de l'Initiative Nationale pour le Développement Social (INSD) de son Excellence le Président de la République de Djibouti met l'accent sur l'accessibilité aux services sociaux de base telle que la santé et l'éducation. L'engagement de notre gouvernement à apporter l'assistance aux personnes vulnérables ou ayant des besoins spécifiques a été clairement énoncé au troisième axe de cette initiative. En termes de priorité d'intervention, elle donne la priorité à l'amélioration du niveau social dans le monde rural et aux quartiers pauvres en milieux urbains de même que celle de venir en aide aux personnes en situation de détresse sociale, tels que les enfants abandonnés, les femmes démunies, sans soutien et sans abri, les vieillards et les orphelins Rapport Final EDIM iii Avant Propos Les enquêtes MICS (Multi-Indicators Cluster Survey) ont été initiées par l’UNICEF afin de collecter les informations nécessaires pour pouvoir élaborer les analyses de la situation des enfants. Les premières enquêtes (MICS round I) ont été réalisées en 1995. En 2000, un certain nombre de pays membres de la Ligue des Etats Arabes ont réalisé le deuxième round des enquêtes MICS. La République de Djibouti avec la réalisation de l’Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiples (EDIM 2006), qui est une adaptation du troisième round des enquêtes MICS, fait partie des 56 pays (12 pays de la Ligue des Etats Arabes) ayant décidés de réaliser les enquêtes (MICS round III) entre 2005 et 2007. Parmi les pays de la Ligue des Etats Arabes, la République de Djibouti était la moins nantie en matière de spécialiste des enquêtes, même en comptant les experts issus de l’appui technique du PAPFAM. Malgré ce déficit en ressource humaine qualifiée, les résultats de l’EDIM sont parmi les meilleurs de la région. Ces résultats, de très bonne qualité, sont les fruits des efforts fournis par les experts locaux dont le dévouement et l’abnégation au travail n’ont d’égal que la qualité des données de ce rapport. Mes remerciements vont particulièrement au coordinateur de l’enquête Mr Farah Abdi Djama. C’est le lieu de lui exprimer notre admiration et toute notre considération pour les efforts fournis pour atteindre les objectifs ultimes de l’EDIM dans des conditions de travail difficiles. Le Directeur du PAPFAM Dr. Ahmed Abdelmoneim Rapport Final EDIM iv Remerciements Avec la publication du rapport final des résultats, les travaux de l’enquête djiboutienne à indicateurs multiples (EDIM) sont arrivés à leurs termes. A cette occasion, nous tenons à exprimer nos vifs remerciements : - au Ministre de la Santé, Abdallah Abdillahi Miguil ; - à la direction du PAPFAM et plus particulièrement à Dr. Ahmed Abdelmoneim, mademoiselle Mouna el Sayed et messieurs Habib Fourati, Moustapha Azelmat et Mohamed Ouakrim ; - à tous les Partenaires au développement qui ont participé au financement de ce programme d’enquête, en occurrence, l’AFD, l’OMS, l’UNFPA, l’UNICEF et le PNUD et plus particulièrement à messieurs Christian Flamant et Alain Humen, Dr. Jihane Tawila, Dr. Moustapha Tyane et madame Rachida Souissi,. mesdames Aïcha Ibrahim Djama et Yasmine Ahmed, Dr. Aloys Kamaguriye, messieurs Thomas Davin ; George Gonzalez, mademoiselle Nadia Awad et messieurs Attila Hacinglu, Krishna Belbase et Diakité et finalement messieurs Sunil Saigal, Mathieu Ciowela et Hassan Ali; - aux commissaires et aux commissaires adjoints des districts d’Ali Sabieh, d’Arta, de Dikhil, d’Obock et de Tadjourah, qui nous ont aidé à organiser les tests de sélection des enquêteurs et facilité les travaux de terrain dans leurs districts respectifs en mettant à notre disposition des locaux et des bureaux. Nos remerciements et toute notre considération vont également à Mme Safia Elmi (responsable administratif et financier), Otman Moumin Badar (responsable technique), Farah Abdi Djama (coordinateur de l’EDIM), Konaté Sekou Tidiani Aboubaker Djibril et Abdoulkader Abdi (responsables traitement des données), Mohamed Daoud Gouled (responsable terrain), Chiraz Roshan (comptable) et des autres responsables tel que Kadra Ahmed, Mahamoud Ibrahim Absieh et Fatouma Ibrahim. Nous adresserons enfin nos remerciements les plus chaleureux aux enquêtrices, enquêteurs, contrôleurs et superviseurs de terrains, cartographes, contrôleurs de bureau, agents de saisie et au personnel de bureau de coordination. Rapport Final EDIM 1 Sommaire Préface du Ministre de la Santé. i Avant propos du Directeur du PAPFAM. iii Remerciements . iv Sommaire.1 Liste des tableaux et des graphiques .3 Résumé et Tableau récapitulatif des résultats de l’EDIM.5 PREMIERE PARTIE : A. GENERALITE . 13 A.I. Carte et plans . 15 A.I.1. Carte de la République de Djibouti. 15 A.I.2. Plan de Djibouti-ville . 16 A.I.3. Plan de Balbala . 17 A.II. Introduction . 18 A.II.1. Cadre institutionnel . 18 A.II.2. Objectifs. 18 A.III. Méthodologie, Echantillonnage et Couverture. 19 A.III.1. Echantillonnage . 19 A.III.2. Questionnaires. 20 A.III.3. Formation et Travaux de terrain . 21 A.III.4. Traitement des données . 21 A.III.5. Couverture. 21 DEUXIEME PARTIE : B. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA POPULATION ETUDIEE. 23 B.I. Structure de la population étudiée. 25 B.I.1. Structure des ménages. 25 B.I.2. Structure de la population . 26 B.II. Condition de vie . 28 B.II.1. Caractéristique de l’Habitat . 28 B.II.2. Eau et Assainissement. 30 B.II.3. Source d’énergie. 34 B.II.4. Possession de biens. 35 B.II.5. Khat et Tabac. 37 B.III. Education . 39 B.III.1. Préscolaire . 39 B.III.2. Primaire . 40 B.III.3. Secondaire . 44 B.III.4. Parité Filles / Garçons. 46 B.III.5. Alphabétisation des adultes . 47 TROISIEME PARTIE : C. SITUATION DES ENFANTS . 47 C.I. Caractéristiques individuelles des enfants enquêtés . 49 C.II. Mortalité infantile. 50 C.II.1. Niveau de la mortalité infantile . 50 C.II.2. Evolution des taux de mortalité . 51 C.III. Nutrition. 52 C.III.1. Etat Nutritionnel . 52 Rapport Final EDIM 2 C.III.2. Allaitement Maternel . 53 C.III.3. Consommation de sel iodé . 57 C.III.4. Suppléments de Vitamine A. 58 C.III.5. Faible poids à la naissance. 59 C.IV. Santé des enfants. 60 C.IV.1. Vaccination . 60 C.IV.2. Traitement de Réhydratation Oral . 61 C.IV.3. Traitement antibiotique des enfants suspectés de pneumonie . 64 C.IV.4. Paludisme . 65 C.V. Protection des enfants . 69 C.V.1. Enregistrement des naissances . 69 C.V.2. Travail des enfants . 70 C.V.3. Développement des enfants. 72 C.V.4. Handicap . 76 C.V.5. Discipline des enfants. 89 PARTIE D : SITUATION DES FEMMES. 81 D.I. Caractéristiques individuelles des femmes enquêtées . 83 D.II. Mariage. 84 D.II.1. Etat matrimonial . 84 D.II.2. Mariage précoce. 84 D.II.3. Ecarts d’age entre conjoints . 85 D.III. Planification Familiale . 86 D.III.1. Utilisation de la Contraception . 86 D.III.2. Besoin non satisfait. 86 D.III.3. Evolution de la contraception. 88 D.IV. Santé Reproductive . 89 D.IV.1. Soin prénatal . 89 D.IV.2. Prévention contre le Tétanos. 90 D.IV.3. Assistance pendant l’accouchement. 90 D.IV.4. Evolution de l’assistance pendant l’accouchement . 91 D.IV.5. Soin post natal . 92 D.V. Mutilations Génitales Féminines. 93 D.V.1. Prévalence des MGF parmi les femmes adultes . 93 D.V.2. MGF des filles . 95 D.V.3. Evolution des MGF . 97 D.VI. VIH/SIDA. 99 D.VI.1. Connaissance sur la transmission sur le VIH/SIDA . 99 D.VI.2. Attitudes des femmes vis-à-vis des personnes atteint du SIDA. 103 D.VI.3. Test et conseils sur le VIH/SIDA. 104 Liste des Références.106 ANNEXES. 108 Annexe A. Echantillonnage . 109 Annexe B. Personnel . 125 Annexe C. Estimation des Erreurs d’Echantillonnage. 127 Annexe D. Tableaux et graphiques sur la Qualité des Données . 134 Annexe E. Indicateurs MICS: Numérateurs et Dénominateurs . 149 Annexe F. Questionnaires .155 Rapport Final EDIM 3 Liste des tableaux et des graphiques Liste des tableaux Tableau A.III.1 : Répartition des ZD échantillons de l’EDIM 2006 par strate et par district .19 Tableau A.III.2 : Résultats des enquêtes auprès des ménages et des personnes, Djibouti .21 Tableau B.I.1: Répartition de la population des ménages par âge et sexe.25 Tableau B.I.2 : Composition du ménage.26 Tableau B.II.1: Sécurité de la propriété .28 Tableau B.II.2 : Logements dont les matériaux sont considérés comme non durables.29 Tableau B.II.3 : Habitat précaire .29 Tableau B.II.4 : Principale source d’eau potable et l’utilisation des sources d’eau potable améliorées .30 Tableau B.II.5 : Traitement de l'eau de boisson utilisée, et méthode appropriée de traitement de l'eau.31 Tableau B.II.6 : temps moyen mis pour accéder a la source d'eau .32 Tableau B.II.7 : Personne en charge de la corvée d'eau dans le ménage.32 Tableau B.II.8 : Méthode de traitement de l'eau de boisson utilisée dans le ménage.33 Tableau B.II.9 : Sources d'approvisionnement en eau améliorée et Sanitaires améliorés.34 Tableau B.II.10 Types de combustibles de cuisson et utilisation des combustibles solides .34 Tableau B.II.11 :Répartition des ménages ayant l’électricité.35 Tableau B.II.12 :Répartition des ménages selon la possession de bien et le lieu de résidence .35 Tableau B.II.13 :Répartition des ménages selon la possession de teree cultivable et du bétail.36 Tableau B.II.14 : Répartition en pourcentage des Consommateurs de Khat.37 Tableau B.II.15 : Répartition en pourcentage des Fumeurs.38 Tableau B.III.1 : Fréquentation d'établissement préscolaire, et admission en primaire .39 Tableau B.III.2: Enfants ayant l'âge d'entrée à l'école primaire admis en première année .40 Tableau B.III.3: Enfants ayant l'âge de l'école primaire fréquentant une école primaire ou secondaire, .41 Tableau B.III.4: Enfants fréquentant l’école primaire et ayant réussit le passage à la classe supérieure.42 Tableau B.III.5: Taux d'achèvement des études primaires et taux de transition à l'école secondaire .43 Tableau B.III.6: Enfants ayant l'âge du secondaire et fréquentant un établissement secondaire ou plus .45 Tableau B.III.7: Enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentent l’école primaire.46 Tableau B.III.8 : Ratio de scolarisation des filles et des garçons aux niveaux primaire et secondaire .46 Tableau B.III.9 : Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées .47 Tableau C.I.1 : Caractéristiques individuelles des enfants enquêtés.49 Tableau C.II.1 : Taux de mortalité infantile et infanto juvénile.50 Tableau C.III.1 : Enfants âgées de 0-59 mois qui sont modérément ou sévèrement malnourris .52 Tableau C.III.2 : Allaitement maternel initial .54 Tableau C.III.3: Enfants vivants selon le statut d'allaitement maternel à différents groupes d'age.56 Tableau C.III.4: Pourcentage des ménages consommant du sel iodé.57 Tableau C.III.5: Enfants âgés de 6-59 mois ayant reçus de la Vitamine A durant les 6 derniers mois .58 Tableau C.III.6 Faible poids à la naissance .59 Tableau C.IV.1 : Vaccination contre les maladies de l'enfance.60 Tableau C.IV.2: Traitement de réhydrations oral (TRO) .62 Tableau C.IV.3 : Traitement à l'antibiotique des pneumonies suspectées.65 Tableau C.IV.4: Enfants de 0-59 mois ayant dormi sous une moustiquaire traité la nuit précédante. 66 Tableau C.IV.5: Fièvre et traitement anti paludéen .67 Tableau C.V.1 : Enregistrement des naissances.69 Tableau C.V.2 : Pourcentage d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent selon la nature de l'activité.70 Tableau C.V.3 : Etudiants travailleurs et Travailleurs étudiants .71 Tableau C.V.4 : Soutien familial dans l’apprentissage .73 Tableau C.V.5 : Enfants âgés de 0-59 mois disposant de matériels d'apprentissage .74 Tableau C.V.6 : Enfants de moins de 10 ans sans surveillance adéquate .76 Tableau C.V.7 : Handicap chez les enfants âgés de 2-9 ans .77 Tableau C.V.8 : Pourcentage d’enfants âgés de moins de 2 ans ayant des pieds bots.79 Tableau C.V.9 : Enfants âgés de 2-14 ans selon la méthode utilisée pour discipliner l'enfant .80 Tableau D.I.1 Caractéristiques individuelles des femmes enquêtées.83 Tableau D.II.1 Situation matrimoniale des femmes enquêtées.84 Tableau D.II.2. : Pourcentage de femmes âgées de 15-49 ans mariées précocement .84 Tableau D.II.3a Femmes de 15-19 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints .85 Tableau D.II.3b Femmes de 20-24 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints .85 Tableau D.III.1: Utilisation de la contraception .86 Rapport Final EDIM 4 Tableau D.III.2 : Besoin non satisfait en matière de contraception.87 Tableau D.IV.1. : Soins prénatals .89 Tableau D.IV.2. : Type de prestataire de soins prénatals .89 Tableau D.IV.3 : Assistance pendant l'accouchement.91 Tableau D.IV.4 : Supplément de vitamine A avant la huitième semaine de la naissance .92 Tableau D.V.1: Pratique des MGF chez les femmes âgées de 15-49 .94 Tableau D.V.2: Pratique des MGF chez les filles vivante.96 Tableau D.V.3 : Evolution des opinions sur le maintien ou l’arrêt des MGF (en %) entre 2002 et 2006 .98 Tableau D.VI.1 : Connaissance sur les principaux moyens de prévention sur la transmission du VIH .99 Tableau D.VI.2 : Préjugés concernant le VIH/SIDA . 100 Tableau D.VI.3 : Parfaite connaissance des voies par lesquelles le VIH/SIDA est transmis. 101 Tableau D.VI.4 : Identification des voies de transmission mère-enfant du VIH . 102 Tableau D.VI.5 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont entendu parler du SIDA et qui ont une attitude discriminatoire à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA . 103 Tableau D.VI.6 : Attitude discriminatoire à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA . 104 Tableau D.VI.7 : Test de dépistage du VIH et counselling sur les soins prénatals. 105 Liste des graphiques Graphique B.I.1 : Pyramide des Âges de la population enquêtée.27 Graphique B.II.1 : Répartition des ménages selon la source d'approvisionnement en eau potable.31 Graphique C.II.1 : Taux de mortalité infanto juvénile selon certaines caractéristiques .51 Graphique C.II.2 : Evolution des taux de mortalité infantile entre 2002 et 2006 .51 Graphique C.III.1 : Pourcentage d’enfants malnutris.53 Graphique C.III.2 Pourcentage de mères ayant données le sein à leur enfant durant la première heure et durant le premier jour suivant la naissance.55 Graphique C.III.3 : Répartition en pourcentage des enfants âgés de moins 3 ans selon le statut d’alimentation par groupe d'âge .56 Graphique C.III.4 Pourcentage des ménages consommant du sel iodé.57 Graphique C.III.5 Pourcentage des naissances vivantes pesant moins de 2500 grammes à la naissance.59 Graphique C.IV.1 : vaccination des enfants de moins 2 ans selon l’antigène .61 Graphique C.IV.2 Enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO . 63 Graphique C.IV.3 Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO et une alimentation continue .64 Graphique D.III.1 Demande en contraception non satisfait.87 Graphique D.III.2: Evolution de la contraception entre 2002 et 2006.88 Graphique D.IV.1 Pourcentage des femmes ayant eu des naissances vivantes les 12 derniers mois protégées contre le tétanos néonatal.90 Graphique D.IV.2 : Evolution de l’assistance des accouchements entre 2002 et 2006 .91 Graphique D.V.1 : Type de MGF subit selon l’âge actuel des femmes.93 Graphique D.V.2 : Type de MGF subit selon le niveau d’instruction des femmes .93 Graphique D.V.3 : Pourcentage de filles ayant subit une MGF selon l’âge actuel de la mère .95 Graphiques D.V.4: Evolution des MGF entre 2002 et 2006 .97 Graphiques D.V.5 : Evolution des types de MGF entre 2002 et 2006 .97 RESUME ANALYTIQUE ET TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS Résumé analytique Tableau Récapitulatif des Résultats (Indicateurs MICS et OMD) Rapport Final EDIM 6 Résumé analytique INTRODUCTION L’Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiples (EDIM), qui est une adaptation de l’enquête appelée au niveau international « MICS III », a été réalisée en 2006, par le Ministère de la Santé, avec la collaboration de la Direction de la Statistique, l’assistance et la supervision technique de PAPFAM, la contribution financière l’AFD et les organismes onusiens UNICEF, UNFPA, OMS et PNUD. Les principaux objectifs sont d’avoir des indicateurs sur l’éducation, l’environnement social, sur l’état de santé et de nutrition, et sur la morbidité et la mortalité infanto juvénile. Aussi, elle permet d’actualiser les principaux indicateurs de santé reproductive y compris les méthodes contraceptives, les IST/SIDA, la mortalité maternelle et les conditions générales de vie des femmes, ainsi que l’accès des femmes aux prestations de santé. Ces indicateurs, qui seront mis à la disposition des décideurs politiques tant au niveau du Ministère de la santé qu’au niveau des autres membres du gouvernement, des ONG et des organismes internationaux, et ce pour une prise de décision adéquate dans le but d’aboutir à un meilleur état de santé de la population. L’enquête a concerné 5209 ménages répartis dans 215 grappes, issues de 4 strates (zone centrale et zone périphérique de Djibouti ville, reste de l’urbain et le rural sédentaire), et des districts suivants : Djibouti-ville, Ali-Sabieh, Dikhil, Tadjourah, Obock et Arta. L’enquête a duré trois mois du 23 juin au 23 Août 2006. Le taux de réponse avoisine les 100%. Nous donnons ci-après les principaux résultats de cette étude. Rapport Final EDIM 7 Résumé analytique (suite) CARACTERISTIQUES SOCIO-ECONOMIQUES DES MENAGES ENQUETES Prés du total (95,4%) des ménages sédentaires de la République de Djibouti résident en urbain, dont 83,3% résident dans Djibouti-ville. La population Djiboutienne est jeune, puisque 40% sont âgés de moins de 18 ans, les personnes âgées de plus de 65 ans ne représentent que 2%. L’accès à une source d’eau potable améliorée concerne 93,5% de la population, 95,2% en urbain, contre 52,5% en milieu rural. Le traitement domestique de l’eau est très marginal en Djibouti, pratiquée par seulement 2,7% des ménages. Plus des deux tiers (67%) des ménages vivent dans des maisons équipées d’installations sanitaires améliorées : chasses branchées aux égouts (6,4%) aux fosses septiques (13,9%) et aux latrines (1,5%), latrines améliorées auto aérées (4,4), latrines couvertes (40,9%). Le milieu urbain est plus équipé en rural avec 69% contre 17% respectivement. Le kérosène est la principale source d’énergie (80,6%) utilisé pour la cuisson d’aliments, suivi des combustibles solides avec 12,7% des ménages. Pour ce qui est des biens d’équipements, nous notons d’après les résultats de l’enquête, que la moitié des ménages dispose de l’électricité (55%), il en est de même pour le poste Radio (56,8%) et presque pour la télévision (45,8%). Le téléphone mobile est possédé par le tiers des ménages, alors que la voiture n’est disponible que pour 8% des ménages. 5% des ménages dont un membre possède une terre cultivable, 16,6% des ménages possèdent du bétail. La majorité des djiboutiens consomme du sel qui n’est pas correctement iodé. La consommation du Khat est relativement répandue à Djibouti, puisque plus du quart (26%) de la population sont des consommateurs, dont 22% consomment quotidiennement, contre 3,5% le consomme une fois par semaine et 0,4% occasionnellement. Le quart de la population sédentaire de Djibouti sont des fumeurs : 41% pour les hommes contre 9% pour les femmes. Rapport Final EDIM 8 Résumé analytique (suite) SITUATION DES ENFANTS Le taux d’admission à l'école primaire est de 63,7% : 64,8% pour les filles contre 62,6% pour les garçons. Le taux net de scolarisation secondaire observé dans le district de Djibouti est estimé à 41,2%, plus élevé que celui des autres districts 38,9%. Le quotient de mortalité infantile est estimé à 67 pour mille naissances vivantes, chez les enfants âgés de moins d’un an, pour la période 2001-2005: 68 pour mille en urbain contre 54 en rural. La part d’enfants âgés de moins de cinq ans souffrant d’insuffisance pondérale chronique est estimée à 28,9% contre 10,3% d’insuffisance pondérale sévère. Le tiers (32,8%) des enfants sont atteints de retard de croissance chronique contre le cinquième (19,7%) qui sont atteints de retard de croissance sévère. Les pourcentages d’enfants âgés de moins de cinq ans souffrant de sous nutrition chronique et sous nutrition sévère sont estimés respectivement à 20,7% et 7,6%. Presque le tiers (31,7%) des enfants âgés entre 12 et 23 mois, sont complètement vaccinés contre les six maladies de l’enfance. Les taux de couverture vaccinale varient entre 65% pour le vaccin contre la rougeole et 87,5% pour le BCG. Par ailleurs, la prévalence des maladies diarrhéiques durant les deux semaines précédant l’enquête est de 4,5%. Le taux d’administration d’un traitement de réhydratation oral (TRO) est de 71%. L’utilisation d’antibiotiques pour le traitement des enfants de moins de 5 ans suspectés de pneumonie est estimée à 42,5% au niveau national, 19,7% pour le milieu rural contre 42,9%. La majorité des enfants (plus de 90%) de moins de cinq ans n’a pas dormi sous un moustiquaire durant la nuit précédant le jour de l’enquête, alors que seulement 9 % ont dormi sous une moustiquaire. Dans l’ensemble de la République de Djibouti 7,7 % des enfants âgés de 5-14 ans travaillent : 6,7% dans le district de Djibouti contre 12,2% dans les autres districts. Plus d’un tiers (34,9%) d’enfants âgés de 2-9 ans présentent au moins un handicap. Au niveau du pays, 31,7% des mères ou gardiennes croient que les enfants âgés de 2-14 ans méritent d'être punis physiquement : 32,1% pour les filles contre 31,2% pour les garçons. Rapport Final EDIM 9 Résumé analytique (suite et fin) SITUATION DES FEMMES Au moment de l’enquête, plus de la moitié (51,1%) des femmes enquêtées sont déclarées célibataires, contre 42,8% mariées et 6,1% divorcées ou veuves. Presque la moitié (47,5%) des femmes âgées de 15 à 24 ans est alphabétisée. L’utilisation de la contraception par les femmes mariées âgées de 15 à 49 ans est de 17,8 %. La pilule reste la méthode contraceptive la plus importante (13,6 %), suivie par les injections (2,5 %), et les autres méthodes (telles que DIU :1,7 %, stérilisation féminine :0,4%, préservatif:0,3 %, etc.). La pratique de la contraception est plus élevée dans le district de Djibouti (19,2 %), que dans les autres districts (10,6%). La demande non satisfaite de contraception est estimée à 55 % au niveau national, 53,1% pour le district de Djibouti contre 69,1% pour les autres districts, avec des disparités importantes entre les milieux de résidence. En ce qui concerne les soins prénatals, la majorité des femmes en âge de reproduction (92,3%) en reçoivent auprès d’un personnel qualifié, au moins une fois pendant la grossesse, Alors que les naissances vivantes issues de 70,4% des femmes âgées entre 15-49 ans sont protégées contre le tétanos néonatal. L’assistance à l’accouchement par un personnel qualifié est presque généralisée (92,3%) dans le pays, mais les différences subsistent entre milieu urbain (94,7%) et milieu rural (40,3%). Pour ce qui est des mutilations génitales féminines, 93,1% des femmes ont déclaré avoir subit une MGF. Les différences ne sont pas significatives entre les districts de résidence et entre urbain/rural. Les différents types sont sunna (24,9%), Excision (6,4%), Infibulation (67,2%) non précisé (1,5%). Enfin, la connaissance sur la transmission du VIH/SIDA est importante puisque 82,2% des femmes âgées de 15-49 ans ont entendu parler du SIDA, avec des différences entre le district de Djibouti (83,2%) versus autres districts (76,3%), et entre urbain (83,2%) et rural (51,8%). Néanmoins, seules 17,9% des femmes ont une parfaite connaissance des voies de transmission du VIH/SIDA. Une part importante (88,4%) de femmes âgées de 15-49 ans qui ont entendu parler du SIDA ont une attitude discriminatoire à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA. Rapport Final EDIM 10 TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS INDICATEURS MICS ET OMD, REPUBLIQUE DE DJIBOUTI (2006) NUMÉRO D’INDICATEUR RUBRIQUE MICS3 OMD INDICATEUR VALEUR UNITÉ HABITAT ET ENVIRONNEMENT 11 30 Utilisation de sources d’eau potables améliorées 93,5 % 12 31 Utilisation d’installations sanitaires améliorées 67,0 % Eau et Assainissement 13 31 Méthode appropriée de traitement de l’eau 1,8 % 93 Pourcentage de ménage n’ayant pas une sécurité de logement 44,0 % 94 Pourcentage de ménages vivant dans des logements considérés comme non durables 10,6 % Habitat 95 32 Pourcentage de ménages vivant en Habitat précaire 75,9 % Pourcentage de ménages ayant l’électricité 55,5 % Combustibles solides pour la cuisson 12,7 % Energie Utilisation du kérosène pour la cuisson 80,6 % EDUCATION 52 Taux net de scolarisation préscolaire 13,5 % 53 Préparation à l’école primaire 11,2 % 54 Taux net d’admission à l'école primaire 63,7 % 55 6 Taux net de scolarisation primaire 66,2 % 56 Taux net de scolarisation secondaire 40,9 % 57 7 Enfants atteignant la 5ème année 95,7 % 58 Taux net de transition à l'école secondaire 77,7 % 59 7b Taux net d’achèvement de l'école primaire 20,7 % Indice de parité des sexes dans l’école primaire 0,98 % Éducation 61 9 Indice de parité des sexes dans l’école secondaire 0,82 % Alphabétisation 60 8 Pourcentage de femmes de 15-24 ans alphabétisées 47,5 % NUTRITION 6 4 Prévalence de l’insuffisance de poids 10,3 % 7 Prévalence des retards de croissance 19,7 % Etat Nutritionnel 8 Prévalence de la déperdition 7,5 % 45 Allaitement maternel initial 54,9 % 15 Taux d’allaitement exclusif 1,3 % Taux d’allaitement continue à 12-15 mois 53,5 % 16 Taux d’allaitement continue à 20-23 mois 18,3 % Allaitement 17 Taux d’alimentation complémentaire commencé à temps 23,1 % Sel iodé 41 15+ PPM 0,4 % 42 Enfants ayant reçu de la Vitamine A 17,9 % Vitamine A 43 Supplément post-partum en vitamine A (mères) 37,5 % 9 Naissances vivantes pesant moins de 2500 grammes 10,2 % Faible poids à la naissance 10 naissances vivantes pesées à la naissance 87,4 % Rapport Final EDIM 11 TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS INDICATEURS MICS ET OMD, REPUBLIQUE DE DJIBOUTI (2006) (Suite) NUMÉRO D’INDICATEUR RUBRIQUE MICS3 OMD INDICATEUR VALEUR UNITÉ MORTALITE INFANTILE 1 13 Taux de mortalité chez les moins de 5 ans (OMD) 94 Pour 1000 Mortalité infantile 2 14 Taux de mortalité infantile 67 Pour 1000 SANTE DE L’ENFANT 25 Couverture vaccinale contre la tuberculose 87,5 % 26 Couverture vaccinale contre la DPT 56,8 % 27 Couverture vaccinale contre la Polio 46,2 % 28 15 Couverture vaccinale contre la rougeole 65,0 % Immunisation 31 Enfants entièrement vaccinés 31,7 % Tétanos 32 Protection des femmes contre le tétanos néonatal. 70,4 % 33 Taux d’administration TRO 71,0 % 34 Taux d’administration de la diarrhée à domicile 18,8 % 35 Taux d’administration TRO + alimentation continue 32,6 % Traitement et soin des maladies 22 Traitement antibiotique des enfants suspectés de pneumonie 42,5 % 24 29 Combustibles solides 12,7 % Utilisation Combustibles Kérosène 80,6 % 37 22 Enfants de moins de 5 ans dormant sous une MI 1,3 % 38 Enfants de moins de 5 ans dormant sous une moustiquaire 9,0 % Paludisme 39 Traitement antipaludéen (moins de 5 ans) 9,5 % DEVELOPPEMENT DES ENFANTS 46 Engagement des membres du ménage dans 4 activités 26,5 % 47 Engagement du père dans 1 activité ou plus pour l’apprentissage 15,7 % 48 Matériels d'apprentissage : 3 livres pour enfant ou plus 14,7 % 49 Matériels d'apprentissage : 3 livres pour adulte ou plus 26,3 % 50 Matériels d'apprentissage : 3 types de jouets ou plus 3,5 % Développement des enfants 51 Laissés sous une garde inadéquate 11,8 % PROTECTION DES ENFANTS Enregistrement 62 Enregistrement des naissances 89,2 % 71 Travail des enfants 7,7 % 72 Étudiants travailleurs 63,8 % Travail des enfants 73 Travailleurs étudiants 7,3 % Discipline des enfants 74 Toute punition psychologique ou physique 69,7 % Mariage avant 15 ans 2,8 % 67 Mariage avant 18 ans 9,5 % Mariage précoce 68 Jeunes femmes de 15-19 ans mariées 4,2 % Rapport Final EDIM 12 TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS INDICATEURS MICS ET OMD, REPUBLIQUE DE DJIBOUTI (2006) (Suite et fin) NUMÉRO D’INDICATEUR RUBRIQUE MICS3 OMD INDICATEUR VALEUR UNITÉ PLANNING FAMILIAL ET SANTE REPRODUCTIVE 21 19c Prévalence des contraceptifs 17,8 % 98 Besoin de contraception non satisfait 22,0 % Planning Familial 99 Demande de contraception satisfait 44,8 % 20 soins prénatals 92,3 % Soins prénatals 44 Fait un test sanguin Fait prendre sa tension (pression du sang) Fait un prélèvement d'urine Fait prendre son poids 78,5 88,0 77,6 87,5 % % % % 4 17 Assistance par un personnel qualifié 92,9 % Accouchements 5 Accouchements dans un centre de santé 87,4 % MUTILATION GENITALE FEMININE 63 Toute forme d'excision 93,1 % 64 A subi une forme extrême d'excision 62,3 % Pratique des MGF 65 La fille a subi une forme de mutilation génitale 48,5 % Attitude 66 pourcentage des femmes qui croient que l'excision doit: Continue 36,6 % VIH / SIDA 82 19b prévention du VIH chez les femes âgées de 15-49 ans 17,9 % Connaissances sur le VIH/SIDA 89 Tous les trois voies de transmission du VIH 50,6 % Attitude 86 Ne sont pas d'accord sur aucune des déclarations discriminatoires 11,6 % 87 Connaît un endroit où on peut faire un test 42,6 % Test VIH 88 A été testée 16,9 % PARTIE A. GENERALITE A.I. CARTE ET PLANS A.II. INTRODUCTION A.III. METHODOLOGIE, ECHANTILLONNAGE ET COUVERTURE PARTIE A. : GENERALITE La partie A comprend trois chapitres : A.I. CARTE ET PLANS composé d’une carte A.I.1. Carte de la République de Djibouti et de deux plans, A.I.2. Plan de Djibouti-ville et A.I.3. Plan de Balbala. A.II. INTRODUCTION brossant le Cadre institutionnel et les Objectifs de l’EDIM. A.III. METHODOLOGIE, ECHANTILLONNAGE ET COUVERTURE est composé de 5 paragraphes suivants : - A.III.1. Echantillonnage avec le Tableau A.III.1 : Répartition des ZD échantillons de l’EDIM 2006 par strate et par district, - A.III.2. Questionnaires, - A.III.3. Formation et Travaux de terrain, - A.III.4. Traitement des données - et finalement A.III.5. Couverture avec le Tableau A.III.2 : Résultats des enquêtes auprès des ménages et des personnes, Djibouti, 2006 Rapport Final EDIM – Partie A 14 A.I. CARTE ET PLANS A.I.1.Carte administrative de la République de Djibouti Rapport Final EDIM – Partie A 15 A.I.2. Plan de Djibouti-ville Rapport Final EDIM – Partie A 16 A.I.3. Plan de Balbala Rapport Final EDIM – Partie A 17 A.II. INTRODUCTION A.II.1. Contexte et Cadre institutionnel La réalisation de l’enquête djiboutienne à indicateurs multiples (EDIM) est un outil qui contribue à répondre clairement sur la nécessité de suivre et d’évaluer les politiques, programmes et projets de développement issu de l’initiative nationale de développement sociale (INDS) énoncé par le président de la République de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh pour lutter contre les inégalité sociales et la Pauvreté à Djibouti, et de mesurer leur impact sur les conditions de vie de notre population. L’enquête EDIM, est une adaptation djiboutienne de l’enquête MICS, enquête par grappes à indicateurs multiples, dont la méthodologie est reconnue au niveau international. A travers cette enquête, il convient de préciser qu’un certain nombre d’indicateurs sociaux notamment produits par les enquêtes EDAM et PAPFAM seront actualisées. De manière plus spécifique, l’EDIM permettra de mettre à notre disposition des indicateurs sur l’état de santé et nutrition, de l’éducation, de l’environnement social de l’enfant djiboutien et sur la morbidité et la mortalité infanto juvénile. Elle permettra aussi de disposer des indicateurs sur la santé reproductive, les méthodes contraceptives, les mutilations génitales, les infections sexuellement transmissibles y compris le VIH/SIDA, l’accès des femmes aux services de santé, l’éducation des femmes, la mortalité maternelle et les conditions générales de vie des femmes. A.II.2. Objectifs de l’enquête L’Enquête Djiboutienne à indicateurs multiples 2006 s’est fixé les principaux objectifs suivants : • Fournir des informations récentes pour l’évaluation de la situation des enfants et des femmes en République de Djibouti; • Fournir les données nécessaires pour suivre l’état de réalisation des objectifs fixés par les Objectifs du millénaire pour le développement et par le plan d’action Un monde digne des enfants (WFFC) comme base de l’action future ; • Contribuer à l’amélioration des systèmes de collecte de données et de suivi et renforcer l’expertise technique en matière de conception, de mise en œuvre et d’analyse de ces systèmes. Rapport Final EDIM – Partie A 18 III. METHODOLOGIE ET ECHANTILLONNAGE A.III.1. Echantillonnage Les ménages échantillons sont tirés par sondage aléatoire stratifié à deux degrés. Au premier degré de sondage, quel que soit le milieu de résidence et au niveau de chaque sous strate, est tiré un échantillon de ZD avec des probabilités proportionnelles au nombre d’unités d’habitation occupées en 2001 pour les ZD de la zone centrale de Djibouti ville et les autres districts du pays, et en nombre de ménages en 2006 pour les nouvelles ZD des quartiers périphériques de Djibouti ville qui ont été mise à jour. (Tableau II.1) Tableau A.II.1 : Répartition des ZD échantillons de l’EDIM 2006 par strate et par district Djibouti ville Zone centrale Zone périphérique Reste de l’urbain Rural sédentaire District Strate 1 Strate 2 Strate 3 Strate 4 Total Djibouti 88 25 - - 113 Ali Sabieh - 26 5 31 Dikhil - - 22 7 29 Tadjourah - - 10 11 21 Obock - - 5 1 6 Arta - - 10 5 15 Ensemble du pays 88 25 73 29 215 Au deuxième degré de sondage, la méthode conçue diffère d’un milieu à l’autre. C’est ainsi qu’en milieu urbain (strates 1, 2 et 3) il a été selectionné, dans chaque ZD échantillon, une grappe aléatoire (GR) de 25 ménages. La liste de ces ménages a été établie après mise à jour des ZD échantillons, pour les strates 1 et 3 , et après mise à jour des quartiers périphériques et constitution des nouvelles ZD pour la strate 2. Quant au milieu rural sédentaire, la méthode utilisée consistait à tirer au hasard une localité rurale échantillon dans chaque ZD, puis tirer une grappe de 25 ménages dans la localité échantillon après une mise à jour. Vous trouverez dans l’Annexe A plus de détails avec le plan de sondage. Rapport Final EDIM – Partie A 19 A.III.2. Questionnaires Trois questionnaires ont été utilisés dans le cadre de l’enquête. Un questionnaire dédié aux ménages, destiné à la collecte d’informations sur les caractéristiques générales des membres de la famille, et sur leur environnement, un questionnaire individuel destiné aux femmes âgées de 15 à 49 ans et finalement un questionnaire soumis aux mères ou tutrices d’enfants de moins de 5 ans pour répondre aux questions concernant ces enfants. Les questionnaires comprenaient les modules suivants : • Questionnaire dédié aux ménages o Liste des ménages o Éducation o Eau et assainissement o Caractéristiques du ménage o Moustiquaires traitées avec un insecticide o Travail des enfants o Discipline de l’enfant o Handicape o Iodation du sel • Questionnaire individualisé dédié aux femmes o Union/Mariage o Mortalité infantile o Anatoxine tétanique o Santé maternelle et néonatale o Contraception o Excision o VIH/SIDA • Questionnaire dédié aux enfants de moins de 5 ans o Enregistrement des naissances et éducation de base o Développement de l’enfant o Vitamine A o Allaitement maternel o Traitement des maladies o Vaccination o Paludisme chez les enfants o Anthropométrie Les questionnaires, qui sont une adaptation du modèle MICS3, ont été validés par les différents ministères sectoriels et les partenaires au développement associés à la réalisation de l’EDIM 2006. Ils ont fait l’objet d’un test préliminaire lors de l’enquête pilote effectuée à la mi-juin 2006. Sur la base des résultats de ce test, les dernières corrections et modifications ont été apportées. Vous trouverez une copie des questionnaires de l’EDIM 2006 à l’Annexe F. Rapport Final EDIM – Partie A 20 A.III.3. Formation et travaux de terrain Le personnel de terrain a subi une formation de près d’un mois (du 29 mai au 21 juin 2006). Les données ont été recueillies par onze (11) équipes ( 6 équipes pour le district de Djibouti et 5 équipes pour les autres districts). Les équipes du district de Djibouti étaient composées de 4 enquêtrices, une contrôleuse, un chef d’équipe et d’un agent d’appui. Alors que les équipes des autres districts (1 équipe par district) étaient composées de 5 ou 6 enquêt(eurs/rices), une contrôleuse, un chef d’équipe, d’un facilitateurs, d’un chauffeur et d’un agent d’appui. Le lancement des travaux de terrain a eu lieu le 23 juin 2006 et ont été clôturés le 23 août 2006. Une équipe composée de 4 chefs d’équipe et 3 contrôleuses du district de Djibouti, d’un enquêteur de Dikhil et de 2 chauffeurs sont restés sur le terrain jusqu’au 15 septembre 2006, pour les corrections nécessitant un retour auprès des ménages. A.III.4. Traitement des données Les données ont été saisies sur dix ordinateurs exécutant le logiciel CSPro. Pour les besoins du contrôle de qualité, chaque questionnaire a été saisi deux fois et des vérifications de cohérence interne ont été effectuées. Les procédures et programmes standard conçus dans le cadre global du projet MICS3 et adaptés au questionnaire de la République de Djibouti ont été utilisés à toutes les étapes. Le traitement des données a démarré le 1er juillet 2006 une semaine après le lancement de la collecte, et a pris fin au début du mois d’octobre 2006. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPSS ainsi que des modèles de syntaxes et de tableaux conçus à cet effet. A.III.5. Couverture Tableau A.II.2 : Résultats des enquêtes auprès des ménages et des personnes, Djibouti, 2006 Milieu District Urbain Rural Djibouti Arta Ali Sabieh Dikhil Tadjourah Obock Total Nombre de ménages Selectionés 4563 646 2771 368 760 713 455 142 5209 Visités 4560 646 2769 368 759 713 455 142 5206 Enquêtés 4255 633 2523 352 734 684 453 142 4888 Taux de réponse 93,3 98,0 91,1 95,7 96,7 95,9 99.6 100 93,9 Nombre de femmes Éligibles 6624 747 4259 386 979 861 628 258 7371 Enquêtées 5451 569 3488 297 875 723 440 197 6020 Taux de réponse 82,3 76,2 81,9 76,9 89,4 84 70,1 76,4 81,7 Taux de réponse global 76,8 74,6 74,6 73,6 86,4 80,6 69,8 76,4 76,7 Nombre d'enfants de moins de 5 ans Éligibles 2237 328 1447 187 255 323 239 114 2565 Mères/Tutrices enquêtées 1973 272 1285 157 224 288 193 98 2245 Taux de réponse 88,2 82,9 88,8 84 87,8 89,2 80,8 86 87,5 Taux de réponse global 82,3 81,3 80,9 80,3 84,9 85,5 80,4 86 82,2 5209 ménages ont été sélectionés et 5206 ont pu être visités. Sur ce nombre, 4888 ont été normalement interrogés, soit un taux de participation des ménages de 93,9 %. Rapport Final EDIM – Partie A 21 Dans les ménages interrogés, 7371 femmes (âgées de 15 à 49 ans) ont été identifiées. Sur ce nombre, 6020 ont été normalement interrogées, soit un taux de participation des femmes de 81,7 %. En outre 2565 enfants de moins de cinq ans ont été recensés dans le questionnaire dédié aux ménages. Sur ce chiffre, des questionnaires ont été remplis pour 2245 enfants, ce qui correspond à un taux de participation de 87,5%. Des taux de participation globale de 81,5% et de 87,5% ont été calculés pour les enquêtes dédiées respectivement aux femmes et aux enfants de moins de 5 ans (Tableau I.2). Rapport Final EDIM – Partie A 22 PARTIE B. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA POPULATION ETUDIEE B.I. STRUCTURE DE LA POPULATION ETUDIEE B.II. CONDITION DE VIE B.III. EDUCATION Rapport Final EDIM – Partie B 24 Dans cette partie comprenant trois chapitres, nous présentons une analyse descriptive des caractéristiquement générales de la population étudiée. - Le premier chapitre présente les résultats de l’EDIM concernant la STRUCTURE DE LA POPULATION ETUDIEE de deux paragraphes (B.I.1. Structure des ménages et B.I.2.Structure de la population) avec deux tableaux (Tableau B.I.1: Répartition de la population des ménages par âge et sexe, Tableau B.I.2 : Composition du ménage) et un graphique (Graphique B.I.1: Pyramide des Âges de la population enquêtée). - Le deuxième chapitre présente les résultats sur la CONDITION DE VIE, composé de cinq paragraphes (B.II.1. Caractéristiques de l’Habitat, B.II.2. Eau et Assainissement, B.II.3. Source d’énergie, B.II.4. Possession de biens, B.II.5. Khat et Tabac) avec quinze tableaux (Tableau B.II.1: Sécurité de la propriété, Tableau B.II.2 : Pourcentage de ménages et de membres de ménages urbains qui vivent dans des logements dont les matériaux sont considérés comme non durables, Tableau B.II.3 : Pourcentage de ménages et de membres de ménages urbains vivant en habitat précaire selon les caractéristiques individuelles, Tableau B.II.4 : Répartition en pourcentage des ménages selon la principale source d’eau potable et l’utilisation des sources d’eau potable améliorées, Tableau B.II.5 : Répartition des ménages selon la méthode de traitement de l'eau de boisson utilisée, et pourcentage des ménages qui utilise une méthode appropriée de traitement de l'eau, Tableau B.II.6 : Répartition en pourcentage des ménages selon le temps mis pour aller a la source d'eau de boisson, prendre de l'eau et retourner a la maison; temps moyen mis pour accéder a la source d'eau, Tableau B.II.7 : Répartition en pourcentage des ménages selon la personne en charge de la corvée d'eau dans le ménage, Tableau B.II.8 : Répartition en pourcentage de la population des ménages selon la méthode de traitement de l'eau de boisson utilisée dans le ménage, et pourcentage de la population des ménages qui utilise une méthode appropriée de traitement de l'eau, Tableau B.II.9 : Pourcentage de la population des ménages utilisant a la fois des sources d'approvisionnement en eau améliorée et des moyens d'évacuation des excréments améliorés, Tableau B.II.10 :Répartition des ménages par pourcentage de types de combustibles de cuisson et pourcentage de ménages utilisant des combustibles solides pour la cuisson, Tableau B.II.11 :Répartition des ménages ayant l’électricité, Tableau B.II.12 :Répartition des ménages selon la possession de bien et le lieu de résidence, Tableau B.II.13 :Répartition des ménages selon la possession de teree cultivable et du bétail, Tableau B.II.14 : Répartition en pourcentage des Consommateurs de Khat par groupe d'âge quinquennal district, et milieu de residence et Tableau B.II.15 : Répartition en pourcentage des Fumeurs selon le sexe, le district, et milieu de residence.) et un graphique (Graphique B.II.1 : Répartition en pourcentage des ménages selon la source d'approvisionnement en eau potable). - Le troisième chapitre présente les résultats sur l’EDUCATION composé de quatre paragraphes (B.III.1. Préscolaire, B.III.2. Primaire, B.III.3. Secondaire, B.III.4…Alphabétisation des adultes) avec tableaux (Tableau B.III.1 : Pourcentage d'enfants âgés de 36-59 mois qui fréquentent une forme quelconque d'établissement d'enseignement préscolaire, et pourcentage des enfants admis en première année d'enseignement primaire ayant suivi un enseignement préscolaire, Tableau B.III.2: Pourcentage d'enfants ayant l'âge d'entrée à l'école primaire admis en première année, Tableau B.III.3: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école primaire qui fréquentent effectivement une école primaire ou une école secondaire, Tableau B.III.4: Pourcentage d'enfants qui fréquentent l’école primaire et ayant réussit le passage à la classe supérieure, Tableau B.III.5: Taux d'achèvement des études primaires et taux de transition à l'école secondaire, Tableau B.III.6: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentent un établissement de niveau secondaire ou plus, Tableau B.III.7: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentent l’école primaire, Tableau B.III.8 : Ratio des taux de scolarisation des filles et des garçons aux niveaux primaire et secondaire, Tableau B.III.9 : Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées,). PARTIE B. CARACTERISTIQUES GENERALES DE LA POPULATION ETUDIEE Rapport Final EDIM – Partie B 25 B.I. STRUCTURE DE LA POPULATION ETUDIEE B.I.1. Structure des ménages Les résultats de l’enquête djiboutienne à indicateurs multiples sont issus de 4888 ménages sédentaires faisant au total une population de 28 781 personnes. La taille moyenne des ménages est donc de 5,9 personnes. Les ménages sédentaires de la République de Djibouti réside à 95,4% dans les centres urbains. La prépondérance de la population urbaine est expliquée par l’importance du poids démographique de la ville de Djibouti. En effet bien qu’elle n’occupe que moins de 2% de la superficie totale du pays (23700 Km²), Djibouti-ville regroupe 83,3% des ménages sédentaire du pays. Cette situation est une suite logique découlant de la nature de l’économie opérant presque exclusivement à partir de la ville qui a donnée son nom au pays. L’épine dorsale de cette économie sont les services liés à la situation géostratégique du pays et rendu au reste du monde. Le poids démographique des centres urbains est resté stable (95,7% en 2002 (source EDSF/PAPFAM 2002) et 95,4% en 2006. Durant la même période le poids démographique de Djibouti-ville passait de 81,1% (en 2002) à 83,3% (en 2006). Le chef de ménage est une femme pour un cinquième des ménages sédentaires du pays (Cf tableau B.I.1) Tableau B.I.1: Répartition de la population des ménages par âge et sexe, Djibouti 2006 pourcentage pondéré Nombre pondéré de ménage Nombre non pondéré de ménage District Djibouti 83,3 4070 2523 Autres Districts 16,7 818 2365 Milieu Urbain 95,4 4661 4255 Rural 4,6 227 633 Sexe du Chef de ménage Homme 81,0 3960 4049 Femme 19,0 927 838 Manquant/NSP ,0 0 1 Taille du ménage 1 personne 2,7 133 132 2-3 personnes 18,7 915 915 4-5 personnes 28,8 1410 1473 6-7 personnes 23,1 1130 1192 8-9 personnes 14,9 728 706 10+ personnes 11,7 573 470 Total 100,0 4888 4887 Rapport Final EDIM – Partie B 26 28,8% des ménages sont composés de 2 à 3 personnes. Les ménages ayant un seul membre ne sont que 2,7% et ceux de plus de 10 personnes 11,7%. 75,4% des ménages sédentaires djiboutiens ont au moins un enfant de moins de 18 ans, 36,4% ont au moins 1 enfant de moins de 5 ans et dans 89,5% des ménages il y a au moins une femme âgée de 15 a 49 ans. B.I.2. Structure de la population En analysant la tendance de la structure du rapport de masculinité on remarque qu’elle est en faveur des hommes de 0 à 19 ans et en faveur des femmes de 20 à 39 ans. Ce renversement résulte de l’immigration des femmes de 20 à 39 ans des pays limitrophes en quête d’emploi et/ou de revenus. Prés d’un tiers de la population djiboutienne sont des enfants de moins de 15 ans, alors que les personnes âgés de 65 ans et plus représentent 2,1%. Les jeunes de moins de 18 ans représentent 40% de la population (et les moins de 20 ans 45,3%) et les adultes de 18 ans et plus quant à eux représentent 60%. Tableau B.I.2 : Composition du ménage, Djibouti, 2006 Sexe Total Masculin Féminin Nombre % Nombre % Nombre % Groupe d'âge 0-4 ans 1412 9,8% 1239 8,6% 2651 9,2% 5-9 ans 1673 11,6% 1550 10,8% 3223 11,2% 10-14 ans 1753 12,2% 1766 12,3% 3519 12,2% 15-19 ans 1928 13,4% 1734 12,1% 3663 12,7% 20-24 ans 1605 11,1% 1752 12,2% 3357 11,7% 25-29 ans 1261 8,8% 1453 10,1% 2714 9,4% 30-34 ans 932 6,5% 1097 7,6% 2029 7,0% 35-39 ans 863 6,0% 937 6,5% 1800 6,3% 40-44 ans 743 5,2% 685 4,8% 1427 5,0% 45-49 ans 618 4,3% 463 3,2% 1081 3,8% 50-54 ans 533 3,7% 526 3,7% 1058 3,7% 55-59 ans 371 2,6% 392 2,7% 763 2,7% 60-64 ans 288 2,0% 401 2,8% 689 2,4% 65-69 ans 118 0,8% 144 1,0% 261 0,9% 70 ans et plus 193 1,3% 153 1,1% 346 1,2% Manquant/NSP 108 0,7% 93 0,6% 201 0,7% Groupe d'âge de dépendance <15 4838 33,6% 4554 31,7% 9392 32,6% 15-64 9141 63,5% 9440 65,6% 18581 64,6% 65+ 311 2,2% 296 2,1% 607 2,1% Manquant/NSP 108 0,7% 93 0,6% 201 0,7% Âge Enfants âgés de 0-17 ans 5957 41,4% 5569 38,7% 11526 40,0% Adultes 18 ans+ Manquant / NSP 8440 58,6% 8815 61,3% 17256 60,0% Total 14397 100,0% 14384 100,0% 28781 100,0% Rapport Final EDIM – Partie B 27 La pyramide des âges de la population se présente sous une forme qui fait penser que la population djiboutienne entame une transition démographique. Le groupe d’âge 15-19 ans est le plus représenté, suivi par le groupe 10-14 ans puis celui de 5-9 ans. On observe par ailleurs : - une sous représentation du groupe d’âge 0-4 ans pour les deux sexes - un déficit en femmes pour le groupe d’âge 15-19 ans - un déficit marqué en femmes pour le groupe d’âge 45-49 ans - et une surreprésentation des 70 ans et plus pour les deux sexes Les trois premiers points concernent des groupes d’âges éligibles au questionnaire destiné aux enfants de moins de cinq ans ou au questionnaire destiné aux femmes en âge de procréer (15- 49 ans). Le dernier point peut être expliqué par une surévaluation des âges de certaines personnes, par méconnaissance de leurs âges exacts. Graphique B.I.1: Pyramide des Âges de la population enquêtée, Djibouti 2006 8 6 4 2 0 2 4 6 8 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70+ Pourcentage Hommes Femmes Rapport Final EDIM – Partie B 28 B.II. CONDITION DE VIE B.II.1. Caractéristiques de l’habitat La sécurité de la propriété représente pour un ménage une assurance primordiale pour leur bien être. D’après le Tableau B.II.1 ci-dessous, le pourcentage de ménage n’ayant pas une sécurité de logement s’élève à 44%, ils sont 43,3% dans le district de Djibouti et 48,6% dans les autres districts. Le niveau d’instruction du chef de ménage agit faiblement sur la sécurité de logement, ils sont respectivement 42% pour ceux sans aucun niveau d’instruction, 45,7% pour ceux ayant un niveau primaire et 46,2% pour ceux ayant un niveau secondaire et plus. 18,5 % des ménages pensent être à risque d’être expulsé du logement et 9,7% des membres du ménage ont été expulsés de leur logement au cours des 5 dernières années. Ils sont 18,1% à penser qu’ils risquent d’être expulsé du logement (10,3% des membres du ménage ont été expulsés de leur logement au cours des 5 dernières années) dans le district de Djibouti et 21,7% (5,5% pour les membres expulsés) dans les autres districts. Les ménages ne disposant pas de papier en règle pour le logement qu’ils occupent représentent 36,7% de l’ensemble des ménages du pays. Ils sont 36,5% dans le district de Djibouti, 37,9% dans les autres districts, 35,3% des ménages ayant un chef sans instruction, 34,9% avec un chef de niveau primaire et 39,6% avec un chef de niveau secondaire et plus. Tableau B.II.1: Sécurité de la propriété Répartition des ménages face à la sécurité de la propriété au cours des 5 dernières années, Djibouti, 2006 Le ménage ne dispose pas de papier en règle pour le logement occupé Le répondant pense être à risque d'être expulsé du logement Le ménage n'a pas de sécurité de logement* Membres de ménage expulsés de leur logement au cours des 5 dernières années Nombre des membres du ménage Districts Djibouti 36,5 18,1 43,3 10,3 24286 Autres Districts 37,9 21,7 48,6 5,5 3342 Instruction du chef de ménage Aucune 35,3 18,1 42,0 10,2 15222 Primaire 34,9 19,5 45,7 7,3 3985 Secondaire + 39,6 17,9 46,2 9,7 7512 Autres cursus 48,5 21,2 54,7 13,8 522 Manquant/NSP 36,2 30,4 42,8 8,5 387 Total 36,7 18,5 44,0 9,7 27628 * Indicateur MICS no 93 Dans le tableau B.II.2 on observe que 10,6% des ménages djiboutiens vivent dans des logements considérés comme non durables. En d’autres termes 90% de la population du pays vivent dans un environnement où il y a une durabilité de l’Habitat. Toutefois il faut noter que 17,4% des ménages vivent dans des logements en mauvais états et 26,2% dans des logements dont les matériaux du sol sont naturels. Il n’y a pratiquement pas de ménage dont le logement est vulnérable aux accidents (0,2% des ménages). Rapport Final EDIM – Partie B 29 L’Instruction du chef de ménage est un déterminant du niveau des indicateurs sur la durabilité de l’habitat. Les ménages qui ont un chef qui n’a aucun niveau d’instruction sont 15,1% à vivre dans des logements considérés comme non durables (contre 9,6% pour ceux ayant un chef de niveau d’instruction primaire et seulement 2,3% avec un chef de ménage de niveau secondaire et plus). Pour les ménages dont le logement est en mauvais état, ils sont 22,8% lorsque le chef est sans instruction (contre 16,6% pour ceux ayant un chef de niveau d’instruction primaire et seulement 7,1% avec un chef de ménage de niveau secondaire et plus). Enfin pour les ménages dont les matériaux du sol du logement sont naturels, ils sont 37% lorsque le chef n’a pas de niveau d’instruction (contre 24% pour ceux ayant un chef de niveau d’instruction primaire et seulement 7,4% avec un chef de ménage de niveau secondaire et plus). Tableau B.II.2 : Pourcentage de ménages et de membres de ménages urbains qui vivent dans des logements dont les matériaux sont considérés comme non durables, Djibouti 2006 Les matériaux du sol du logement sont naturels Le logement est en mauvais état Le logement est vulnérable aux accidents Pourcentage de ménages vivant dans des logement considérés comme non durables* Nombre de ménages Pourcentage de personnes vivant dans des logements considérés comme non durables Nombre des membres du ménage Instruction du chef de ménage Aucune 37,0 22,8 ,1 15,1 2510 14,1 15222 Primaire 24,0 16,6 ,0 9,6 655 9,1 3985 Secondaire + 7,4 7,1 ,5 2,3 1347 2,0 7512 Autre cursus 32,2 31,2 ,0 15,9 85 17,7 522 Manquant / NSP 15,8 13,7 ,0 6,8 64 7,7 387 Nombre de ménages 26,2 17,4 ,2 10,6 4661 10,0 27628 * MICS indicateur 94 Selon les résultats de l’enquête présentés dans le Tableau B.II.3, on considère que 76,9% de la population djiboutienne et 75,9% des ménages vivent en Habitat précaire. Ils sont 79,4% des ménages ayant un chef sans aucun niveau, 76,1% des ménages ayant un chef de niveau primaire et 70,7% des ménages ayant un chef de niveau secondaire et plus. Ainsi on observe que 34% des ménages n’utilisent pas d'installations sanitaires améliorées, 5,2% n’ont pas une source améliorée pour leur approvisionnement en eau, 45,8% n’ont aucune sécurité de logement et 10,6% ont des logements non durable. Tableau B.II.3 : Pourcentage de ménages et de membres de ménages urbains vivant en habitat précaire selon les caractéristiques individuelles, Djibouti 2006 EN.10 Le logement est considéré comme non durable Absence de sécurité de logement Logement encombré: plus de trois personnes par chambre à coucher Absence d'utilisation de source améliorée d'approvisionne ment en eau Absence d'utilisation d'installation s sanitaires améliorées % de ménages considérés comme vivant en habitat précaire * Nombre de ménages % de personnes considérées comme vivant en habitat précaire Nombre total de personnes Instruction du chef de ménage Aucune 15,1 44,3 36,9 5,6 37,0 78,5 2510 79,4 15222 Primaire 9,6 46,8 35,7 4,3 31,5 75,4 655 76,1 3985 Secondaire + 2,3 47,2 20,1 4,2 29,2 70,7 1347 71,7 7512 Autres cursus 15,9 59,3 39,0 7,4 22,9 81,5 85 84,1 522 Manquant /NSP 6,8 44,4 14,6 15,9 57,3 80,6 64 79,6 387 Nombre de ménages 10,6 45,8 31,6 5,2 34,0 75,9 4661 76,9 27628 * Indicateur MICS n0 95; Indicateur MDG n0 32 Rapport Final EDIM – Partie B 30 B.II.2. Eau et Assainissement Utilisation de sources d'eau améliorée D’après le Tableau B.II.4 les utilisateurs de sources d’eau potable améliorées s’approvisionnent à l’un des types de sources suivants : eau courante, fontaine publique, forâge/pompe à eau, puits protégé, source protégée ou eau de pluie. Au total, 93,5 % de la population ont accès à une source d’eau potable améliorée, avec 95,2 % en zone urbaine, 52,5 % en zone rurale, 95,5% dans le district de Djibouti et 83% dans les autres districts. Ils sont 92,4% des ménages ayant un chef sans aucun niveau, 94,6% des ménages ayant un chef de niveau primaire et 96,2% des ménages ayant un chef de niveau secondaire et plus. L’eau courante est utilisée par 91,4% de l’ensemble des ménages du pays (dont 40% dans l’habitation, 38,4% dans la cour et 13,1% d’une fontaine publique), Elle est utilisée par 94,5% des ménages du district de Djibouti (dont 41,6% dans l’habitation, 41,8% dans la cour et 11,1% d’une fontaine publique) et 75% dans les autres districts (dont 30,6% dans l’habitation, 20,1% dans la cour et 24,3% d’une fontaine publique). En zone urbaine l’eau courante est utilisée par 94,1% des ménages (dont 41,4% dans l’habitation, 39,8% dans la cour et 12,9% d’une fontaine publique) et elle est utilisée par seulement 27,4% des ménages en zone rural (dont 3,6% dans l’habitation, 4,4% dans la cour et 19,4% d’une fontaine publique). Tableau B.II.4 : Répartition en pourcentage des ménages selon la principale source d’eau potable et l’utilisation des sources d’eau potable améliorées. Prés de 40% des ménages vivant en République de Djibouti utilisent l’eau de robinet dans le logement comme source d’approvisionnement en eau potable, 38,4% d’entre eux utilisent l’eau de robinet dans la cour et 13,1% l’eau d’un robinet public. Eau courante dans l’habitation Eau courante dans la cour Fontaine publique Puits protégé Autres Sources d’eau potable améliorées Puits non protégé Autres Sources d’eau potable non améliorées Total Total Sources d’eau potable améliorées* Nombre de la population District Djibouti 41,6 41,8 11,1 0,2 0,8 0,2 4,4 100.0 95,5 24286 Autres districts 30,6 20,1 24,3 6,8 1,2 8,3 8,7 100,0 83,0 4496 Lieu de résidence Urbain 41,4 39,8 12,9 0,4 0,7 0,5 4,3 100.0 95,2 27628 Rural 3,6 4,4 19,4 21,7 3,5 25,9 21,7 100.0 52,5 1154 Instruction du chef de famille Néant 30,6 40,7 19,1 1,7 0,3 2,3 5,4 100.0 92,4 16215 Primaire 43,0 42,2 8,2 1,1 0,1 0,8 4,7 100.0 94,6 4079 Secondaire + 59,9 30 3,4 0,5 2,4 0,3 3,5 100.0 96,2 7574 Non-formel 22,2 56 11,4 0,0 0,5 0,3 9,6 100.0 90,0 523 Manquant / ND 29,7 44,9 7,1 0,4 0,0 1,0 16,9 100.0 82,1 391 Total 39,9 38,4 13,1 1,2 0,9 1,5 5,0 100,0 93,5 28781 * Indicateur MICS n0 11; Indicateur MDG no 30 Rapport Final EDIM – Partie B 31 Graphique B.II.1 : Répartition en pourcentage des ménages selon la source d'approvisionnement en eau potable, République de Djibouti, 2006 Robinet public/borne fontaine 13,1% Autre 8,6% Eau de robinet dans le logement 39,9% Dans la cour/parcelle 38,4% Le Traitement domestique de l'eau est marginale en république de Djibouti, elle est pratiquée par 2,7% des ménages (et seulement 1,8% utilisent une méthode appropriée de traitement de l'eau). La raison principale de ce manque d’intérêt est le simple fait que 91,4% des ménages utilisent de l’eau courante qui est traitée par l’établissement responsable de son exploitation. Tableau B.II.5 : Répartition de la population des ménages selon la méthode de traitement de l'eau de boisson utilisée, et pourcentage des ménages qui utilise une méthode appropriée de traitement de l'eau, de Djibouti, 2006 Méthode de traitement de l'eau utilisée dans le ménage Toutes sources d'approvisionnement en eau Sources améliorées d'approvisionnement en eau Sources non améliorées d'approvisionnement en eau Aucune bouillir Ajouter de l'eau de javel/ chlore filtrer à travers un linge Laisser reposer Autre Ne sait pas Méthode appropri ée de traiteme nt de l'eau* Nombre de population Méthode appropriée de traitement de l'eau Nombre de population Méthode appropriée de traitement de l'eau Nombre de ménages District Djibouti 97,1 1 1,1 0,1 0,5 0,1 0,3 2 24286 2,1 23185 0,7 1101 Autres Districts 97,7 0,4 0,1 0,8 1,2 0,1 0,4 0,5 4496 0,6 3732 0,3 764 Lieu de Résidence Urbaine 97,3 0,9 0,9 0,1 0,5 0,1 0,3 1,9 27628 1,9 26312 0,8 1316 Rurale 95,4 0,1 0 2,2 3 0 1,2 0,1 1154 0,2 605 0 548 Instruction du chef de ménage Aucune 97,7 0,5 0,4 0,2 0,9 0,2 0,3 0,9 16215 1 14986 0,2 1229 Primaire 96,6 1,6 1,8 0,1 0,1 0 0 3,3 4079 3,5 3857 0 222 Secondaire+ 96,1 1,5 1,5 0,1 0,4 0 0,5 2,9 7574 2,9 7282 2,8 292 Non-formel 100 0 0 0 0 0 0 0 523 0 471 0 52 NSP/Manquant 98,1 0 0,8 0 1 0 0 0,8 391 1 321 (0) 70 Total 97,2 0,9 0,9 0,2 0,6 0,1 0,3 1,8 28781 1,9 26917 0,6 1864 * Indicateur MICS n0 13 () Pourcentage est basé sur moins de 50 cas non pondéré Dans le Tableau B.II.6 on observe que 83,3% de l’ensemble des ménages djiboutiens ont la source de l’eau de boisson à domicile. De ce fait l’analyse de la durée par rapport à la Rapport Final EDIM – Partie B 32 source d'eau ou de la personne en charge de la corvée de l'eau aura une signification que pour les ménages habitant en zone rurale où seulement 20,4% des ménages ont la source de l’eau de boisson à domicile (et avec une moindre importance les habitants des autres districts où 57% ont l’eau à domicile). En zone rurale 11,9% des ménages mettent moins de 15 minutes, 14,7% de 15 minutes à moins de 30 minutes, 22,8% 30 minutes à moins d’une heure, 18,9% une heure ou plus et 10,5% n’arrivent pas à l’estimer ou ne le savent pas. Dans les autres districts 15% des ménages font moins de 30 minutes, 11,3% 30 minutes à moins d’une heure, 10,4% une heure ou plus et 6,3% n’arrivent pas à l’estimer ou ne le savent pas. Tableau B.II.6 : Répartition en pourcentage des ménages selon le temps mis pour aller a la source d'eau de boisson, prendre de l'eau et retourner a la maison; temps moyen mis pour accéder a la source d'eau, Djibouti, 2006 Durée par rapport a la source d'eau potable L'eau a domicile moins de 15 minutes De 15 minutes a moins de 30 minutes De 30 minutes a moins d' 1 heure 1 heure ou plus Ne sais pas Manquant Total durée moyenne d'accès a la source d'eau de boisson* Nombre de ménages District Djibouti 88,6 2,4 2 3 2,8 1 0,2 100 32,6 4070 Autres Districts 57 7,7 7,4 11,3 10,4 5 1,3 100 37,4 818 Lieu de Résidence Urbaine 86,4 2,9 2,3 3,5 3,3 1,3 0,3 100 33,8 4661 Rurale 20,4 11,9 14,7 22,8 18,9 9,6 1,9 100 37,6 227 Instruction du chef de ménage Aucune 76,3 4,6 4 6,1 5,9 2,4 0,5 100 35,5 2704 Primaire 87,6 2,6 1,9 3,9 2 1,5 0,3 100 29,5 674 Secondaire + 94,6 1,1 1,2 1 1,6 0,3 0,2 100 33,5 1361 Non-formel 87,6 2,1 2,9 7 0 0,4 0 100 25,0 85 NSP/Manquant 86,5 2,6 2 3,9 4 1 0 100 42,7 65 Total 83,3 3,3 2,9 4,4 4,1 1,7 0,4 100 34,6 4888 * La durée moyenne d'accès a la source d'eau de boisson est calculée en ne considérant que les ménages n'ayant pas l'eau a domicile La personne en charge de la corvée d'eau potable est une femme adulte pour 79,4% de l’ensemble des ménages du pays. En zone rurale la charge de la corvée d’eau est une femme adulte pour 68,1% des ménages, un homme adulte pour 19,5% et un enfant de moins de 15 ans pour 2% des ménages (une fille pour 1,1% et un garçon pour 0,9%). Dans les autres districts c’est une femme adulte pour 69,4%, un homme adulte pour 17,2% et un enfant de moins de 15 ans pour 2% des ménages (une fille pour 1,3% et un garçon pour 0,7%). Tableau B.II.7 : Répartition en pourcentage des ménages selon la personne en charge de la corvée d'eau dans le ménage, Djibouti, 2006 Personne en charge de la corvée d'eau potable Femme adulte Homme adulte Fille âgée de moins de 15 ans Garçon âgé de moins de 15 ans Ne sait pas Manquant Total Nombre de ménages District Djibouti 86,9 5,1 0,5 0 5,5 2 100 474 Autres Districts 69,4 17,2 1,3 0,7 3,8 7,6 100 355 Lieu de Résidence Urbaine 82,5 7,7 0,8 0,2 5,4 3,3 100 649 Rurale 68,1 19,5 1,1 0,9 2,4 8 100 180 Instruction du chef de ménage Aucune 79,1 10,7 0,5 0,4 5,1 4,3 100 648 Primaire 80,1 9,8 3,7 0,4 3,2 2,8 100 86 Rapport Final EDIM – Partie B 33 Personne en charge de la corvée d'eau potable Femme adulte Homme adulte Fille âgée de moins de 15 ans Garçon âgé de moins de 15 ans Ne sait pas Manquant Total Nombre de ménages Secondaire + 78,9 8,9 0,5 0 4 7,8 100 74 Non-Formel * * * * * * 100 12 NSP/Manquant * * * * * * 100 9 Total 79,4 10,3 0,9 0,3 4,8 4,4 100 829 * Pourcentage est basé sur moins de 25 cas non pondéré Assainissement : Le Tableau B.II.8 montre que 67% des ménages de la République de Djibouti vivent dans des maisons équipées d’installations sanitaires améliorées. Ce pourcentage est de 69,1 % en zone urbaine et de 17,3 % en zone rurale. Le district de résidence est un des déterminants pour l’utilisation de sanitaire pour l’élimination des excréments, ils sont 68,8% à Djibouti et 57,5% dans les autres districts. L’education du chef de ménage influence moins l’utilisation de sanitaire pour l’élimination des excréments, ils sont 62,3% pour les chefs de ménage sans éducation, 73,7% pour ceux ayant un niveau d’éducation primaire ou ceux ayant un niveau d’éducation secondaire et plus et finalement 77,1% pour ayant suivi un cursus éducatif non conventionnel. Tableau B.II.8 : Répartition en pourcentage de la population des ménages selon le type de sanitaire utilisé pour l’élimination des excréments, Djibouti, 2006 Installations sanitaires améliorées Installations sanitaires non améliorées Chasse branchée a égout fosse septique latrines Latrines améliorée s auto aérées (LAA) Latrines couvertes Latrines a fosses/trou ouvert Pas de toilettes ou brousse ou champ Autres Total % de la population utilisant des sanitaires pour l’élimination des excréments1 Nombre de la population District Djibouti 7,5 16,5 1,7 4,1 39 28 0,9 2,3 100 68,8 24286 Autres districts 0 0,3 0 5,9 51,2 19 19,9 3,6 100 57,5 4496 Milieu Urbain 6,6 14,5 1,5 4,5 42 27 1,6 2,3 100 69,1 27628 Rural 0 0,4 0 1,7 15,1 16,7 59,3 6,7 100 17,3 1154 Instruction du chef de famille Néant 5 7,5 0,8 4,4 44,6 29,4 5,9 2,3 100 62,3 16215 Primaire 5,7 14,7 2 4,8 46,5 21,6 2,2 2,5 100 73,7 4079 Secondaire + 10 27,3 2,4 4,2 29,7 22,4 0,7 3,2 100 73,7 7574 Autre 1,5 15,6 0 5,6 54,4 21,5 0 1,4 100 77,1 523 Manquant /ND 5,1 10,5 7,3 1 27,1 46,2 2,8 0 100 51 391 Total 6,4 13,9 1,5 4,4 40,9 26,6 3,9 2,5 100 67 28781 Le tableau B.II.9 reprend l’utilisation de sources d'approvisionnement en eau amelioree et l’utilisation d'installations sanitaires améliorées et combine les deux indicateurs. Ainsi 1 Indicateur MICS 12 ; Indicateur OMD 31 Rapport Final EDIM – Partie B 34 on peut determiner les ménages ayant une bonne source d’approvisionnement en eau et un bon système d’assainissement. C’est ainsi qu’on remarque que 64,6% de l’ensemble des ménages sédentaires du pays utilisent cumulativement de l’eau amélioré et des sanitaires améliorés Tableau B.II.9 : Pourcentage de la population des ménages utilisant a la fois des sources d'approvisionnement en eau améliorée et des moyens d'évacuation des excréments améliorés, Djibouti 2006 Pourcentage de la population des ménages Utilisation de sources d'approvisionnement en eau améliorées* Utilisation de moyens d'évacuation des excréments améliorés** Utilisation de sources d'approvisionnement en eau améliorées et utilisation de moyens d'évacuation des excréments améliorés Nombre de membres du ménage District Djibouti 95,5 68,8 66,5 24286 Autres Districts 83 57,5 55,5 4496 Résidence Urbaine 95,2 69,1 67 27628 Rurale 52,5 17,3 13,2 1154 Instruction du chef de ménage Aucune 92,4 62,3 60 16215 Primaire 94,6 73,7 70,7 4079 Secondaire + 96,2 73,7 72 7574 Autre 90 77,1 75,4 523 Manquant / NSP 82,1 51 51 391 Total 93,5 67 64,8 28781 * Indicateur MICS n0 11; Indicateur MDG n0 30 ** Indicateur MICS n0 12; Indicateur MDG n0 31 B.II.3. Source d’énergie - Pour la cuisine Avec 80,6% de ménages djiboutiens le kérosène est la source d’énergie la plus utilsée pour la cuisine. Les combustibles solides viennent en deuxièmeavec seulement (12,7 %) des ménages utilisant pour la cuisson. Cette consommation est très faible en zone urbaine (9,5 %), mais très élevée en zone rurale, où plus des trois quart des ménages (78,9 %) utilisent ce type de source énergétique. Les écarts en termes de niveau d’éducation des ménages ne sont pas aussi importants. Tableau B.II.10 :Répartition des ménages par pourcentage de types de combustibles de cuisson et pourcentage de ménages utilisant des combustibles solides pour la cuisson. Type de combustible utilise pour la cuisine Electricité GPL3 kérosène Charbon de bois Bois Autres Total Combustibles solides pour la cuisson2 District Djibouti 0,7 4,4 86,9 5,4 1,5 1,0 100,0 7,0 Autres districts 0,1 7,4 48,9 25,2 14,4 3,9 100,0 40,9 2 * Indicateur MICS 24 ; Indicateur OMD 29 3 Gaz Propane Liquéfié Rapport Final EDIM – Partie B 35 Type de combustible utilise pour la cuisine Electricité GPL3 kérosène Charbon de bois Bois Autres Total Combustibles solides pour la cuisson2 Lieu de résidence Urbain 0,6 5,1 83,6 6,9 2,5 1,3 100,0 9,5 Rural 0,0 0,6 18,4 47,1 28,4 5,6 100,0 78,9 Instruction du chef de ménage Aucun 0,1 4,6 74,8 13,1 5,5 1,9 100,0 19,0 Primaire 0,3 6,6 83,4 6,0 2,1 1,7 100,0 8,5 Secondaire + 1,8 5,2 89,3 2,1 0,9 0,7 100,0 3,0 Total 0,6 4,9 80,6 8,7 3,7 1,5 100,0 12,7 - Electricité Le tableau B.II.11 montre que 55,5% des ménages sédentaires du pays ont l’électricité dans leur logement. Ils sont 67,3% à avoir l’électricité dans le district de Djibouti contre 42,9% dans les autres districts. Plus de 9 ménages sur 10 n’ont pas l’électricité en zone rurale et ils sont moins de 4 ménages sur 10 en zone urbaine Tableau B.II.11 :Répartition des ménages ayant l’électricité Pourcentage Nombre de ménage District Djibouti 67,3 1697 Autres districts 42,9 1014 Lieu de résidence Urbain 62,4% 2654 Rural 9,9% 57 Total 55,5 2711 B.II.4. Possession de biens Le ménage djiboutien possède rarement un moyen de locomotion (ils sont seulement 8,2% à posséder une voiture ou un camion). Plus de la moitié des ménages possèdent une radio et un peu moins une télévision. Un tiers des ménages possède un téléphone portable et un dixième un téléphone fixe. Tableau B.II.12 :Répartition des ménages selon la possession de bien et le lieu de résidence Lieu de résidence Urbain Rural Total % Nombre % Nombre % Nombre Radio 59,9% 2548 35,9% 227 56,8% 2775 Télévision 51,9% 2206 5,4% 34 45,8% 2240 Téléphone mobile 37,3% 1585 4,1% 26 33,0% 1611 Téléphone fixe 11,3% 480 0,2% 1 9,8% 481 Réfrigérateur 35,8% 1522 0,8% 5 31,3% 1527 Montre 76,4% 3251 52,7% 333 73,4% 3584 Bicyclette 7,4% 313 0,5% 3 6,5% 316 Motocyclette/scooter 1,9% 81 0,2% 1 1,7% 82 Charrette avec animal 0,4% 18 0,5% 3 0,4% 21 Voiture/Camion 9,4% 399 0,6% 4 8,2% 403 Bateau a moteur 0,6% 26 0,0% 0 0,5% 26 Rapport Final EDIM – Partie B 36 Seulement 5,1% des ménages du pays ont un membre qui possède une terre cultivable (ils sont 4% en zone urbaine et 12,7% en zone rurale). 16,6% des ménages ont du bétail (ils sont 12,1% en zone urbaine et 47% en zone rurale) Tableau B.II.13 :Répartition des ménages selon la possession de teree cultivable et du bétail Lieu de résidence Urbain Rural Total % Nombre % Nombre % Nombre Un membre du ménage possede une terre cultivable 4,0% 171 12,7% 80 5,1% 251 Le ménage possède du bétail 12,1% 513 47,0% 297 16,6% 810 Rapport Final EDIM – Partie B 37 B.II.5. Khat et Tabac CONSOMMATION DU KHAT Plus du quart (26,0 %) de la population sédentaire de la République de Djibouti sont des consommateurs du Khat. Parmi eux 22,1% consomment quotidiennement le khat, 3,5% le consomment une fois par semaine et 0,4% occasionnellement. Le sexe est un déterminant de la consommation du khat, en effet 45,5% des hommes sont des consommateurs du khat contre seulement 7,2% des femmes. Le lieu de résidence n’a pas une grande influence sur la consommation du khat (26,2% pour le milieu urbain contre 25,0% pour le milieu rural). Cette différence est encore plus faible pour les consommateurs quotidient du khat (22,1% contre 21,6%). 12,7% des jeunes de 15-19 ans sont khatteurs cette proportion augmente régulièrement pour atteindre son niveau le plus elevé avec le groupe d’âge 45-49 ans (41,4% ) puis baisse les plus âgés. Tableau B.II.14 : Répartition en pourcentage des Consommateurs de Khat par groupe d'âge quinquennal district, et milieu de residence, de la République de Djibouti en 2006 Chaque jour 1 fois par semaine Occasionnellement Jamais Total Total Consommateurs d kh t Sexe Hommes 40,8% 3,2% 0,5% 55,5% 100% 45,5% Femmes 2,9% 3,8% 0,5% 92,8% 100% 7,2% Milieu Zone urbaine 22,1% 3,5% 0,5% 73,8% 100% 26,2% Zone rurale 21,6% 3,4% 0,0% 75,0% 100% 25,0% Groupe d'âge 15-19 ans 4,7% 7,4% 0,6% 87,2% 100,0% 12,7% 20-24 ans 11,7% 3,1% 0,5% 84,7% 100,0% 15,3% 25-29 ans 22,3% 2,5% 0,5% 74,8% 100,0% 25,2% 30-34 ans 28,1% 2,2% 0,2% 69,5% 100,0% 30,5% 35-39 ans 30,1% 2,2% 0,3% 67,3% 100,0% 32,6% 40-44 ans 35,4% 1,6% 0,2% 62,8% 100,0% 37,2% 45-49 ans 40,0% 1,2% 0,2% 58,6% 100,0% 41,4% 50-54 ans 32,1% 2,3% 0,9% 64,7% 100,0% 35,3% 55-59 ans 34,5% 3,1% 0,3% 62,2% 100,0% 37,8% 60 ans et + 27,6% 4,6% 0,4% 67,4% 100,0% 32,6% Total 22,1% 3,5% 0,4% 74,0% 100,0% 26,0% Rapport Final EDIM – Partie B 38 TABAGISME Un quart (25,4 %) de la population sédentaire de la République de Djibouti sont des fumeurs. Le sexe est un déterminant de la consommation du tabac, 41,1% des hommes sont des fumeurs contre seulement 9,2% des femmes. Le lieu de résidence n’a pas une grande influence sur la consommation du tabac (25,5% pour la zone urbaine contre 24,5% pour la zone rurale). La pluspart (86,1%) des jeunes âgés de 15-19 ans sont des fumeurs. Cette proportion decroit régulièrement selon le groupe d’âge pour devenir 60,3% pour les 45-49ans, puis augmente pour les plus âgés. Tableau B.II.15 : Répartition en pourcentage des Fumeurs selon le sexe, le district, et milieu de residence, Djibouti en 2006 Fumeurs Non Fumeurs Total Sexe Hommes 41,1% 58,9% 100,0% Femmes 9,2% 90,8% 100,0% Milieu Zone urbaine 25,5% 74,5% 100,0% Zone rurale 24,5% 75,5% 100,0% Groupe d'âge 15-19 ans 13,9% 86,1% 100,0% 20-24 ans 16,6% 83,4% 100,0% 25-29 ans 25,9% 74,1% 100,0% 30-34 ans 30,7% 69,3% 100,0% 35-39 ans 30,9% 69,1% 100,0% 40-44 ans 34,0% 66,0% 100,0% 45-49 ans 39,7% 60,3% 100,0% 50-54 ans 30,9% 69,1% 100,0% 55-59 ans 35,0% 65,0% 100,0% 60 ans et + 29,0% 71,0% 100,0% Total 25,4% 74,6% 100,0% Rapport Final EDIM – Partie B 39 B.III. EDUCATION B.III.1. Préscolaire L’enseignement préscolaire est marginale dans la République de Djibouti, en effet seulement 13,5% des enfants âgés de 36-59 mois fréquentaient un établissement d'enseignement préscolaire en 2006. La fréquentation parmi les garçons avec 15,6% est plus élevée que celle observée chez les filles. La proportion des enfants pré scolarisés est de 13,8% en zone urbaine (), de 7,3% en zone rural, de 14,9% pour le district de Djibouti et de seulement 6,7% pour les autres districts. Proportionnellement la fréquentation des écoles maternelles est plus élevée chez les enfants âgées de 48-59 mois (15,7%) que chez ceux âgés de 36-47 mois (11,9%). Le niveau d’instruction de la mère est un déterminant de la fréquentation du préscolaire, proportionnellement les mères ayant un niveau d’instruction secondaire ou plus, envoient 27,2% de leurs enfants pré scolarisables représentant plus du double des mères avec niveau primaire (12,5%) et presque le triple des mères sans instruction (9,8%) Tableau B.III.1 : Pourcentage d'enfants âgés de 36-59 mois qui fréquentent une forme quelconque d'établissement d'enseignement préscolaire, et pourcentage des enfants admis en première année d'enseignement primaire ayant suivi un enseignement préscolaire, Djibouti 2006 Pourcentage de 36-59 mois qui fréquentent un établissement d'enseignement préscolaire4 Nombre d'enfants âgés de 36-59 mois Pourcentage d'enfants admis en première année d'enseignement primaire ayant suivi un programme d'enseignement préscolaire5 Nombre d'enfants admis en première année d'enseignement primaire Sexe Garçon 11,7 486 15,7 60 Fille 15,6 418 6,1 52 District Djibouti 14,9 748 14,5 79 Autres Districts 6,7 156 3,4 33 Résidence Urbain 13,8 862 11,8 104 Rural 7,3 42 3,7 8 Âge de l'enfant 36-47 mois 11,9 516 na na 48-59 mois 15,7 388 na na 6 ans*** na 0 11,2 112 Instruction de la mère Aucune 9,8 571 11,4 78 Primaire 12,5 155 * 21 Secondaire + 27,2 166 * 13 Total 13,5 904 11,2 112 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 4 Indicateur MICS n0 52 5 Indicateur MICS n0 53 Rapport Final EDIM – Partie B 40 B.III.2. Primaire Plus d’un tiers des enfants ayant l’âge d’entrée à l'école primaire n’ont pas eu la chance d’être inscris en première année en 2006, d’après les résultats de l’EDIM présentés dans le Tableau B.III.2, le taux d’admission à l'école primaire est de 63,7%. La proportion des filles inscrits au primaire (64,8%) est légèrement plus élevée que celle des garçons (62,6%). Le lieu de résidence est un facteur déterminant de l’admission à l'école primaire, en effet on observe que le taux d’admission à l'école primaire est plus élevé en zone urbaine (65,2%) qu’en zone rurale (33,8%), ce taux est de 65,4% dans le district de Djibouti alors qu’il est inférieur de plus de 10 points dans les autres districts (55,3%). L’instruction de la mère influence aussi le niveau du taux d’admission à l'école primaire, qu’il passe de 59,5% pour les enfants dont leur mère n’a reçu aucune instruction, à 69,9% pour ceux ayant une mère de niveau primaire puis à 73% pour ceux avec une de niveau secondaire ou plus. Tableau B.III.2: Pourcentage d'enfants ayant l'âge d'entrée à l'école primaire admis en première année, République de Djibouti, 2006 Pourcentage d'enfants ayant l'âge d'entrée à l'école primaire présentement inscrit en première année 1** Nombre total d'enfants ayant l'âge d'entrée à l'école primaire Sexe Garçon 62,6 275 Fille 64,8 290 District Djibouti 65,4 471 Autres Districts 55,3 94 Résidence Urbain 65,2 539 Rural 33,8 26 Âge de l'enfant 7 ans 63,7 565 Instruction de la mère Aucune 59,5 379 Primaire 69,9 76 Secondaire + 73,0 104 Non-formel * 6 Total 63,7 565 ** Indicateur MICS n0 54 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Le Tableau B.III.3 présente le pourcentage des enfants ayant l'âge de scolarisation primaire qui fréquentent l'école primaire ou l'école secondaire ou taux net de scolarisation primaire6. Pour l’ensemble du pays ce taux était de 66,2% en 2006, de 66,7% pour les garçons et de 65,7% pour les filles. Le taux net de scolarisation primaire des enfants du district de Djibouti était de 66,6 et 6 Indicateur MICS n0 55; Indicateur OMD n0 6 Rapport Final EDIM – Partie B 41 leur sexe n’a pratiquement pas d’impact sur son niveau (66,8% chez les garçons et 66,4% chez les filles). Pour les enfants des autres distritcs ce taux était seulement inférieur de 2 points de celui observé dans le district de Djibouti, toutefois il y avait une différentiation plus élevée au niveau du sexe (66,4% chez les garçons et 62,4% chez les filles). Le lieu de résidence était un facteur important dans la détermination du niveau du taux net de scolarisation primaire et on observe ici une différentiation des taux des zones de résidence. En zone urbaine ce taux était de 67,1 % contre seulement 49 % en zone rurale. Le sexe de l’enfants a un impact faible et presque identique sur lui quelque soit le lieu de résidence des enfants (une différence entre garçons et filles de 1,1 ponts en zone urbaine et de 1,6 points en zone rurale). L’instruction de la mère apporte une différentiation du taux net de scolarisation primaire, en effet ce taux était de 63,9% pour les enfants avec une mère sans instruction, de 67,3% pour ceux ayant une mère de niveau primaire et de 77,1% pour les enfants avec une mère ayant un niveau secondaire ou plus. Tableau B.III.3: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école primaire qui fréquentent effectivement une école primaire ou une école secondaire, Djibouti 2006 Garçons Filles Ensemble Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants District Djibouti 66,8 1721 66,4 1594 66,6 3315 Autres Districts 66,3 368 62,4 347 64,4 715 Résidence Urbaine 67,6 1988 66,5 1850 67,1 3837 Rurale 49,8 102 48,2 91 49 193 Âge 6 18,9 425 18 406 18,5 832 7 68,5 275 73,4 290 71 565 8 77,5 343 76,3 277 76,9 620 9 79,4 345 79 304 79,2 650 10 82,8 406 81,1 368 82 774 11 84,4 294 80,9 295 82,7 589 Instruction de la mère Aucune 64,5 1464 63,3 1384 63,9 2848 Primaire 64,5 319 70,6 271 67,3 590 Secondaire + 81,5 273 72,2 250 77,1 523 Non-formel (62,4) 32 (75.4) 35 69.2 67 ND/Manquant * * * 1 * 2 Total 66,7 2089 65,7 1941 66,2 4030 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Le Pourcentage d'élèves atteignant la 5ème année parmi ceux entrés en 1ère année était de 95,7% en 2006, il y a donc eu pour les élèves de la cinquième année une déperdition de 4,3% de l’effectif de leur première année. Cette déperdition est le cumul de ceux subit durant les quatre passages à la classe supérieure depuis leur première année. Rapport Final EDIM – Partie B 42 En 2006 le taux de réussite du passage à la classe supérieure était de 99,5% de la première année à la deuxième, de 99,1% de la deuxième année à la troisième année, de 98,7% de cette dernière à la suivante et 98,3% de la quatrième année à la cinquième. Tableau B.III.4: Pourcentage d'enfants qui fréquentent l’école primaire et ayant réussit le passage à la classe supérieure Djibouti 2006 Pourcentage d'élèves en 2ème année qui étaient en 1ère année l'année précédente Pourcentage d'élèves de 3ème année qui étaient en 2ème année l'année précédente Pourcentage atteignant la 4ème année qui étaient en 3ème année l'année précédente Pourcentage d'élèves atteignant la 5ème année qui étaient en 4eme année l'année précédente Pourcentage d'élèves atteignant la 5ème année parmi ceux entres en 1ère année.* Sexe Garçon 99,9 99,3 99,4 98,7 97,2 Fille 99,1 98,9 98,0 97,9 94,0 District Djibouti 99,8 98,9 98,4 98,2 95,4 Autres Districts 98,3 99,7 100,0 99,0 97,0 Résidence Urbaine 99,6 99,0 98,6 98,3 95,6 Rurale 97,1 100,0 100,0 100,0 97,1 Instruction de la mère Aucune 99,7 98,7 99,1 98,0 95,5 Primaire 100,0 100,0 98,0 97,7 95,7 Secondaire + 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Mère absente 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Non-formel 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Total 99,5 99,1 98,7 98,3 95,7 * Indicateur MICS n0 57; Indicateur MDG n0 7 Le taux net d'achèvement des études primaires est le nombre total d'élèves ayant l'âge de compléter l'école primaire inscrits en dernière année de l'école primaire, exprimé en pourcentage de la population ayant l'âge officiel de compléter les études primaires. Il est calculé de la manière suivante : Le taux net d'achèvement des études primaires pour l’ensemble du pays était de 20,7% en 2006 (voir Tableau B.III.5). Le sexe des enfants influence le niveau de ce taux, en effet il était de 22,2% pour les garçons et de 19,2% chez les filles. Le lieu où vivent les enfants est aussi un déterminant du taux net d’achèvement des études primaires. Pour les enfants vivants dans le district de Djibouti ce taux était de 20,3%, pour ceux vivants dans les autres districts il était de 22,6%, pour ceux vivant en zone urbaine il était de 20,7% et finalement pour les enfants des zones rurales il était de 18,9%. Taux d'achèvement des études primaires Nombre d'enfants ayant l'âge de compléter les études primaires inscrits en dernière année du primaire Les redoublants =100 x - Nombre d'enfants ayant l'âge de compléter les études primaires Rapport Final EDIM – Partie B 43 L’instruction de la mère est aussi un facteur déterminant de ce taux, il passe de 16,1% pour les enfants dont la mère n’avait aucune instruction, à 21,6% pour ceux dont la mère avait un niveau primaire puis monte à 41,7% pour les enfants avec une mère de niveau secondaire ou plus. Le taux de transition aux études secondaires est le pourcentage des enfants en dernière année du primaire qui sont inscrits en première année du secondaire l'année suivante. Il est calculé de la manière suivante : Le taux de transition aux études secondaires pour l’ensemble du pays était de 77,7% en 2006 (voir Tableau B.III.5). Le sexe des enfants introduit une différentiation avec un taux de 75,8% chez les garçons et un taux de 79,3% chez les filles. Le district de Djibouti avait un meilleur taux de transition aux études secondaires (78,6%) que les autres districts (72,6%). Les enfants vivants en zone urbaine avaient un taux de 77,9% et ceux vivants en zone rurale un taux de 61,4%. Les enfants avec une mère de niveau secondaire ou plus avaient un taux de 87,3%, ceux ayant une mère de niveau primaire avaient un taux 81,7% et finalement ceux avec une mère sans instruction avaient un taux de76,4% en 2006. En conclusion les enfants qui réussissaient le plus à leur passage à l'école secondaire étaient des filles résidant en zone urbaine plus particulièrement à Djibouti-ville et dont la mère avait un niveau d’instruction secondaire ou plus. Tableau B.III.5: Taux d'achèvement des études primaires et taux de transition à l'école secondaire, Djibouti 2006 Taux net d'achèvement des études primaires** Nombre d'enfants ayant l'âge d'avoir achevé les études primaires Taux de transition aux études secondaires*** Nombre d'enfants inscrits en dernière année des études primaires l'année précédente Sexe Garçon 22,2 294 75,8 196 Fille 19,2 295 79,3 227 District Djibouti 20,3 497 78,6 356 Autres Districts 22,6 92 72,8 67 Résidence Urbaine 20,7 569 77,9 418 Rurale 18,9 20 61,4 5 Instruction de la mère Aucune 16,1 405 76,4 257 Primaire 21,6 86 81,7 66 Secondaire + 41,7 86 87,3 69 Mère absente * * * 7 Total 20,7 589 77,7 423 ** Indicateur MICS n0 59; Indicateur MDG b0 7b *Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré *** Indicateur MICS n0 58 Nombre d'enfants en première année du secondaire qui étaient en dernière année du primaire l'année précédente Nombre d'enfants inscrits en dernière année du primaire l'année précédente Taux de transition aux études secondaires 100 x = Rapport Final EDIM – Partie B 44 B.III.3. Secondaire Le taux net de scolarisation secondaire7 est le pourcentage des enfants ayant l'âge d'aller à l'école secondaire qui fréquentent un établissement de niveau secondaire ou plus. Les enfants ayant l'âge d'aller à l'école secondaire qui fréquentent actuellement un établissement d'enseignement secondaire ou plus sont inclus dans le numérateur. Tous les enfants ayant l'âge d'aller à l'école secondaire sont inclus dans le dénominateur. Le Tableau B.III.6 présente le taux net de scolarisation secondaire selon le sexe et certaines caractéristiques socio-démographiques tel que le district, le lieu de résidence, l’âge et l’instruction de la mère. On observe d'après les résultats de l’EDIM 2006 que pour l’ensemble du pays ce taux s’élèvait à 41%. Le sexe des enfants introduit une différentiation notable au niveau national les garçons avaient un taux net de scolarisation secondaire de 44,7% contre 36,8% chez les filles. Le taux observé dans le district de Djibouti (41,2%) est plus élevé que celuis des autres districts (38,9%). La différentiation du taux avec le sexe des enfants était plus prononcée dans les autres districts (plus de 10 points de différence entre les deux sexes) avec un taux de 43,7% chez les garçons et 33,2% chez les filles. Dans le District de Djibouti ce taux était de 44,9% chez les garçons et de 37,5% chez les filles En zone urbaine, 41,7 % des enfants sont scolarisés en secondaire (45,5% chez les garçons et 37,7% chez les filles), contre 18,1 % en zone rurale(22,7% chez les garçons et 13,4% chez les filles). Les enfants ayant une mère sans instruction avaient un taux de scolarisation secondaire de 36,4% (38,6% chez les garçons et 34,2% chez les filles). Pour ceux ayant une mère avec un niveau primaire le taux était de 51,9% (54,1% chez les garçons et 49,5% chez les filles). Chez les enfants dont la mère avait un niveau secondaire ou plus on observe qu’ils avaient un taux de 60,7% (supérieur de plus de 20 points du taux national) et avec une moindre différence (seulement 3,7 points) entre les garçons (62,4%) et les filles (58,7%). Les résultats de l’EDIM 2006 sur le taux net de scolarisation sécondaire révèlent l’existence de disparité dans la fréquentation des établissements de niveau secondaire ou plus. Il existe des disparités de chance de fréquenter un établissement de niveau secondaire pour les enfants selon leur origine sociodémographique. Il y a une énorme différence (49 points) entre le groupe d’enfants les plus défavorisés (les filles vivantes en zone rurale avec un taux net de scolarisation sécondaire de13,4%) et le groupe d’enfants les plus favorisés (les garçons ayant une mère de niveau d’instruction secondaire ou plus qui ont avec un taux de 62,4%). 7 Indicateur MICS n0 56 Rapport Final EDIM – Partie B 45 Tableau B.III.6: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentent un établissement de niveau secondaire ou plus, Djibouti 2006 Garçons Filles Ensemble Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants District Djibouti 44,9 2192 37,5 2129 41,2 4321 Autres Districts 43,7 447 33,2 378 38,9 825 Résidence Urbaine 45,5 2544 37,7 2417 41,7 4961 Rurale 22,7 95 13,4 90 18,1 185 Âge 12 16,2 390 16,0 367 16,1 757 13 35,5 337 33,8 359 34,6 697 14 50,1 326 48,2 377 49,1 703 15 55,1 390 44,8 319 50,5 709 16 54,2 404 49,2 379 51,8 782 17 54,7 326 34,2 317 44,6 642 18 47,5 466 31,8 390 40,3 856 Instruction de la mère ** Aucune 38,6 1442 34,2 1446 36,4 2888 Primaire 54,1 240 49,5 220 51,9 461 Secondaire + 62,4 259 58,7 211 60,7 470 Cursus non standart * 23 * 18 (52,8) 41 Mère absente 46,0 209 28,8 221 37,1 430 ND/Manquant 0 * 1 * 1 Total 44,7 2639 36,8 2507 40,9 5146 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré ** Instruction de la mère est pour l’élevés âgées de 12 – 17 ans Dans le Tableau B.III.7 on présente les enfants qui par leur âge devraient être dans une école secondaire qui avaient un retard et qui fréquentaient une école primaire en 2006. Le Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentaient l’école primaire était de 22.6% pour l’ensemble du pays en 2006 (il était de 24,4% chez les garçons et de 20,8% chez les filles). Ce pourcentage assez élevé explique en grande partie la faiblesse du taux net de scolarisation secondaire observée précédemment. Les différentiations dues par les caractéristiques sociodémographiques sont semblables à ceux observées pour le taux net de scolarisation secondaire. Rapport Final EDIM – Partie B 46 Tableau B.III.7: Pourcentage d'enfants ayant l'âge de l'école secondaire qui fréquentent l’école primaire, Djibouti 2006 Garçons Filles Ensemble Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants Scolarisation nette Nombre d'enfants District Djibouti 24,9 2192 21,2 2129 23,1 4321 Autres Districts 22,1 447 18,0 378 20,2 825 Résidence Urbaine 24,5 2544 21,1 2417 22,8 4961 Rurale 22,0 95 12,2 90 17,2 185 Âge 12 65,8 390 58,2 367 62,1 757 13 44,1 337 34,1 359 39,0 697 14 27,2 326 21,5 377 24,1 703 15 14,7 390 11,1 319 13,1 709 16 12,7 404 6,3 379 9,6 782 17 5,0 326 5,6 317 5,3 642 18 5,5 466 6,7 390 6,0 856 Instruction de la mère** Aucune 30,8 1442 24,8 1446 27,8 2888 Primaire 34,5 240 27,1 220 30,9 461 Secondaire + 25,9 259 26,2 211 26,0 470 Non-formel * 23 * 18 (19.5) 41 Mère absente 9,7 209 8,0 221 8,8 430 ND/Manquant 0 * 1 * 1 Total 24,4 2639 20,8 2507 22,6 5146 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré ** Instruction de la mère est pour l’élevés âgées de 12 – 17 ans B.III.4. Parité filles / garçons Le Tableau B.III.8 fournit les ratios de fréquentation des cycles primaire et secondaire entre filles et garçons. Il révèle que la parité des sexes avoisine 1,00 au cycle primaire (0,98), ce qui indique qu’il n’existe aucune différence entre filles et garçons en termes de fréquentation de l’école primaire. Toutefois, cet indicateur descend à 0,82 pour le cycle secondaire. Tableau B.III.8 : Ratio des taux de scolarisation des filles et des garçons aux niveaux primaire et secondaire, République de Djibouti, 2006 Taux net de scolarisation primaire (TNS), filles Taux net de scolarisation primaire (TNS), garçons Indice de parité entre les sexes (IPS) pour le TNS primaire8 Taux net de scolarisation secondaire (TNS), filles Taux net de scolarisation secondaire (TNS), garçons Indice de parité entre les sexes (IPS) pour le TNS secondaire* Sexe Garçon na 66,7 na na 44,7 na Fille 65,7 na na 36,8 na na District Djibouti 66,4 66,8 0,99 37,5 44,9 0,83 Autres districts 62,4 66,3 0,94 33,2 43,7 0,76 8 L'indice de parité entre les sexes est le ration du taux net de scolarisation (primaire ou secondaire) des filles sur celui des garçons. Indicateur MICS 61; Indicateur MDG n0 9 Rapport Final EDIM – Partie B 47 Taux net de scolarisation primaire (TNS), filles Taux net de scolarisation primaire (TNS), garçons Indice de parité entre les sexes (IPS) pour le TNS primaire8 Taux net de scolarisation secondaire (TNS), filles Taux net de scolarisation secondaire (TNS), garçons Indice de parité entre les sexes (IPS) pour le TNS secondaire* Milieu Urbaine 66,5 67,6 0,98 37,7 45,5 0,83 Rurale 48,2 49,8 0,97 13,4 22,7 0,59 Instruction de la mère Aucune 63,3 64,5 ,98 34,2 38,6 ,89 Primaire 70,6 64,5 1,09 49,5 54,1 ,92 Secondaire + 72,2 81,5 ,89 58,7 62,4 ,94 Total 65,7 66,7 0,98 36,8 44,7 0,82 B.III.5. Alphabétisation des adultes 47,5% de l’ensemble des femmes agées de 15 à 24 ans de la République de Djibouti sont alphabétisées. Le lieu de résidence a une forte incidence sur le niveau ce taux, en effet seulement 14,2% des femmes agées de 15 à 24 ans vivant en milieu rural sont alphabétisées, alors qu’elle sont 48,4% en milieu urbain. Le district de résidence a une moindre incidence sur le niveau de ce taux (48,5% pour le district de Djibouti et 41,0% pour les autres districts). Les jeunes femmes de 15-19 ans sont plus alphabétisées (49,7%) que celles âgées de 20-24 ans (45,3%). Tableau B.III.9 : Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans alphabétisées9, Djibouti, 2006 Pourcentage de femmes alphabétisées Pourcentage non connu10 Nombre de femmes âgées de 15-24 ans District Djibouti 48,5 1,8 2178 Autres districts 41,0% 1,8 338 Milieu Urbaine 48,4 1,9 2452 Rurale 14,2 1,0 64 Âge 15-19 49,7 2,0 1263 20-24 45,3 1,7 1253 Total 47,5% 1,8% 2516 9 Pourcentage de femmes âgées de 15-24 ans capables de lire une simple phrase décrivant la vie quotidienne (ou qui ont fait des études secondaires ou plus. Indicateur MICS n0 60; Indicateur MDG n0 8 10 Le pourcentage des "non connu" regroupent celles pour lesquelles il n'y avait pas de phrase disponible dans la langue ou dont le réponse n'a pas été enregistrée. PARTIE C : SITUATION DES ENFANTS C.I. Caractéristiques individuelles des enfants enquêtés C.II. Mortalité infantile C.III. Nutrition C.IV. Santé des enfants C.V. Protection des enfants Rapport Final EDIM –Partie C 48 Cette partie analyse la situation des enfants djiboutien en 2006. Elle est composée de cinq chapitres. Dans un premier temps on effectue un bref survol des caractéristiques individuelles des enfants de moins de cinq ans. Les autres chapitres sont constitués comme suit : - Le deuxième chapitre, la MORTALITE INFANTILE., comprenant deux paragraphes (1. Niveau de la mortalité infantile, 2. Evolution des taux de mortalité) avec un tableau (Tableau C.II.1 : Taux de mortalité infantile et infanto juvénile) et deux graphiques (Graphique C.II.1 : Taux de mortalité infanto juvénile selon certaines caractéristiques, Graphique C.II.2 : Evolution des taux de mortalité infantile entre 2002 et 2006) - Le troisième chapitre, la NUTRITION, comprenant cinq paragraphes (1. Etat Nutritionnel, 2.Allaitement Maternel, 3. Consommation de sel iodé, 4. Suppléments de Vitamine A, 5. Faible poids à la naissance) avec six tableaux (Tableau C.III.1 : Pourcentage d'enfants âgées de 0-59 mois qui sont modérément ou sévèrement malnourris, Table C.III.2 : Proportion de femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête qui ont allaite leur bébé moins d'une heure et moins d'une journée après la naissance, Tableau C.III.3: Pourcentage d'enfants vivants selon le statut d'allaitement maternel à différents groupes d'age, Tableau C.III.4: Pourcentage des ménages consommant du sel iodé, Table C.III.5: Répartition des enfants âgés de 6-59 mois ayant reçus de la Vitamine A durant les 6 derniers mois et Tableau C.III.6 Pourcentage des naissances vivantes survenues durant les 2 années precedent l’enquête pesant moins de 2500 grammes à la naissance) et graphiques (Graphique C.III.1 : Pourcentage d’enfants malnutris, Graphique C.III.2 Pourcentage de mères ayant données le sein à leur enfant durant la première heure et durant le premier jour suivant la naissance, Graphique C.III.3 : Répartition en pourcentage des enfants âgés de moins 3 ans selon le statut d’alimentation par groupe d'âge, Graphique C.III.4 Pourcentage des ménages consommant du sel iodé et Graphique C.III.5 Pourcentage des naissances vivantes pesant moins de 2500 grammes à la naissance). - Le quatrième chapitre la SANTE DE L’ENFANT, comprenant quatre paragraphes (1.Vaccination, 2. Traitement de Réhydratation Oral, 3. Traitement antibiotique des enfants suspectés de pneumonie, 4. Paludisme) avec cinq tableaux (Tableau C.IV.1 : Pourcentage d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre les maladies de l'enfance à un moment quelconque avant l'enquête et avant le premier anniversaire, Tableau C.IV.2: Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée durant les deux dernière semaines qui ont reçu une solution de réhydrations oral (SRO) ou un autre traitement de réhydrations oral (TRO), Tableau C.IV.3 : Pourcentage d'enfants de 0-59 mois chez qui un cas de pneumonie est suspecté et qui a reçu un traitement à l'antibiotique, Tableau C.IV.4: Pourcentage d'enfants de 0-59 mois ayant dormi sous une moustiquaire traité la nuit précédante et Tableau C.IV.5: Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont été malades avec une fièvre dans les 2 dernières semaines et qui ont reçu un traitement anti paludéen) et trois graphiques(Graphique C.IV.1 : vaccination des enfants de moins 2 ans selon l’antigène, Graphique C.IV.2 Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO, Graphique C.IV.3 Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO, et une alimentation continue). - Et le cinquième chapitre la PROTECTION DE L’ENFANT, comprenant deux paragraphes (1. Enregistrement des naissances, 2. Travail des enfants, 3. Développement de l’enfant, 4.Handicaps, 5. Discipline de l’enfant) avec tableaux (Tableau C.V.1 : Répartition en pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois selon que la naissance est enregistrée et les raisons du non-enregistrement, Tableau C.V.2 : Pourcentage d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent selon la nature de l'activité, Tableau C.V.3 : Pourcentage d'enfants âgés de 5-14 ans qui étudient et travaillent et pourcentage des enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent et étudient, Tableau C.V.4 : Pourcentage d'enfants âgés de 0-59 mois vivant dans des ménages disposant de matériels d'apprentissage, Tableau C.V.5 : Pourcentage d'enfants âgés de 0-59 mois confiés à d'autres enfants de moins de 10 ans ou laissés seuls au cours de la dernière semaine, Tableau C.V.6 : Pourcentage d'enfants âgés de 2-9 ans avec un handicap rapporté par leur mère/tutrice selon la nature de l' handicap, Tableau C.V.7 : Pourcentage d’enfant âgés de moins de 2 ans ayant des pieds bots et Tableau C.V.8 : Pourcentage d'enfants âgés de 2-14 ans selon la méthode utilisée pour discipliner l'enfant). PARTIE C : SITUATION DES ENFANTS Rapport Final EDIM –Partie C 49 C.I. CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES ENFANTS ENQUETEES Les enfants de moins de cinq ans, qui sont au nombre de 2245, sont composés de 53,3% de garçons et de 46,7% de filles. 85,5% de ces enfants vivent dans le district de Djibouti et ne sont que 14,5% dans les autres districts. C’est dans les zones urbaines que résident prés de 96% des enfants enquêtés alors que seulement 4,2% ont une résidence situé en zone urbaine. Les enfants qui ont plus de 3 ans et moins quatre ans représentent 23% du total et ceux âgés de plus de 4 ans et moins de 5 ans sont les moins nombreux (17,3%). Pour leur grande majorité (61,1%), ces enfants ont une mère n’ayant aucune éducation, 18,7% ont une mère de niveau primaire et pour 17,9% leur mère a un niveau secondaire ou plus. Tableau C.I.1 : Répartition en pourcentage des enfants de moins de 5 ans selon leurs caractéristiques individuelles, Djibouti 2006 pourcentage pondéré Nombre d’enfant pondéré Nombre d’enfant non pondéré Sexe Garçon 53,3 1196 1179 Fille 46,7 1049 1066 Districts Djibouti 85,5 1918 1285 Autres Districts 14,5 327 960 Lieu de residence Urbain 95,8 2151 1973 Rural 4,2 94 272 Age < 6 mois 7,5 169 172 6-11 mois 11,3 253 217 12-23 mois 20,0 450 436 24-35 mois 20,9 469 469 36-47 mois 23,0 516 541 48-59 mois 17,3 388 410 Instruction de la mère Aucune 61,1 1373 1462 Primaire 18,7 420 410 Secondaire + 17,9 401 326 Non-formel 2,3 51 46 ND/Manquant * 0 1 Total 100,0 2245 2245 Rapport Final EDIM –Partie C 50 C.II. MORTALITE INFANTILE Le niveau de la mortalité des enfants dans un pays est le plus souvent fortement corrélé avec son niveau de développement socio-économique. Ainsi les taux de mortalité infantile et infanto juvénile sont des indicateurs clefs pour déterminer l’état de santé et des conditions de vie d’une société, et son évolution nous permet d’apprécier le degré de succès ou d’échec des différentes politiques de développement mis en oeuvre dans le pays. L’estimation des taux de mortalité est calculée à partir des informations collectées auprès des femmes relatives à l’historique de leurs naissances. C’est ainsi que pour chaque naissance, nous avons les informations sur son sexe, sa date de naissance, sa survie, son âge actuel et éventuellement l’âge qu’il avait à son décès. Les taux de mortalité ainsi calculés sont analysés dans le présent chapitre, selon certaines caractéristiques des ménages. C.II.1. Niveau de la mortalité infantile Les taux de mortalité infantile et infanto juvénile sont obtenus grâce à un calcul qui repose sur les informations issues du nombre de femmes, nombre d'enfants nés vivants et la proportion d'enfants décédés, selon l'âge de la femme. Au cours des cinq années précédant l'enquête, le taux de mortalité infantile est estimé à 67 pour mille naissances vivantes chez les enfants sédentaires de la République de Djibouti, le sexe a une grande influence sur ce taux, en effet il est de 76 pour mille pour les garçons contre 58 pour mille pour les filles. Le milieu de résidence est aussi un déterminant de la mortalité infantile, 68 pour mille chez les enfants vivants en milieu urbain contre 54 pour mille pour ceux vivants en milieu rural. Le taux de mortalité infanto-juvenile est estimé à 94 pour mille, et comme pour le taux de mortalité infantile le sexe (103 pour mille chez les garçons contre 81 pour mille chez les filles), et le milieu de résidence (95 pour mille en milieu urbain et 73 pour mille en milieu rural) sont des déterminants de son niveau Tableau C.II.1 : Taux de mortalité infantile et infanto juvénile, Djibouti, 2006 Taux de mortalité infantile1 Taux de mortalité infanto juvénile2 Sexe Masculin 76 103 Féminin 58 81 Lieu de résidence Urbain 68 95 Rural 54 73 Total 67 94 1 Indicateur MICS n. 2; Indicateur OMD n. 14 2 Indicateur MICS n. 1; Indicateur OMD n. 13 Rapport Final EDIM –Partie C 51 . Le niveau d’instruction de la mère n’a pas d’influence sur le taux de mortalité infanto- juvenile (variation insignifiante voir graphique C.II.1) C.II.2. Evolution des taux de mortalité En comparant les résultats avec ceux l’EDSF / PAPFAM 2002, on constate que les taux de mortalité infantile et infanto juvénile ont diminués entre 2000 et 2004 en passant respectivement de 102,9 pour mille à 67 pour mille et de 121 pour mille à 94 pour mille Graphique C.II.2 : Evolution des taux de mortalité infantile entre les deux périodes 1998-2002 et 2002-2006 Graphique C.II.1 : Taux de mortalité infanto juvénile selon certaines caractéristiques, Djibouti, 2006 103 81 95 73 94 95 96 94 50 60 70 80 90 100 Sexe Masculin Féminin Lieu de residence Urbain Rural Instruction de la mère Aucune Primaire Secondaire + Ensemble du pays Pour 1000 Taux de Mortalité Enfants moins de 5 ans Taux de Mortalité infantile 94 67 121 102,9 0 20 40 60 80 100 120 140 EDSF 2002 EDIM 2006 Rapport Final EDIM –Partie C 52 C.III. NUTRITION C.III.1. Etat Nutritionnel des enfants âgés de moins 5 ans Le Tableau C.III.1 présente les pourcentages d’enfants classés dans chacune des catégories d'état nutritionnel, sur la base des mesures anthropométriques prises lors de l’enquête. En outre, le tableau inclut le pourcentage d’enfants ayant un excès de poids, à savoir ceux dont le rapport poids-taille est de 2 écarts types au-dessus de la médiane de la population de référence. Plus d’un enfant de moins de cinq ans sur quatre vivant en République de Djibouti est modérément maigre ou insuffisance pondérale (28,9 %), contre 10,4 % pour la catégories des enfants sévèrement maigres (Tableau C.III.1). Trente pour cent des enfants ont un retard de croissance ou sont trop courts par rapport à leur âge, alors que vingt pour cent ont une déperdition ou sont trop maigres pour leur taille. Selon l’âge, le pourcentage de malnutrition selon les trois indices est plus élevé chez les enfants de 12-23 mois que chez les tranches d’âge inférieures ou supérieures (Graphique C.III.1). Cette tendance est prévisible, car elle correspond à l’âge où beaucoup d’enfants sont sevrés du lait maternel et exposés à la contamination due à l’eau, aux aliments et à l’environnement. Tableau C.III.1 : Pourcentage d'enfants âgées de 0-59 mois qui sont modérément ou sévèrement malnourris, Poids pour âge3 Taille pour âge4 Poids pour taille5 % en dessous de % en dessous de % en dessous de % en dessous de % en dessous de % en dessous de % au dessus de - 2 SD - 3 SD - 2 SD - 3 SD - 2 SD - 3SD + 2 SD Nombre d’enfant Sexe Masculin 30,8 11,1 34,1 21,7 21,2 8,2 9,5 951 Féminin 26,8 9,4 30,7 17,4 20,2 6,7 11,1 810 District Djibouti 26,7 8,8 31,1 18,7 19,2 6,7 10 1540 Autres districts 44,2 20,5 42,8 27,2 31,5 12,9 11,6 221 Milieu Urbaine 28,3 10 32,1 19,5 20,2 7,3 10,1 1696 Rurale 45,5 17,2 43,5 26,8 35,1 12 12,1 65 Age < 6 mois 8,1 1,9 13,1 3,6 22,7 2,0 9,9 117 6-11 mois 25,2 11,4 24,0 20,3 24,0 9,7 15,3 201 12-23 mois 42,6 15,6 48,7 28,5 21,6 9,0 13,7 356 24-35 mois 31,2 13,7 38,6 22,6 18,0 7,3 8,8 381 36-47 mois 26,2 7,4 30,8 18,9 21,4 6,6 8,6 402 48-59 mois 24,2 6,1 21,5 12,9 19,5 8,0 6,8 304 Instruction de la mère Aucune 28,2 11,7 34,8 20,5 19,2 6,2 8,9 1072 Primaire 27,8 7,0 23,6 15,4 26,4 9,8 9,7 341 Secondaire + 32,1 9,2 35,3 22,2 20,2 9,7 15,2 313 Cursus non standart (33,0) (9,0) (28,5) (17,9) (17,6) (4,3) (12,8) 35 Total 28,9 10,3 32,6 19,7 20,7 7,5 10,2 1761 () Pourcentage est basé sur moins de 50 cas non pondéré 3 MICS indicateur n. 6; OMD indicateur n. 4 4 MICS indicateur n. 7 5 MICS indicateur n. 8 Rapport Final EDIM –Partie C 53 Graphique C.III.1 : Pourcentage d’enfants malnutris, Djibouti, 2006 0 5 10 15 20 25 30 < 6 mois 6-11 mois 12-23 mois 24-35 mois 36-47 mois 48-59 mois Faible poids Retard de croissance Déperdition En comparant ces résultats avec ceux obtenus avec l’EDSF / PAPFAM de 2002, on est emmené à dire que l’état nutritionnel n’a connu aucune amélioration depuis 2002. On constate donc que malgré l’amélioration de la plupart des autres indicateurs, la malnutrition des enfants de moins de 5 ans reste assez élevée. Pour une meilleure compréhension de ce phénomène Il serait intéressant d’approfondir l’analyse sur l’état nutritionnel des enfants. Cette analyse approfondie permettra aussi de voir les liens existants entre la prise en charge du système de santé des enfants malnutris, la mortalité infantile et l’état nutritionnel des enfants. C.III.2. Allaitement Maternel L’allaitement maternel au cours des premières années de la vie protège les enfants contre l’infection. Economique et sûr, il constitue une source idéale d’éléments nutritifs. Cependant, de nombreuses mères cessent d’allaiter trop tôt à cause des pressions socioprofessionnelles. De ce fait, elles pratiquent une alimentation complémentaire pour les nourrissons. Ce qui peut contribuer au retard de croissance et à la malnutrition en termes d’oligoéléments. En plus, ce n’est pas une méthode sûre si l’accès à l’eau potable n’est pas facile. Dans l’optique d’un Monde Digne des Enfants, il est recommandé que les enfants soient allaités exclusivement pendant 6 mois et que l’allaitement se poursuive avec des aliments de compléments appropriés jusqu’à l’âge de 2 ans et au-delà. Rapport Final EDIM –Partie C 54 L’OMS et l’UNICEF donnent les recommandations d’alimentation suivantes : - allaitement exclusif au cours des six premiers mois ; - poursuite de l’allaitement jusqu’à deux ans ou plus ; - alimentation complémentaire sûre, appropriée et adéquate à partir du sixième mois ; - fréquence de l’alimentation complémentaire : - 2 fois par jour pour les enfants de 6 à 8 mois ; - 3 fois par jour pour les enfants de 9 à 11 mois. Le fait de ne pas allaiter l’enfant dès sa naissance peut avoir un effet néfaste sur sa santé car c’est lors des premiers allaitements dans les vingt-quatre heures suivant la naissance que l’enfant bénéficie des anticorps contenus dans le sein maternel et qui sont essentiels pour lui éviter de nombreuses maladies. Plus de la moitié (54,9%) des femmes ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l’enquête ont allaité leur bébé moins d’une heure après la naissance. Les femmes résidant dans les autres districts donnent plus le sein à leurs enfants durant l’heure ou durant la journée suivant la naissance (respectivement 63% et 84,6%) que ceux du district de Djibouti (respectivement 53,9% et 77,6%), Le niveau d'instruction a un effet sur le comportement des femmes quant à l'allaitement maternel des enfants durant l'heure suivant la naissance. Le lieu de résidence différencie aussi le comportement des femmes pour l’allaitement initial, ainsi on observe dans le tableau C.III.2., que dans les zones rurales les femmes ayant donné le sein a son enfant durant l’heure ou la journée suivant la naissance représentent respectivement 70,1% et 84,2%. Alors que celles résidant dans les zones urbaines les femmes ayant donné le sein a son enfant durant l’heure ou la journée suivant la naissance représentent respectivement 54,4% et 77,6%. Table C.III.2 : Proportion de femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête qui ont allaite leur bébé moins d'une heure et moins d'une journée après la naissance, Djibouti 2006 Pourcentage ayant donné le sein a son enfant durant l’heure suivant la naissance 6 Pourcentage ayant donné le sein a son enfant durant la journée suivant la naissance Nombre de femme ayant eu une naissance vivante durant les 2 années précèdent l’enquête District Djibouti 53,9 77,6 749 Autres Districts 63,0 84,6 91 Lieu de residence Urbain 54,4 78,1 812 Rural 70,1 84,2 28 Nombre de mois depuis la dernière naissance < 6 mois 56,3 79,7 181 6-11 mois 50,9 78,1 272 12-23 mois 57,5 78,4 383 Instruction Aucune 56,2 79,2 483 Primaire 60,8 79,3 168 Secondaire + 44,1 73,7 162 Non-formel * * 27 Total 54,9 78,3 840 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 6 indicateur MICS 45 Rapport Final EDIM –Partie C 55 Dans le Tableau C.III.3, l’état d’allaitement maternel est basé sur les déclarations de la mère/tutrice de l’enfant concernant la consommation en aliments et de bouillies au cours des 24 heures qui ont précédé l’enquête. L’allaitement exclusif fait référence aux nourrissons qui n’ont reçu que du lait maternel et des vitamines, des compléments minéraux ou des médicaments. Le tableau représente l’allaitement exclusif des nourrissons pendant les six premiers mois (en tranches séparées de 0-3 mois et de 0-5 mois), ainsi que l’alimentation complémentaire des enfants de 6-9 mois et la poursuite de l’allaitement chez les enfants de 12-15 mois et 20-23 mois. Seulement 3,3 % des enfants âgés de moins de six mois sont exclusivement nourris au lait maternel, un niveau largement inférieur au taux recommandé. À l’âge de 6-9 mois, 23,1 % des enfants reçoivent du lait maternel et des aliments solides et semi solides. Avant l’âge de 12-15 mois, 53,5 % des enfants continuent de téter le lait maternel. Avant 20-23 mois, 18,3 % sont toujours allaités au sein. L’allaitement exclusif est plus probable chez les garçons que chez les filles, tandis l’apport d’aliments complémentaires à temps est plus élevé chez ces dernières. Graphique C.III.2 Pourcentage de mères ayant données le sein à leur enfant durant la première heure et durant le premier jour suivant la naissance, Djibouti, 2006 84,6 78,1 84,2 78,3 53,9 63 54,4 70,1 54,9 77,6 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 Djibouti Autres Districts Urbain Rural Ensemble du pays P ou rc en ta ge Durant le premier jour Durant la première heure Rapport Final EDIM –Partie C 56 Tableau C.III.3: Pourcentage d'enfants vivants selon le statut d'allaitement maternel à différents groupes d'age, République de Djibouti, 2006 Enfants de 0-3 mois Enfants de 0-5 mois Enfants de 6-9 mois Enfants de 12-15 mois Enfants de 20-23 mois Pourcentage allaitement maternel exclusif Nombre d’enfant s Pourcentag e, allaitement exclusif7 Nombre d’enfant s Pourcentage d'enfants recevant le lait maternel et des aliments solides et semi solides (purée)8 Nombre d’enfants Pourcentage, allaitement maternel 9 Nombre d’enfants Pourcentage, allaitement maternel10 Nombre d’enfants Sexe Masculin 3,8 56 2,5 86 25,6 97 51,9 118 14,8 65 Féminin 0,0 49 0,0 83 20,1 78 55,8 88 22,4 57 District Djibouti 2,4 91 1,5 146 24,1 162 53,0 188 18,4 106 Autres districts (0,0) 14 0,0 23 (11,7) 14 59,2 18 (17,9) 15 Total 2,0 105 1,3 169 23,1 176 53,5 206 18,3 121 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré Le statut d’alimentation des enfants évolue avec son âge, on observe d’une manière générale une substitution de l’allaitement maternel par le biberon (voir Graphique C.III.3) 7 Enfants encore allaités au sein et ne prenant aucun autre aliment. Indicateur MICS n0 15 8 Enfants encore allaités au sein et compléments alimentaires consommés au cours des 24 heures, même si d'autres substituts de lait maternel sont consommés. Indicateur MICS n0 17 9 Enfants encore allaités au sein. Indicateur MICS n0 16 10 Enfants encore allaités au sein. Indicateur MICS n0 16 Graphique C.III.3 : Répartition en pourcentage des enfants âgés de moins 3 ans selon le statut d’alimentation par groupe d'âge, Djibouti, 2006 0 20 40 60 80 100 0-1 2-3 4-5 6-7 8-9 10- 11 12- 13 14- 15 16- 17 18- 19 20- 21 22- 23 Groupe d'Age en mois Po ur ce nt ag e Biberon (pas d'allaitement maternel) Allaitement maternel et Aliments Complémentaires Allaitement maternel et autres laits Allaitement maternel et liquide autre que lait Allaitement et eau plate uniquement Allaitement maternel Exclusive Rapport Final EDIM –Partie C 57 C.III.3. Consommation de sel iodé L’analyse des résultats sur la consommation de sel iodé observé à travers le tableau C.III.5. et le graphique C.III.4, nous montre que : - Pour 90,3% des 4888 ménages de l’enquête, le sel a été testé ou il n’y avait pas de sel chez eux. - Les ménages ne possédant pas de sel représentent seulement 0,7% des ménages avec des résultats sur le test du sel. - 0,4% de ces ménages utilisent un sel ayant plus de 15 PPM c'est-à-dire correctement iodé. - Et 98,9% des ménages djiboutiens dont le sel a été testé utilisent du sel ayant un PPM inférieur à 15 ce qui signifie que le sel consommé par 98,9% de ces ménages n’est pas correctement iodé. L’influence du lieu de résidence sur la nature du sel consommé est relative, ils sont 98,7% à consommer du sel pas correctement iodé dans le district de Djibouti (contre 99,7% dans les autres districts) et ils sont 98,8% en zone urbaine (contre 100% en zone rurale). Tableau C.III.4: Pourcentage des ménages consommant du sel iodé, Djibouti 2006 % ménages avec des résultats sur le test du sel % ménages dont le sel a été testé Nombre de ménages enquêtés % ménages ne possédant pas de sel < 15 PPM 15+ PPM* Total Nombre de ménages dont le sel a été testé ou ne possédant pas de sel District Djibouti 93,4 4070 0,8 98,7 0,5 100,0 3834 Autres Districts 74,6 818 0,2 99,7 0,1 100,0 611 Lieu de residence Urbain 91,1 4661 0,8 98,8 0,4 100,0 4278 Rural 73,6 227 0,0 100,0 0,0 100,0 167 Total 90,3 4888 0,7 98,9 0,4 100,0 4445 *MICS Indicateur 41 Graphique C.III.4 Pourcentage des ménages consommant du sel iodé, Djibouti, 2006 0,5 0,1 0,4 0 0,4 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 Djibouti Autres Districts Urbain Rural Ensemble du pays Regions Percent Rapport Final EDIM –Partie C 58 C.III.4. Suppléments de Vitamine A Les enfants âgés de 6 à 59 mois ayant reçus de la vitamine A durant les six derniers mois représentent 17,9% des 2076 enfants ayant répondu à cette question. Le sexe de ces enfants n’a pas trop d’influence 18,3% chez les garçons et 17,4% chez les filles. L’influence du district d’habitation est conséquent 18,8% des enfants du district de Djibouti contre 12,4% des enfants des autres districts. Le lieu de résidence a la plus forte influence, dans les zones urbaines ils sont 18,3% à avoir reçu de la vitamine A durant les 6 derniers mois, alors qu’ils ne sont que 7% dans les zones rurales. Le niveau d’instruction n’a d’influence qu’à partir du secondaire. Table C.III.5: Répartition des enfants âgés de 6-59 mois ayant reçus de la Vitamine A durant les 6 derniers mois, Djibouti 2006 Pourcentage d’enfants ayant reçu de la Vitamine A: Total Durant les derniers 6 mois11 Avant les derniers 6 mois Pas sur de la période Pas sur qu’il a reçu N’a jamais reçu de la Vitamine A Total Nombre d’enfants âgés de 6- 59 mois Sexe Garçon 18,3 2,4 4,6 4,5 70,2 100,0 1111 Fille 17,4 3,4 4,0 5,4 69,9 100,0 965 District Djibouti 18,8 2,9 4,2 5,3 68,9 100,0 1773 Autres Districts 12,4 2,9 5,3 2,8 76,7 100,0 303 Lieu de résidence Urbain 18,3 2,9 4,4 5,1 69,3 100,0 1988 Rural 7,0 2,6 3,0 1,3 86,1 100,0 88 Age 6-11 mois 17,3 1,5 1,5 5,4 74,3 100,0 253 12-23 mois 25,3 3,2 2,8 4,2 64,5 100,0 450 24-35 mois 13,0 2,2 4,2 5,8 74,7 100,0 469 36-47 mois 17,9 3,5 6,0 4,2 68,3 100,0 516 48-59 mois 15,4 3,3 5,8 5,3 70,3 100,0 388 Instruction de la mère Aucune 16,0 2,2 4,2 4,5 73,1 100,0 1273 Primaire 16,0 3,7 4,7 6,7 68,9 100,0 385 Secondaire + 24,4 4,6 3,8 4,9 62,3 100,0 373 Non-formel (31,9) (0,7) (8,3) (0,4) (58,7) 100.0 45 Total 17,9 2,9 4,3 4,9 70,0 100,0 2076 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré 11 MICS Indicateur 42 Rapport Final EDIM –Partie C 59 C.III.5. Faible poids à la naissance Le nombre de naissances vivantes survenues durant les deux années précédant l’enquête était de 840 en 2006. Les mères ou gardiennes de ces enfants ont déclarés que 87,4% ont été pesées à la naissance et qu’elles se rappelaient approximativement de leurs poids. Les femmes enquêtées ont déclarée que 10,2% des naissances vivantes survenues durant les deux années précédant l’enquête avaient un poids inférieur à 2500 grammes. Tableau C.III.6 Pourcentage des naissances vivantes survenues durant les 2 années precedent l’enquête pesant moins de 2500 grammes à la naissance, Djibouti 2006 Pourcentage des naissances vivantes pesant moins de 2500 grammes12 Pourcentage des naissances vivantes pesées à la naissance13 Nombre de naissances vivantes District Djibouti 10,0 90,9 749 Autres districts 11,7 58,9 91 Milieu Urbaine 10,1 89,5 812 Rurale 13,2 27,2 28 Instruction Aucune 10,6 85,9 483 Primaire 12,5 86,5 168 Secondaire + 7,6 93,7 162 Non-formel * * 27 Total 10,2 87,4 840 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 12 MICS Indicateur 9 13 MICS Indicateur 10 Graphique C.III.5 Pourcentage des naissances vivantes pesant moins de 2500 grammes à la naissance, Djibouti, 2006 10 12 10 13 10 0 2 4 6 8 10 12 14 Djibouti Autres districts Urbaine Rurale Ensemble du pays P ou rc en ta ge Rapport Final EDIM –Partie C 60 C.IV. SANTE DES ENFANTS C.IV.1. Vaccination Pour les enfants de moins de cinq ans, les enquêteurs ont demandé à la mère de fournir le carnet de vaccination. Les enquêteurs ont reporté dans le questionnaire EDIM2006 les vaccins mentionnés dans ces carnets. Au total, 46,4 % des enfants possèdent des carnets de santé (Tableau C.IV.1). Pour les enfants qui n’en possèdent pas un, les enquêteurs ont demandé à la mère d’essayer de se rappeler si l’enfant a reçu ou non chacun des vaccins, ainsi que le nombre de fois pour le DPT. Le Tableau III.6 indique le pourcentage d’enfants de 12 à 23 mois ayant reçu tous les vaccins. Son dénominateur est composé d’enfants âgés de 12-23 mois de façon à ne compter que les enfants suffisamment âgés pour être complètement vaccinés. Dans le volet supérieur, le numérateur inclut l’ensemble des enfants vaccinés à un moment quelconque avant l’enquête à partir du carnet de vaccination ou du témoignage de la mère. Le volet inférieur inclut uniquement les enfants vaccinés avant leur premier anniversaire. Pour les enfants dépourvus de carnet de vaccination, la proportion de vaccins pris avant le premier anniversaire est supposée identique à celle des enfants ayant un carnet. Ce tableau est basé sur des informations issues du carnet de vaccination, dans les cas où le carnet n'est pas disponible, se base sur la déclaration de la mère ou de la personne en charge de l'enfant sur l'historique des vaccinations. Le dénominateur pour les taux de couverture des vaccinations inclut les enfants âgés de 12-23 mois, de manière que seulement les enfants en age d'avoir reçu toutes les vaccinations sont pris en compte Tableau C.IV.1 : Pourcentage d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre les maladies de l'enfance à un moment quelconque avant l'enquête et avant le premier anniversaire, Djibouti, 2006 Carnet de Vaccination Déclaration de la mère Total Enfants vaccinés avant l’enquête Vacciné avant l'âge de 12 mois BCG 14 46,4 41,1 87,5 87,5 DPT 3 15 44 17,2 61,2 56,8 Polio 3 16 43,9 6 49,8 46,2 Rougeoles17 36,7 36,8 73,5 65 Tous18 35,6 3,4 39,0 31,7 Aucun 0,0 10,5 10,5 10,5 Nombre d'enfants de 12-23 mois 450 450 450 450 14 Nombre total d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre BCG, avant 12 mois, selon le carnet ou la mère Indicateur MICS 25 15 Nombre total d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre DPT3 avant 12 mois, selon le carnet ou la mère. Indicateur MICS 27 16 Nombre total d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre Polio3 avant 12 mois, selon le carnet ou la mère. Indicateur MICS 26 17 Nombre total d'enfants de 12-23 mois vaccinés contre la Rougeole avant 12 mois, selon le carnet ou la mère. Indicateur MICS 28; Indicateur OMD 15 18 Nombre d'enfants de 12-23 mois ayant reçu un vaccin contre DPT1-3, Polio-1-3, BCG et Rougeole avant leur 1er anniversaire. Indicateur MICS 28 Rapport Final EDIM –Partie C 61 Environ 87 % des enfants âgés de 12 à 23 mois ont reçu le vaccin du BCG avant 12 mois, tandis que 80,7 % ont pris la première dose de DPT. Pour les deuxième et troisième doses, le pourcentage baisse respectivement à 70,4 % et à 56,8 % (Graphique C.IV.1). De même, 75,9 % des enfants ont reçu le vaccin Polio 1 avant l’âge de 12 mois, mais ce taux baisse à 63,2 % pour le Polio 2 avant de devenir 46,2% pour la troisième dose. La couverture contre la rougeole avant 12 mois quant à elle, est de 65%. Avant le passage des enquêteurs de l’EDIM 2006, 39 % des enfants ont reçu la totalité de huit vaccinations recommandées, ce chiffre baisse à 31,7 % seulement pour les enfants ayant pris la totalité avant leur premier anniversaire. Graphique C.IV.1 : vaccination des enfants de moins 2 ans selon l’antigène, Djibouti, 2006 0 20 40 60 80 100 BCG DPT Polio Rougeoles Tous Dose 1 Dose 2 Dose 3 C.IV.2. Traitement de Réhydratation Oral Sur les 2245 enfants âgés de 0 à 59 mois seulement 4,5% ont eu une diarrhée durant les deux dernières semaines précédant le jour de l’enquête. Parmi ces enfants qui ont eu une diarrhée, le taux d’administration d’un traitement de réhydratation oral (TRO) était de 71%. Le traitement consistait à l’administration: - de liquide des sachets SRO pour 49,1%, - de liquide fait maison recommandé pour 16,9%, - de SR0 pour 19,7%. Alors que 29% sont restés sans traitement. Le sexe des enfants n’a qu’une incidence minime sur le taux d’administration de TRO (70% pour les garçons contre 72,4% pour les filles) Rapport Final EDIM –Partie C 62 Table C.IV.2: Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée durant les deux dernière semaines qui ont reçu une solution de réhydrations oral (SRO) ou un autre traitement de réhydrations oral (TRO), Djibouti, 2006 A eu une diarrhée Durant les 2 dernières semaines Nombre d’enfants âgés 0-59 mois Liquide des sachets SRO Liquide fait maison recommandé SRO Sans traiteme nt Taux d’adminis tration TRO** Nombre d’enfants âgés 0- 59 mois ayant une diarrhée Sexe Garçon 4,8 1196 43,0 18,1 25,2 30,0 70,0 58 Fille 4,1 1049 (57,4) (15,3) (12,4) (27,6) (72,4) 43 District Djibouti 4,7 1918 48,9 14,2 19,5 30,8 69,2 90 Autres districts 3,6 327 (50,8) (37,3) (21,7) (15,2) (84,8) 12 Lieu de résidence Urbaine 4,6 2151 49,0 16,5 20,0 29,8 70,2 98 Rurale 3,8 94 * * * * * 4 Age < 6 mois 4,4 169 * * * * * 7 6-11 mois 6,7 253 * * * * * 17 12-23 mois 7,4 450 (65,2) (3,9) (8,6) (28,4) (71,6) 33 24-35 mois 3,1 469 * * * * * 15 36-47 mois 3,0 516 * * * * * 16 48-59 mois 3,5 388 * * * * * 14 Instruction de la mère Aucune 4,5 1373 56,6 25,5 24,4 16,0 84,0 61 Primaire 5,1 420 * * * * * 21 Secondaire + 2,5 401 * * * * * 10 Autre cursus (17,9) 51 * * * * * 9 Total 4,5 2245 49,1 16,9 19,7 29,0 71,0 101 ** Indicateur MICS 33 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré Avec le graphique C.IV.2, on observe que le district d’habitation, le lieu de résidence et le niveau d’instruction de la mère ont tous une influence sur le taux d’administration de TRO chez les enfants qui ont une diarrhée durant les deux dernières semaines. Ainsi ce taux était de 69% dans le district de Djibouti (contre 85% dans les autres districts). On observe que paradoxalement les diarrhées des enfants des autres districts sont traitées avec un TRO plus souvent que ceux du district de Djibouti, pour la simple raison que les premiers n’ont pas d’autres alternatives de traitement. Rapport Final EDIM –Partie C 63 Dans le graphique C.IV.3 on observe que 32,6% des enfants qui ont une diarrhée durant les deux dernières semaines ont reçu un traitement de réhydratation oral (TRO) et une alimentation continue. Dans le district de Djibouti, ils sont 31,4% (42,3% pour les autres districts). Dans les zones urbaines ils sont 31,5% (62,7% pour les zones rurales). On remarque que les enfants des autres districts et des zones rurales ont des taux plus élevés que le district de Djibouti et les zones urbaines, toujours par le simple fait que les parents n’ont pas d’autres alternatives pour traiter la diarrhée de leurs enfants. L’influence du niveau d’instruction des mères est toujours aussi important, c’est ainsi que le taux passe de 40,5% pour les enfants ayant une mère sans instruction à 18,2% pour ceux ayant une mère de niveau secondaire en passant à 22,5% pour ceux ayant une mère de niveau primaire. Graphique C.IV.2 Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO,Djibouti, 2006 69 85 70 92 61 74 81 71 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 Djibouti Autres Districts Urbain Rural Aucune Primaire Secondaire + Ensemble du pays P er ce nt ag e Rapport Final EDIM –Partie C 64 C.IV.3. Traitement antibiotique des enfants suspectés de pneumonie Cette question a été limitée aux enfants suspectés de pneumonie au cours des deux semaines précédant l’enquête ou qui n’ont pas reçu d’antibiotiques au cours de la même période. Le Tableau C.IV.3 présente l’utilisation d’antibiotiques pour le traitement des enfants de moins de 5 ans suspectés de pneumonie par sexe, âge, région, et lieu de résidence. En République de Djibouti, 42,5 % des enfants de moins de 5 ans suspectés de pneumonie ont reçu un antibiotique au cours des deux semaines précédant l’enquête. Le pourcentage était largement inférieur chez les enfants résidant en mileu rural (19,7%). L’utilisation d’antibiotiques diminue avec l’âge de l’enfant puis augmente. Graphique C.IV.3 Pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois ayant eu une diarrhée qui ont reçu un TRO et une alimentation continue Djibouti], 2006 31,4 42,3 31,5 62,7 40,5 22,5 18,2 32,6 0 10 20 30 40 50 60 70 Districts Djibouti Autres Districts Lieu de résidence Urban Rural Instruction de la mère Aucune Primaire Secondaire + Ensemble du pays Percentage Rapport Final EDIM –Partie C 65 Tableau C.IV.3 : Pourcentage d'enfants de 0-59 mois chez qui un cas de pneumonie est suspecté19 et qui a reçu un traitement à l'antibiotique, Djibouti, 2006. Pourcentage d'enfants de 0-59 mois chez qui un cas de pneumonie a été suspecté et qui a reçu un traitement à l'antibiotique durant les 2 dernières semaines20 Sexe Masculin 42,9 Féminin 42,0 District Djibouti 41,8 Autres districts 49,5 Milieu Urbaine 42,9 Rurale 19,7 Total 42,5 Les infections respiratoires aiguës (IRA) constituent l’une des principales causes de mortalité chez les enfants et l'utilisation des antibiotiques chez les enfants de moins de cinq ans souffrant des IRA est une intervention essentielle. Un des objectifs du plan d’action un Monde Digne des Enfants est de réduire d'un tiers les décès liés aux IRA. Les enfants souffrant des IRA sont ceux qui ont eu une maladie avec une toux accompagnée d'une respiration rapide ou difficile et dont les symptômes n'étaient pas dus à un problème au niveau de la poitrine et à une obstruction nasale. C.IV.4. Paludisme Utilisation de moustiquaires D’après les résultats, plus de 90% des enfants de moins de cinq ans n’ont pas dormi sous un moustiquaire durant la nuit précédant le jour de l’enquête. seulement 9 % ont dormi sous une moustiquaire. Pour 1,3 % d’entre eux les moustiquaires étaient imprégnés et pour 7,7% on ne sait pas s’ils l’étaient ou non. (Tableau C.IV.5). Le sexe de l’enfant n’a pas une grande influence sur le fait de dormir sous une moustiquaire (8,7% des garçons contre 9,4% des filles). Proportionnellement les enfants du district de Djibouti ont moins dormi sous une moustiquaire (7,2%) que ceux des autres districts (19,9%), ceci s’explique du fait qu’à Djibouti-ville on utilise plus les autres moyens comme les insecticides pour combatre les moustiques. 19 Les enfants chez qui un cas de pneumonie est suspecté sont ceux qui ont eu une maladie accompagnée de toux avec une respiration rapide ou difficile et dont les symptômes sont dus à un problème dans la poitrine, ou à la fois, un problème dans la poitrine et le nez bouché. 20 MICS indicateur 22 Rapport Final EDIM –Partie C 66 Tableau C.IV.4: Pourcentage d'enfants de 0-59 mois ayant dormi sous une moustiquaire traité la nuit précédante, Djibouti, 2006. Pourcentage d'enfants qui : Ont dormi sous une moustiquaire21 Ont dormi sous une moustiquaire traitée22 Ont dormi sous un moustiquaire mais on ne sait pas s'il est traité On ne sait pas s’ils ont dormi sous une moustiquaire N'ont pas dormi sous une moustiquaire Nombre d’enfants âgés 0- 59 mois Sexe Garçon 8,7 1,2 7,5 0,3 91,0 1196 Fille 9,4 1,4 8,1 0,7 89,8 1049 District Djibouti 7,2 1,1 6,0 0,5 92,3 1918 Autres districts 19,9 2,2 17,7 0,7 79,4 327 Lieu de résidence Urbaine 9,1 1,3 7,8 0,5 90,4 2151 Rurale 7,7 0,7 7,0 1,1 91,2 94 Total 9,0 1,3 7,7 0,5 90,5 2245 FIEVRE Les enquêteurs ont posé des questions relatives à la prévalence et au traitement de la fièvre chez les enfants de moins de cinq ans. Seulement 5,9% des enfants ont été atteints de fièvre au cours des deux semaines précédant l’enquête EDIM 2006 (Tableau C.IV.5.). La prévalence de la fièvre varie avec l’âge, elle connaît un creux à l’âge de 24-35 mois (4,4 %). La fièvre est moins fréquente chez les enfants dont la mère a fait des études secondaires ou supérieures (4,6%) que chez ceux dont la mère est moins scolarisée. Les écarts régionaux en matière de prévalence de la fièvre sont conséquent, variant de (1% dans le district de Djiboiti à % dans les autres districts). Les enquêteurs ont demandé aux mères de signaler tous les médicaments donnés à l’enfant pour traiter la fièvre, y compris ceux qui ont été administrés à domicile ou administrés/prescrits dans une formation sanitaire. Au total, 9,5 % des enfants atteints de fièvre au cours des deux dernières semaines ont été traités avec un médicament antipaludéen « approprié », et 2,9 % ont reçu ces médicaments dans les 24 heures qui ont suivi l’apparition des symptômes. 21 Indicateur MICS 38 22 Dans le module Malaria, ceux qui ont dormi sous un moustiquaire qui était : (1) durable OU (2) prétraité obtenu dans les 12 mois OU (3) autres moustiquaires obtenus dans les 12 derniers mois et déjà traités. Indicateur MICS 37. Indicateur OMD 22. Rapport Final EDIM –Partie C 67 En République de Djibouti, les enfants atteints de fièvre ont été le plus souvent soignés avec d’autres types de médicaments que les antipaludéens. Deux enfants sur trois ont reçu des antipyrétiques comme le paracétamol (36,8%), l’aspirine (22,6%) ou l’ibuprofine (8,1%), soit au total (67,5%). Au total en République de Djibouti, l’administration de médicaments antipaludéens est plus improbable chez les enfants atteints de fièvre, cette dernière est généralement soignée par des antipyrétiques. La prévalence du paludisme est peu élévé chez les enfants atteints de fièvre (5,9%). Tableau C.IV.5b: Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont été malades avec une fièvre dans les 2 dernières semaines et qui ont reçu un traitement, Djibouti, 2006. A eu une fièvre dans les 2 dernières semaines Nombre d’enfants âgés 0-59 mois Tout traitement anti-paludéen approprié dans les 24 heures sur la base des symptômes23 Aspirine Ibuprofen Autre Ne sais pas Sexe Masculin 5,6 1196 1,7 23,1 8,5 13,9 17,3 Féminin 6,3 1049 4,1 22,1 7,7 8,6 8,1 District Djibouti 6,3 1918 2,7 21,8 7,4 11,1 13,7 Autres districts 3,5 327 4,7 (31,2) (15,2) (12,4) (2,7) Milieu Urbaine 6,1 2151 2,9 22,7 8,2 10,9 12,9 Rurale 1,6 94 * * * * * Total 5,9 2245 2,9 22,6 8,1 11,2 12,8 23 La somme des pourcentages ne tombe pas à 100, étant donné la variété des médicaments, puisque certains enfants ont pu recevoir plus d'un médicament. Le pourcentage, étant donné un 'traitement anti-paludéen approprié dans les 24 heures sur la base de symptôme’ inclut ceux qui ont été donnés Rapport Final EDIM –Partie C 68 Tableau C.IV.5b: Pourcentage d'enfants de 0-59 mois qui ont été malades avec une fièvre dans les 2 dernières semaines et qui ont reçu un traitement anti paludéen, Djibouti, 2006. SP/ Fansidar Chloroquine Amodia- quine Quinine Autres anti- paludéens Tout anti- paludéen approprié Paracétamol/ Panadol/ Acetamin- ophen Nombre d’enfants âgés 0-59 mois ayant fièvre dans les 2 dernières semaines Sexe Masculin 1,7 0,6 1,7 1,7 - 2,3 30,4 67 Féminin 6,3 9,4 1,7 3,9 5,3 16,8 43,4 66 District Djibouti 4,1 4,9 1,7 3,1 2,9 9,4 34,7 121 Autres districts (2,7) (6,1) (2,0) - - (10,6) (59,0) 11 Milieu Urbaine 4,0 5,0 1,7 2,8 2,7 9,6 36,7 131 Rurale * * * * * * 42,4 1 Total 4,0 5,0 1,7 2,8 2,6 9,5 36,8 133 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré Rapport Final EDIM –Partie C 69 C.V. PROTECTION DES ENFANTS C.V.1. Enregistrement des naissances Pour les enfants de moins de cinq ans de la République de Djibouti, 89,2 % des naissances ont été enregistrées (Tableau C.V.1). Il n’existe aucune variation significative de l’enregistrement des naissances en termes de sexe, de district, de lieu de résidence, d’âge ou de niveaux d’instruction de la mère. Dans les districts un enfant sur dix n'est pas enregistré, mais cette situation semble essentiellement due à la proportion relativement importante de mères qui estiment que le lieu d'enregistrement est trop loin. Pour les cas de naissances non enregistrées, l’ignorance de l'enregistrement ou du lieu ne semblent pas être les raisons principales. Tableau C.V.1 : Répartition en pourcentage des enfants âgés de 0-59 mois selon que la naissance est enregistrée et les raisons du non-enregistrement, Djibouti, 2006 La naissance n'a pas été enregistrée parce que: La naissance est enregistré e24 Nombre d'enfan ts âgés de 0-59 mois Coût élevé Lieu d'enregi streme nt trop loin Ne savait pas que l'enfant devrait être enregistré Il était tard et ne voulait pas payer d'amende Ne savait pas où faire l'enregistre ment Autre Ne sait pas Manqua nt Total Nombre d’enfants Sexe Masculin 90,6 1 196 22,2 19,5 4,0 0,0 8,0 33,7 9,4 3,1 100 89 Féminin 87,6 1 049 29,2 18,0 3,3 5,0 9,1 28,1 6,0 1,3 100 105 District Djibouti 89,0 1 918 26,8 13,3 3,4 3,1 9,4 33,7 8,0 2,3 100 169 Autres districts 89,8 327 20,6 54,2 5,1 0,0 3,2 10,7 6,2 1,2 100 26 Milieu Urbaine 89,5 2 151 26,5 14,6 3,9 2,9 9,1 32,7 8,0 2,3 100 181 Rurale 81,5 94 19,5 73,4 0,0 0,0 2,0 3,4 1,7 0 100 14 Age 0-11 mois 89,1 422 38,3 15,3 3,1 ,0 9,7 22,6 8,7 2,4 100 41 12-23 mois 89,8 450 33,4 32,6 5,2 4,1 ,3 17,4 1,0 6,0 100 35 24-35 mois 87,3 469 22,5 16,7 4,2 8,4 9,3 32,1 4,5 2,3 100 46 36-47 mois 90,1 516 20,7 10,6 4,7 ,0 14,1 44,3 5,6 0 100 43 48-59 mois 89,5 388 12,9 21,6 ,0 ,0 7,6 35,8 22 0 100 29 Instruction de la mère Aucune 86,0 1373 26,2 18,8 3,8 3,3 9,4 28,4 7,6 2,5 100 163 Primaire 91,1 420 * * * * * * * 0 100 24 Secondaire + 97,2 401 * * * * * * * 0 100 6 Non-formel (95,9) 51 * * * * * * * 0 100 2 Total 89,2 2 245 26,0 18,7 3,6 2,7 8,6 30,7 7,6 2,1 100 194 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré 24 Le dénominateur de ce tableau est constitué de tous les enfants âgés de 0-59 mois. Le numérateur pour cet indicateur inclut les enfants de 0-59 mois dont l'acte de naissance a été vu par l'agent enquêteur ou dont la mère/tutrice dit que la naissance a été enregistrée à l'état civil. Indicateur MICS n0 62 Rapport Final EDIM –Partie C 70 C.V.2. Travail des enfants Le pourcentage d’enfants âgés de 5-14 ans travaillant est de 7,7% en 2006 dans l’ensemble du pays. Le sexe n’a pas d’impact sur le travail des enfants, en effet 7,6% des garçons âgés de 5 à 14 ans travaillent (contre 7,7% des filles). Le district d’habitation a une influence certaine sur le travail des enfants, ils sont 6,7% dans le district de Djibouti contre 12,2% dans les autres districts. Le lieu de résidence a une moindre influence sur le travail des enfants, ils sont 7,6% dans les zones urbaines contre 9,7% dans les zones rurales. Les enfants de 5-11 ans sont proportionnellement plus nombreux à travailler (11%) que ceux âgés de 12-14 ans (seulement 0,7%). Le niveau d’instruction n’a pas une influence directe (ou linéaire) sur le travail des enfants, ils sont 8,1% pour ceux ayant une mère sans niveau d’instruction, 5,7% pour ceux ayant une mère de niveau primaire et 7,5% pour ceux ayant une mère de niveau secondaire. Tableau C.V.2: Pourcentage d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent selon la nature de l'activité, Djibouti, 2006 Travaille en dehors du ménage Travail rémunéré Travail non rémunéré Travaux domestiques de 28 heures ou plus par semaine Travaille dans l'entreprise familiale Ensemble travail des enfants25 Nombre d'enfants âgés de 5-14 ans Sexe Garçon 0,3 6 0,1 2,1 7,6 3426 Fille 0,1 5,7 0,1 2,6 7,7 3316 District Djibouti 0,2 5 0,1 2,2 6,7 5561 Autres Districts 0,2 10,1 0,3 3,1 12,2 1181 Résidence Urbaine 0,2 5,8 0,1 2,3 7,6 6433 Rurale 0,4 7,9 0 3,8 9,7 309 Age 5-11 ans 0,3 8,4 0,1 3,4 11 4585 12-14 ans 0 0,4 0,1 0,2 0,7 2157 Va à l'école Oui 0,1 5,6 0,1 2,2 7,3 4545 Non 0,4 6,4 0,1 2,6 8,5 2197 Instruction de la mère Aucune 0,2 6 0,1 2,6 8,1 4802 Primaire 0,2 4,6 0 1,9 5,7 939 Secondaire + 0,2 6,5 0,3 1,2 7,5 892 Non-formel 0 4,5 0 3,5 8,0 108 ND/Manquant * * * * * 2 Total 0,2 5,9 0,1 2,3 7,7 6742 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 25 Indicateur MICS n0 71 Rapport Final EDIM –Partie C 71 Étudiants travailleurs et travailleurs étudiants le Tableau C.V.3 repose sur les réponses une série de questions dans le module sur le travail des enfants administré à la mère/tutrice de chaque enfant du ménage âgé de 5- 14 ans. Le numérateur inclut: (a) les enfants de 5-11 ans qui ont eu pendant la semaine précédant l'enquête une activité économique pendant au moins 1 heure ou une activité domestique pendant au moins 28 heures, et (b) les enfants de 12-14 ans qui ont eu pendant la semaine précédant l'enquête au moins 14 heures d'activité économique ou au moins 28 heures d'activités domestiques. D’après le Tableau C.V.3. il y a 63,8% d’étudiants travailleurs (nombre d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent et vont aussi a l'école divisé par le nombre total d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent) et 7,3% de travailleurs étudiants (nombre d'enfants âgés de 5-14 ans allant à l'école qui sont aussi en activité divisé par le nombre total d'enfants âgés de 5-14 ans qui vont à l'école). Tableau C.V.3: Pourcentage d'enfants âgés de 5-14 ans qui étudient et travaillent et pourcentage des enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent et étudient, Djibouti, 2006 Pourcentage d'enfants qui travaillent26 Pourcentage d'enfants scolarisés Nombre d'enfants âgés de 5-14 ans Pourcentage d'enfants qui travaillent tout en allant à l'école27 Nombre d'enfants âgés de 5-14 ans qui travaillent Pourcentage d'élèves qui travaillent aussi28 Nombre d'élèves âgés de 5-14 ans Sexe Garçon 7,6 69,1 3426 62,2 262 6,9 2367 Fille 7,7 65,7 3316 65,4 257 7,7 2178 District Djibouti 6,7 68,8 5561 64,4 374 6,3 3826 Autres Districts 12,2 60,8 1181 62,2 145 12,5 719 Résidence Urbaine 7,6 68,6 6433 64,6 488 7,2 4411 Rurale 9,7 43,4 309 50,3 30 11,2 134 Age 5-9 ans 11 62,7 4585 63,2 504 11,1 2876 10-14 ans 0,7 77,4 2157 82,4 15 0,7 1669 Instruction de la mère Aucune 8,1 65 4802 61,9 387 7,7 3121 Primaire 5,7 70,1 939 63,2 53 5,1 658 Secondaire + 7,5 77,8 892 84,9 67 8,2 694 Non-formel 8,0 66,7 108 0 9 0 72 ND/Manquant * * 2 * 2 * 1 Total 7,7 67,4 6742 63,8 518 7,3 4545 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 26 Indicateur MICS n0 71 27 Indicateur MICS n0 72 28 Indicateur MICS n0 73 Rapport Final EDIM –Partie C 72 C.V.3. Développement de l’enfant Soutien familial dans l'apprentissage Dans le processus du développement de l’enfant, on analyse dans le tableau C.VI.4, le soutien familial dans l’apprentissage de l’enfant. Au niveau national le pourcentage d’enfants âgés de moins de cinq ans dont les membres du ménage s’engagent dans au moins quatre activités de promotion de l’apprentissage et de préparation aux études est de 26,5% avec un nombre moyen d'activités dans lesquelles les membres de ménage s'engagent avec les enfants de 1,5. Le pourcentage, de ces enfants dont le père s'engage dans une activité ou plus de promotion de l'apprentissage et de préparation aux études, est de 15,7% avec un nombre moyen d'activités dans lesquelles le père est engagé avec l'enfant de 0,3. Le sexe de l’enfant n’a pas d’impact sur le soutient familial dans l’apprentissage, on observe que les membres du ménage soutiennent 27% des garçons et 26% des filles avec un nombre moyen d’activité identique de 1,5. Le soutient du père est destiné à 15,5% des garçons et 15,9% des filles avec le même nombre moyen d’activité de 0,3. Le district d’habitation a une influence sur le soutient familial dans l’apprentissage, on observe que les enfants du district de Djibouti sont plus soutenus par les membres du ménage (28,2% contre 16,5% pour les autres districts) avec un nombre moyen d’activité de 1,6 dans le district de Djibouti contre 0,9 dans les autres districts. Les différences sont moindres au niveau du soutient du père (16,1% dans le district de Djibouti, contre 13% dans les autres districts) avec un nombre moyen d’activité identique de 0,3. L’impact du lieu de résidence est important sur le soutient familial dans l’apprentissage, on observe qu’en zone urbaine les membres du ménage soutiennent 27,1% des enfants (et le père 15,9% des enfants) avec un nombre moyen d’activité de 1,5 (0,3 pour le père) contre 12,3% des enfants en zone rurale avec un nombre moyen d’activité de 0,7 (et 11,1% des enfants avec un nombre moyen d’activité de 0,2 pour le soutient du père). L’âge de l’enfant détermine lui aussi le soutient familial dans l’apprentissage, les enfants âgé de 24-59 mois sont plus soutenu aussi bien par les membres du ménage que par le père respectivement 32,2% et 20,7% avec un nombre moyen d’activité respective de 1,8 et 0,4, que les enfants des zones rurale avec 17,5% obtenant le soutient des membres du ménage et 7,8% celui du père. L’instruction des parents a aussi un impact réel sur le soutient familial dans l’apprentissage des enfants. Ainsi les enfants ayant une mère sans instruction sont soutenus à 23% par les membres du ménage et à 11,7% par le père, contre respectivement 29,2% et 21,8% des enfants ayant un niveau d’instruction primaire et respectivement 35,9% et 22,3% pour ceux ayant une mère de niveau secondaire ou plus. De même les enfants ayant un père sans niveau d’instruction sont soutenus à 20,8% par les membres du ménage et à 11,7% par le père, ceux ayant un père de niveau primaire sont soutenus à 30,5% des membres du ménage et à 15,9% par le père et finalement ceux ayant un père de niveau secondaire ou plus sont soutenus à 33,7% par les membres du ménage et à 23,4% par le père. Rapport Final EDIM –Partie C 73 On note aussi dans le tableau C.VI.4 qu’au niveau national 10,8% des enfants vivent dans le ménage sans leur père naturel. Ils sont 10,3% chez les garçons et 11,4% chez les filles. Le district d’habitation ne le différencie pas, ils sont 10,8% dans le district de Djibouti contre 10,7% dans les autres districts. Le lieu de résidence à un impact plus élevé, ils sont 10,6% en zone urbaine contre 15% en zone rurale. Tableau C.V.4: Pourcentage d'enfants ages de 0-59 mois dont les parents s'engagent dans des activités de promotion de l'apprentissage et de préparation aux études,, Djibouti 2006 Pourcentage d’enfant âgé de 0-59 mois Dont les membres du ménage s'engagent dans quatre activités ou plus de promotion de l'apprentissage et de préparation aux études 29 Nombre moyen d'activités dans lesquelles les membres de ménage s'engagent avec les enfants Dont le père s'engage dans une activité ou plus de promotion de l'apprentissage et de préparation aux études 30 Nombre moyen d'activités dans lesquelles le père est engagé avec l'enfant Vivant dans un ménage sans leur père naturel Nombre d’enfant âgé de 0-59 mois Sexe Garçon 27,0 1,5 15,5 0,3 10,3 1 196 Fille 26,0 1,5 15,9 0,3 11,4 1 049 District Djibouti 28,2 1,6 16,1 0,3 10,8 1 918 Autres Districts 16,5 0,9 13,0 0,3 10,7 327 Lieu de résidence Urbain 27,1 1,5 15,9 0,3 10,6 2 151 Rural 12,3 0,7 11,1 0,2 15,0 94 Age 0-23 mois 17,5 1,0 7,8 0,2 11,0 872 24-59 mois 32,2 1,8 20,7 0,4 10,7 1 373 Instruction de la mère Aucune 23,0 1,3 11,7 0,2 9,0 1 373 Primaire 29,2 1,6 21,8 0,4 15,1 420 Secondaire + 35,9 2,1 22,3 0,5 12,9 401 Instruction du père Aucune 20,8 1,2 11,7 0,2 0 820 Primaire 30,5 1,6 15,9 0,3 0 374 Secondaire + 33,7 1,9 23,4 0,5 0 724 Non-formel (24,9) (1,3) (17,2) (0,3) (0) 42 Père absent 19,1 1,0 5,9 0,1 100,0 243 ND/Manquant (22,5) (1,2) (13,2) (0,3) (0) 42 Total 26,5 1,5 15,7 0,3 10,8 2 245 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré 29 MICS Indicateur 46 30 MICS Indicateur 47 Rapport Final EDIM –Partie C 74 Matériels d'apprentissage Au niveau national le pourcentage, d'enfants âgés de 0-59 mois vivant dans des ménages disposant de 3 livres pour adulte ou plus comme matériels d'apprentissage, est de 26,3%. Pour l’ensemble du pays le ménage djiboutien dispose en moyenne de 2 livres pour adulte et d’un livre pour enfant pour l’apprentissage de leurs enfants. Tableau C.V.5a : Pourcentage d'enfants âgés de 0-59 mois vivant dans des ménages disposant de matériels d'apprentissage, Djibouti 2006 3 livres pour adulte ou plus 31 Nombre moyen de livres pour adulte 3 livres pour enfant ou plus 32 Nombre moyen de livres pour enfant Nombre d’enfant âgé de 0-59 mois Sexe Garçon 25,8 2 13,2 1 1 196 Fille 27 2 16,5 1 1 049 District Djibouti 28,1 2 15,7 1 1 918 Autres Districts 15,9 1 8,8 1 327 Lieu de résidence Urbain 27,4 2 15,2 1 2 151 Rural 2,8 0 3,4 0 94 Age 0-23 mois 26,9 2 11 1 872 24-59 mois 26 2 17,1 1 1 373 Instruction de la mère Aucune 18,7 2 9,5 1 1 373 Primaire 28,9 2 19,9 1 420 Secondaire + 49 4 26,7 2 401 Non-formel (30,9) 2 (16,9) 1 51 Total 26,3 2 14,7 1 2 245 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré Selon les déclarations des mères ou gardiennes d’enfants parmi leurs enfants âgés de moins de cinq ans, 18,6% ne disposent aucun de jouet, 20,2% jouent avec des objets domestiques, 21,2% jouent avec des objets et matériels trouvés hors du ménage, 34,5% jouent avec des jouets faits maison et 32,8% disposent des jouets achetés dans le commerce. Ces femmes déclarent aussi que parmi le nombre total de 2245 enfants âgés de 0-59 mois, seulement 3,5% d’entre eux disposent de 3 types de jouets ou plus. 31 MICS Indicateur 49 32 MICS Indicateur 48 Rapport Final EDIM –Partie C 75 Tableau C.V.5b : Pourcentage d'enfants âgés de 0-59 mois vivant dans des ménages disposant de matériels d'apprentissage, Djibouti 2006 L’enfant joue avec: Aucun jouet mentionné Objets domestiques Des objets et matériels trouvés hors du ménage Des jouets faits maison Des jouets achetés dans le commerce 3 types de jouets ou plus 33 Nombre d’enfant âgé de 0-59 mois Sexe Garçon 17 19,6 21,6 36,2 31,9 3,9 1 196 Fille 20,5 20,8 20,8 32,5 33,7 3,1 1 049 District Djibouti 18,1 18,9 21,8 36,8 31,6 3,5 1 918 Autres Districts 22,1 27,6 17,6 20,6 39,7 3,3 327 Lieu de résidence Urbain 18,2 19,9 21,7 35,7 31,9 3,5 2 151 Rural 28,7 26,9 10,1 6,7 51,6 3,1 94 Age 0-23 mois 14,4 12,1 16,4 29,6 45,9 1,9 872 24-59 mois 21,3 25,3 24,3 37,6 24,4 4,6 1 373 Instruction de la mère Aucune 19,7 25,6 21,4 22,2 37,6 2,8 1 373 Primaire 20 16 23,6 40,7 30,1 7,1 420 Secondaire + 13,1 5,7 17,5 70,8 19,1 2,1 401 Non-formel (23,8) (23,8) (26,7) (29,4) (32,2) (4) 51 Total 18,6 20,2 21,2 34,5 32,8 3,5 2 245 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré Enfants laissés sans surveillance ou avec d'autres enfants Au niveau national 11,8% des enfants de moins de cinq ans ont été laissés sous une garde inadéquate au cours de la semaine précédant le jour de l’enquête en 2006. Les filles ont été proportionnellement un plus nombreuse à être dans cette situation 12,7% d’entre elles contre 11% chez les garçons. Les enfants des autres districts ont été laissés sous une garde inadéquate au cours de la même période à hauteurs de 19,3% contre 10,5% pour ceux du district de Djibouti Ils ont été 11,7% à être dans la même situation dans les zones urbaines contre 13,1% dans les zones rurales. Les enfants en bas âge (0-23 mois) ont été plus surveillés 9,3% ont été laissés sous une garde inadéquate au cours de la semaine précèdent le jour de l’enquête contre 13,4% pour ceux âgés de 24-59mois. 33 MICS Indicateur 50 Rapport Final EDIM –Partie C 76 Le niveau d’instruction n’a pas eu d’influence directe sur ce phénomène. Par ailleurs on observe qu’au niveau national 6,5% des enfants de moins de cinq ans ont été laissés seuls au cours de la semaine précèdent le jour de l’enquête et 9,5% sous la garde d'enfants de moins de 10 ans. Tableau C.V.6 : Pourcentage d'enfants âgés de 0-59 mois confiés à d'autres enfants de moins de 10 ans ou laissés seuls au cours de la dernière semaine, Djibouti 2006 Laissés sous la garde d'enfants de moins de 10 ans au cours de la dernière semaine Laissés seuls au cours de la dernière semaine Laissés sous une garde inadéquate au cours de la dernière semaine34 Nombre d'enfants âgés de 0-59 mois Sexe Garçon 8,5 5,5 11,0 1 196 Fille 10,6 7,5 12,7 1 049 District Djibouti 8,5 5,0 10,5 1 918 Autres Districts 15,2 14,8 19,3 327 Lieu de résidence Urbain 9,4 6,3 11,7 2 151 Rural 12,3 10,6 13,1 94 Age 0-23 mois 7,5 5,2 9,3 872 24-59 mois 10,7 7,2 13,4 1 373 Instruction de la mère Aucune 9,4 6,8 11,5 1 373 Primaire 11,0 4,8 12,8 420 Secondaire + 7,9 7,0 11,7 401 Non-formel (12,0) (7,6) (12,6) 51 Total 9,5 6,5 11,8 2 245 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré C.V.4. Handicaps Selon les déclarations des mères ou gardiennes d’enfants prés de la moitié (46,5%) de leurs enfants âgés de moins de 2 ans sont incapables de nommer au moins un objet et 29,4% des enfants âgés de 3 à 9 ans ont la locution qui n'est pas normale. 34 MICS Indicateur 51 Rapport Final EDIM –Partie C 77 Tableau C.V.7a : Pourcentage d'enfants âgés de 2-9 ans avec un handicap de locution rapporté par leur mère/tutrice, Djibouti 2006 La locution n'est pas normale Nombre d'enfants de 3-9 ans Incapable de nommer au moins un objet Nombre d'enfants âgés de 2 ans District Djibouti 31,6 3 525 46,8 467 Autres Districts 20,9 776 44,6 82 Lieu de résidence Urbain 30 4 086 46,8 519 Rural 24,3 214 40,3 30 Age 2-4 ans 27,9 1 078 46,4 549 5-6 ans 30,9 1 387 NA NA 7-9 ans 29,8 1 836 .NA NA Instruction de la mère Aucune 29,2 2 916 48,3 356 Primaire 26,3 667 39,8 104 Secondaire + 34 643 50,7 75 Autres cursus 42,6 73 * 14 Total 29,7 4 301 46,4 549 (* Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Plus d’un tiers des enfants âgés de 2 à 9 ans de la population sédentaire du pays, semble présenter au moins un handicap. Les mères ou gardiennes d’enfants ont déclarées que 16,1% des enfants âgés de 2 à 9 ans, ne parlent pas/ ne peuvent pas être compris, que 14,6% d’entre eux n'apprennent pas à faire les choses comme les enfants de leur âge, et que 13,7% ne comprennent pas les instructions. Ces femmes estiment aussi que parmi leurs enfants âgés de 2 à 9 ans, 5,4% apparaissent mentalement attardé, ou lent d'esprit, 4,4% piquent des crises, deviennent rigide ou perdent conscience, 4,3% ont un retard pour s'asseoir, se lever ou marcher, 3,7% semblent avoir des difficultés pour entendre, 2,6% ont des difficultés de bouger les bras ou ont des faiblesses et/ou des rigidités dans les bras ou les jambes et finalement 2,5% ont des difficultés de voir pendant la journée ou pendant la nuit. Rapport Final EDIM –Partie C 78 Tableau C.V.7b : Pourcentage d'enfants âgés de 2-9 ans avec un handicap rapporté par leur mère/tutrice selon la nature de l' handicap, Djibouti 2006 Pourcentage d'enfants de 2-9 ans déclarés handicapés selon la nature de l'handicap Retard pour s'asseoir, se lever ou marcher Difficulté de voir pendant la journée ou pendant la nuit Semble avoir des difficultés pour entendre Ne comprends pas les instructions Difficulté de marcher bouger les bras, faiblesse et/ou rigidité dans les bras ou les jambes Pique des crises, devient rigide, perd conscience N'apprend pas à faire les choses comme les enfants de son age Ne parle pas/ ne peut pas être compris Apparaît mentalement attardé, ou lent d'esprit Pourcent age d'enfants de 2-9 ans avec au moins un handicap ** Nombre d'enfants de 2-9 ans District Djibouti 4,8 2,9 4,3 13,2 2,6 4,7 13,9 15,2 5,6 35,8 3 993 Autres Districts 1,7 0,6 1 16,3 2,5 2,7 18 20,4 4,3 30,8 857 Lieu de résidence Urbain 4,4 2,6 3,9 13,6 2,6 4,4 14,4 15,9 5,5 35,1 4 606 Rural 2,2 0,2 0,5 15,4 1,8 3 18,3 19,8 3,2 31 244 Age 2-4 ans 4 2,8 4,2 16,8 3,1 4,3 16,1 20,3 5,7 39,1 1 627 5-6 ans 4,6 2,1 4,1 11,6 2,6 5 13,9 13,8 4,6 33 1 387 7-9 ans 4,2 2,5 3,1 12,6 2,1 3,9 13,8 14,2 5,7 32,5 1 836 Instruction de la mère Aucune 4,7 2,6 3,5 13,9 2,2 4,5 15,8 17 5,3 36,2 3 272 Primaire 4,6 3 4,8 15 3,6 5 12,7 17,2 5,2 35,7 771 Secondaire + 2,3 1,6 3,6 11,6 3,3 3,6 10,7 11,3 6,1 28,7 718 Autres cursus 1,1 0 4,5 10,7 3,2 1,4 18,2 10,8 1,9 27,6 87 ND/Manquant * * * * * * * * * * 2 Total 4,3 2,5 3,7 13,7 2,6 4,4 14,6 16,1 5,4 34,9 4 850 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré ** Indicateur MICS n0 101 Pieds bots : Il semblerait que les enfants sédentaires ayant des pieds bots sont rares en République de Djibouti. En effet les mères ou gardiennes d’enfants ont déclarées que 82,2% des enfants âgés de moins de 2 ans n’ont pas des pieds. Toutefois nous ne disposant pas d’informations sur un peu moins d’un enfant sur cinq (17,8%). Rapport Final EDIM –Partie C 79 Tableau C.V.8 : Pourcentage d’enfant âgés de moins de 2 ans ayant des pieds bots Djibouti 2006 Enfant a des pieds bots Oui Non NSP/Manquant Nombre d'enfants moins de 2 ans Sexe Garçon .0 80.0 20.0 544 Fille .1 84.7 15.3 479 Lieu de résidence Urbain .0 82.1 17.8 985 Rural .0 83.6 16.4 38 District Djibouti .0 82.6 17.4 900 Autres Districts .2 79.0 20.8 124 Instruction de la mère None .0 48.2 9.6 592 Primaire .0 15.6 3.8 198 Secondaire + .0 16.4 3.5 204 Non-formel * * * 30 Total .0 82.2 17.8 1023 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré C.V.5. Discipline de l’enfant Au niveau national 31,7% des mères ou tutrices croient que les enfants âgés de 2-14 ans méritent d'être punis physiquement. Les filles sont légèrement plus concernées avec 32,1% que les garçons avec 31,2%. Pour l e district de Djibouti 32,2% des mères ou tutrices croient que les enfants âgés de 2-14 ans méritent d'être punis physiquement contre 28,8% dans les autres districts. Le même cas de figure se présente entre les zones urbaines avec 32% contre 24,6% dans les zones rurales. L’âge des enfants n’a pas d’influence, en effet les variations ne sont pas significatives (31,3% et 31,9%). L’instruction de la mère a par contre un impact grandissant avec le niveau d’instruction, ainsi elles sont 32,3% à penser que l'enfant mérite d'être puni physiquement pour les mères n’ayant aucune instruction. Elles sont 31% pour celles ayant un niveau d’instruction primaire et elles sont 26.9% pour celles ayant un niveau d’instruction secondaire. Le tableau C.V.9.repose sur les enfants de 2-14 ans sélectionnés au hasard (un enfant sélectionné par ménage dans les ménages comprenant les enfants de cette tranche Rapport Final EDIM –Partie C 80 d'age) pendant le travail sur le terrain pour lesquels les questions sur la discipline de l'enfant ont été administrées. Tableau C.V.9 : Pourcentage d'enfants âgés de 2-14 ans selon la méthode utilisée pour discipliner l'enfant, Djibouti, 2006 Pourcentage d'enfants âgés de 2-14 ans qui ont subi: Des punitions non violentes Des violences (ou punitions) psychologiques Punition physique mineure Punition physique sévère Toute punition psychologique ou physique 35 Pas de discipline ou punition Manquant Mère/Tutrice croit que l'enfant mérite d'être puni physiquement Nombre d'enfants âgés de 2- 14 ans Sexe Garçon 16,2 53,6 62,6 22,2 70,6 11,6 1,6 31,2 1629 Fille 18,4 53,3 61,3 19,1 68,8 11,6 1,2 32,1 1517 District Djibouti 17,2 55,5 62,9 21,2 71,0 10,9 0,9 32,2 2613 Autres Districts 17,6 43,2 57,2 18,4 63,4 15,0 4,0 28,8 533 Lieu de résidence Urbain 17,3 53,8 62,3 20,7 70,1 11,3 1,3 32,0 2999 Rural 17,0 45,7 56,0 20,3 61,3 17,4 4,3 24,6 147 Age 2-4 ans 20,5 42,5 54,5 19,1 62,2 15,2 2,1 31,3 680 5-9 ans 16,7 55,9 63,7 19,5 71,5 10,4 1,4 31,9 1156 10-14 ans 16,0 56,9 64,3 22,6 72,1 10,8 1,1 31,7 1310 Instruction de la mère Aucune 15,5 55,2 64,3 21,5 71,3 11,7 1,5 32,3 2180 Primaire 18,5 51,4 58,2 21,7 68,7 11,1 1,6 31,0 455 Secondaire + 24,4 46,9 54,2 16,1 62,9 12,0 0,6 26,9 466 Non-formel (15,1) (55,4) (65) (20,7) (73,8) (7,4) (3,7) (58,5) 46 ND/Manquant * * * * * * * * 1 Total 17,2 53,4 62,0 20,7 69,7 11,6 1,4 31,7 3146 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré 35 Indicateur MICS n0 74 PARTIE D : SITUATION DES FEMMES D. I. Caractéristiques individuelles des femmes enquêtées D.II. Mariage D.III. Planification Familiale D.IV. Santé Reproductive D. V. Mutilations Génitales Féminines D.VI. VIH/SIDA Rapport Final EDIM –Partie D 82 Dans cette partie composée de six chapitres sera analysée la situation de la femme sous différents aspects en République de Djibouti en 2006. Dans un premier temps les caractéristiques individuelles des femmes enquêtées seront observées brièvement. Puis dans les cinq autres chapitre des analyses descriptives seront effectué dans : - le deuxième chapitre, le mariage avec trois paragraphes (1. Etat matrimonial, 2. Mariage précoce et 3. Écart d'age entre les conjoints ) et quatre tableaux (Tableau D.II.1 Situation matrimoniale des femmes enquêtées, TABLEAU D.II.2. : POURCENTAGE DE FEMMES AGEES DE 15-49 ANS MARIEES PRECOCEMENT, Tableau D.II.3a Répartition en pourcentage des femmes de 15-19 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints, Tableau D.II.3b Répartition en pourcentage des femmes de 20-24 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints). - le troisième chapitre, la planification familial avec trois paragraphes(1. Utilisation de la Contraception, 2. Besoin non satisfait et 3. Evolution de la contraception), deux tableaux (Tableau D.III.1: Utilisation de la contraception, Tableau D.III.2 : Besoin non satisfait en matière de contraception) et deux graphiques (Graphique D.III.1 Demande en contraception non satisfait,. Graphique D.III.2: Evolution de la contraception entre 2002 et 2006). - le quatrième chapitre la santé reproductive avec cinq paragraphes (1. Soin prénatal, 2.Prévention contre le Tétanos, 3. Assistance pendant l’accouchement, 4. Evolution de l’assistance pendant l’accouchement et 5. Assistance post-partum de la mère : supplément de vitamine A,), quatre tableaux (Tableau D.IV.1. : Pourcentage de femmes enceintes recevant des soins prénatals parmi les femmes âgées de 15-49 ayant accouché pendant les deux dernières années précédant l'enquête, et pourcentage de femmes enceintes recevant des soins spécifiques, Tableau D.IV.2. : Répartition en pourcentage des femmes âgées de 15-49 ans ayant accouché au cours des deux dernières années selon le type de prestataire de soins prénatals, Tableau D.IV.3 : Répartition en pourcentage des femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête selon le type de personnel ayant assisté l'accouchement, Tableau D.IV.4 : Répartition des femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête selon qu'elles ont reçu un supplément de vitamine A avant la huitième semaine de l'enfant) et deux graphiques (Graphique D.IV.1 Pourcentage des femmes ayant eu des naissances vivantes les 12 derniers mois protégées contre le tétanos néonatal Graphique D.IV.2 : Evolution de l’assistance des accouchements entre 2002 et 2006). - le cinquième chapitre les mutilations génitales féminines (1. Prévalence des MGF parmi les femmes adultes, 2. MGF des fille et 3. Evolution des MGF), trois tableaux (Tableau D.V.1: Pourcentage de femmes âgées de 15-49 ayant eu toute forme d'excision, type d'excision parmi celles qui sont excisées, pourcentage ayant subi la forme extrême d'excision et la répartition en pourcentage des femmes ayant entendu parler de l'excision selon les leur opinion sur la poursuite de l'excision, Tableau D.V.2: Pourcentage de femmes dont au moins 1 fille vivante ayant été excisée, et pourcentage selon le type de mutilation, Tableau D.V.3 : Evolution des opinions sur le maintien ou l’arrêt des MGF (en %) entre 2002 et 2006) et cinq graphiques (Graphique D.V.1 : Type de MGF subit selon l’âge actuel des femmes, Graphique D.V.2 : Type de MGF subit selon le niveau d’instruction des femmes Graphique D.V.3 : Pourcentage de filles ayant subit une MGF selon l’âge actuel de la mère, Graphiques D.V.4: Evolution des MGF entre 2002 et 2006, Graphiques D.V.5 : Evolution des types de MGF entre 2002 et 2006). - et finalement dans le sixième chapitre le HIV / Sida avec trois paragraphes (1.Connaissance sur la transmission du VIH/SIDA, 2. Attitudes à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA, 3. Test de dépistage et counselling), et sept tableaux (Tableau D.VI.1 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui connaissent les principaux moyens de prévenir la transmission du VIH-SIDA, Tableau D.VI.2 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont identifié correctement les préjugés concernant le VIH/SIDA, Tableau D.VI.3 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont une parfaite connaissance des voies par lesquelles le VIH/SIDA est transmis, Tableau D.VI.4 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont correctement identifié les voies de transmission mère-enfant du VIH, Tableau D.VI.5 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont entendu parler du SIDA et qui ont une attitude discriminatoire à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA, Tableau D.VI.6 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont entendu parler du SIDA et qui ont une attitude discriminatoire à l'égard des personnes vivant avec le VIH/SIDA, Tableau D.VI.7 : Pourcentage de femmes de 15-49 ans qui ont eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête et qui ont reçu un test de dépistage du VIH et un counselling sur leurs soins prénataux). PARTIE D : SITUATION DES FEMMES Rapport Final EDIM –Partie D 83 D.I. CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES FEMMES ENQUETEES Les femmes enquêtées vivent dans des centres urbains pour 97%, elles sont actuellement dans la ville de Djibouti pour 86,3% d’entre elles. Un plus d’un cinquième des femmes sont âgées de moins 20 ans. Presque 42% ont moins de 25 ans et plus 60% n’ont pas encore eu 30 ans. Seulement 14% ont un âge compris entre 30 et 40 ans et 14% ont déjà eu 40 ans. Sur les 6020 femmes 3052 ont donné une réponse sur leur statut de mère. La plupart de ces femmes ont déjà eu au moins une naissance (84,1%), et elles sont 15,9% à n’avoir jamais eu de naissance. Presque la moitié de ces femmes n’ont aucun niveau d’instruction, un cinquième ont un niveau primaire et 28,5% un niveau secondaire ou plus. Tableau D.I.1 : Répartition en pourcentage des femmes de 15-49 ans selon leurs caractéristiques individuelles, Djibouti 2006 pourcentage pondéré Nombre de femme pondéré Nombre de femme non pondéré Districts Djibouti 86,3 5194 3488 Autres Districts 13,7 826 2532 Lieu de résidence Urbain 97,0 5840 5451 Rural 3,0 180 569 Groupe d’Ages 15-19 21,0 1263 1261 20-24 20,8 1253 1221 25-29 18,4 1105 1103 30-34 13,9 837 851 35-39 11,9 718 749 40-44 8,6 515 514 45-49 5,5 329 321 Statut de mère A eu au moins une naissance 84,1 2473 2620 N’a jamais eu de naissance 15,9 469 432 Niveau d’instruction Néant 49,3 2965 3164 Primaire 19,5 1175 1146 Secondaire + 28,5 1718 1564 cursus non standard 2,7 160 143 Manquant/NSP ,0 1 3 Total 100,0 6020 6020 Rapport Final EDIM –Partie D 84 D.II. LE MARIAGE D.II.1.Etat matrimonial Plus de la moitié des femmes enquêtées sont célibataire (51,1%) au moment de l’enquête, 42,8% sont mariées et 6,1% sont divorcées ou veuves. Tableau D.II.1 Situation matrimoniale des femmes enquêtées, Djibouti, 2006 D.II.2.Mariage précoce Parmis les femmes mariées âgées de 15 à 49 ans vivant en République de Djibouti, 2,8% ont été mariées avant l’âge de 15 ans, 9,5% se sont mariées avant l’âge de 18 ans et 4,2% sont actuellement âgées de 15 à 19 ans. Le district de Djibouti présente des pourcentages de femmes mariées avant l’âge de 15 ans, de femmes mariées avant l’âge de 18 ans et de femmes de 15 à 19 ans mariées moins élévés (respectivement 2,7%, 9,4% et 4%) que ceux observés dans les autres distict (respectivement 3%, 10,7% et 5,4%). Le mariage précoce est plus fréquent en milieu rural, on observe 3,5% des femmes mariées âgées de 15 à 49 ans vivant en milieu rural ont été mariées avant l’âge de 15 ans (contre 2,8% pour celles vivant en milieu urbain), 13,6% se sont mariées avant l’âge de 18 ans (contre 9,4% pour celles vivant en milieu urbain) et 12,8% sont actuellement âgées de 15 à 19 ans (contre 4% pour celles vivant en milieu urbain). TABLEAU D.II.2. : POURCENTAGE DE FEMMES AGEES DE 15-49 ANS MARIEES PRECOCEMENT, REPUBLIQUE DE DJIBOUTI, 2006 Pourcentage de femmes mariées avant l'age de 15 ans1 Nombre de femmes âgées de 15-49 Pourcentage de femmes mariées avant l'age de 18 ans1 Nombre de femmes âgées de 20-49 Pourcentage de femmes de 15-19 ans mariées2 Nombre de femmes âgées de 15-19 District Djibouti 2,7 5194 9,4 4109 4,0 1085 Autres districts 3,0 826 10,7 649 5,4 177 Milieu Urbain 2,8 5840 9,4 4606 4,0 1234 Rural 3,5 180 13,6 152 12,8 29 Total 2,8 6020 9,5 4757 4,2 1263 1 Femmes qui était déjà mariées à 15 ans, ou à 18, calculé en utilisant le Century Month Codes (CMCs). Indicateur MICS n0 67 2 Femmes âgées de 15-19 actuellement mariées ou en union. Indicateur MICS n0 68 pourcentage pondéré Nombre de femme pondéré Nombre de femme non pondéré Célibataire 51,1 3079 2968 Mariée actuellement 42,8 2579 2730 Divorcée ou veuve 6,0 362 322 Total 100,0 6020 6020 Rapport Final EDIM –Partie D 85 D.II.3. Écart d'age entre les conjoints Le mari est pour 40,5% âgés de 10 ans et plus des femmes de 15-19 ans actuellement mariées. Le lieu de résidence a une influence sur ce pourcentage ainsi les femmes de 15- 1ç ans actuellement mariées avec un conjoint plus âgé de 10 ans et plus est de 6O,7% dans les zones rurales contre 39% dans les zones urbaines. Le district d’habitant et le niveau d’instruction n’ont pas une grande influence sur cet indicateur. Tableau D.II.3a Répartition en pourcentage des femmes de 15-19 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints, Djibouti, 2006 Pourcentage de femmes actuellement mariées âgées de 15-19 ans dont le conjoint est: 0-4 ans plus âgé 5-9 ans plus âgé 10+ ans plus âgé3 Age du conjoint inconnu Total Nombre de femmes âgées de 15-19 actuellement mariées Districts Djibouti 18,7 40,4 40,9 0,0 100,0 43 Autres Districts 15,7 34,0 38,4 11,9 100,0 10 Lieu de résidence Urbain 19,2 40,2 39,0 1,6 100,0 49 Rural 4,6 25,2 60,7 9,5 100,0 4 Niveau d’instruction Néant 22,2 37,5 40,3 0,0 100,0 23 Primaire 20,7 44,6 34,6 0,0 100,0 20 Secondaire + 3,8 31,9 58,3 6,0 100,0 9 Non-formel * * * * 100,0 1 Total 18,2 39,2 40,5 2,2 100,0 53 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Pour les femmes de 20-24 ans actuellement mariées, le pourcentage d’entre elles ayant un conjoint plus âgé de 10 ans et plus est de 26,1%. Elles sont de 24,9% dans le district de Djibouti contre 33,3% dans les autres districts, de 25,8% dans les zones urbaines contre 31,2% dans les zones rurales et le niveau d’instruction a aussi un impact sur cet indicateur, elles sont 29,9% pour celles sans instruction, 23,8% pour celles ayant un niveau primaire 23,7% pour celles ayant un niveau secondaire ou plus. Tableau D.II.3b Répartition en pourcentage des femmes de 20-24 ans actuellement mariées selon l'écart d'age avec leurs conjoints, Djibouti, 2006 Pourcentage de femmes actuellement mariées/en union âgées de 20-24 dont le conjoint est: Plus jeune 0-4 ans plus âgé 5-9 ans plus âgé 10+ ans plus âgé** Age du conjoint inconnu Total Nombre de femmes âgées de 20-24 actuellement mariées Districts Djibouti 2,3 22,2 41,8 24,9 8,7 100 233 Autres Districts 1,6 21,7 36,7 33,3 6,7 100 39 Lieu de residence Urbain 2,3 22,3 41,2 25,8 8,4 100 257 Rural 1,9 18,9 38,7 31,2 9,3 100 15 Niveau d’instruction Néant 1,5 19,9 40,9 29,9 7,8 100 112 Primaire 2,5 25 44,6 23,8 4,1 100 80 Secondaire + 1,4 21,8 39,8 23,7 13,3 100 68 Non-formel * * * * * 100 12 Total 2,2 22,1 41,1 26,1 8,5 100 272 ** Indicateur MICS n0 69 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Rapport Final EDIM –Partie D 86 D.III. PLANIFICATION FAMILIALE D.III.1. Utilisation de la Contraception Le taux de prévalence contraceptif chez les femmes mariées âgés de 15 à 49 ans est de 17,8 % (Tableau D.III.1.). La pilule est la méthode contraceptive la plus courante, elle est utilisée par 13,6 % des femmes mariées vivant en République de Djibouti. Pratiquée par 2,5 % des femmes mariées, les injections arrivebt en deuxième position. Seulement 1,7 % des femmes utilisent toutes les autres méthodes confondues ( DIU 0,4 %, stérilisation féminine 0,3 %, préservatif 0,2 % etc. ). La prévalence des contraceptifs est plus élevée dans le district de Djibouti, avec un taux de 19,2 %, contre 10,6 % dans les autres districts. Tableau D.III.1: Utilisation de la contraception Pourcentage de femmes actuellement mariées ou en union qui utilisent: N'utilise aucune méthode Stérilisa tion Pilule IUD Inje ctio ns Prése rvatif Autre Total Toute méthode moderne Toute méthode traditionnelle Toute méthode3 Nombre de femmes actuellement mariées ou en union District Djibouti 80,8 0,4 14,6 0,4 2,7 0,2 0,8 100 18,4 0,7 19,2 2182 Autres Districts 89,4 0,4 8 0,3 1 0 0,5 100 9,9 0,7 10,6 397 Résidence Urbain 81,6 0,4 14,1 0,4 2,5 0,2 0,8 100 17,7 0,7 18,4 2475 Rural 95,1 0,8 1,5 0,3 0,5 0 0,9 100 3,5 1,4 4,9 104 Age 15-19 83,7 0 6 0 4,6 5,7 0 100 16,3 0 16,3 53 20-24 79,7 0 13,9 0,2 4,7 0 1,1 100 19,2 1,1 20,3 272 25-29 79,2 0,5 15 1,2 3,7 0 0,4 100 20,4 0,4 20,8 511 30-34 78,6 1 16,3 0,5 3,3 0 0,2 100 21,3 0,2 21,4 551 35-39 83,1 0,4 13,7 0 1,5 0,4 0,9 100 16,1 0,7 16,9 537 40-44 87,4 0 10,9 0 0,7 0 1 100 11,6 1 12,6 409 45-49 88,1 0 9,7 0,1 0,1 0 1,9 100 10 1,9 11,9 246 Nombre d'enfants vivants 0 88,9 0 10 0 0,3 0,7 0 100 11,1 0 11,1 406 1 81,6 0,4 14,6 0,1 2,6 0,5 0 100 18,3 0,1 18,4 390 2 77,3 0,1 17,9 0,4 4 0 0,1 100 22,4 0,3 22,7 403 3 77 0,5 17,5 0 3,5 0 1,1 100 21,6 1,3 23 368 4+ 83,5 0,6 11,4 0,8 2,3 0 1,4 100 15,3 1,2 16,5 1012 Instruction Aucune 87,4 0,2 9,9 0,2 1,7 0 0,7 100 12 0,6 12,6 1619 Primaire 79,2 0,4 15,1 1 2,8 0 1,4 100 19,5 1,4 20,8 463 Secondaire + 67 1,1 25,3 0,1 4,7 1,1 0,7 100 32,5 0,5 33 446 Non-formel (77.1) (0) (14.7) (4.2) (4) (0) (0) 100 (22.9) 0 (22.9) 50 Total 82,2 0,4 13,6 0,4 2,5 0,2 0,8 100 17,1 0,7 17,8 2579 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré D.III.2. Besoin non satisfait Les besoins de contraception non satisfaites s’élèvent au niveau national de 22% avec une utilisation actuelle de 17,8% on a un pourcentage de demande de contraception non satisfaite de 55,2% parmi les femmes utilisant actuellement ou éprouvant un besoin non satisfait d’utilisation. 3 Indicateur MICS n0 21; Indicateur MDG n0 19C Rapport Final EDIM –Partie D 87 Ce pourcentage de demande de contraception non satisfaite est de 53,1% pour le district de Djibouti contre 69,1% pour les autres districts. Le grand pourcentage de demande de contraception non satisfaite est observé dans les zones rurales (83,8%) alors que dans les zones urbaines ce pourcentage est de 54,3%. Le niveau d’instruction a un relatif impact sur les demandes de contraception non satisfaites Tableau D.III.2 : Besoin non satisfait en matière de contraception Besoin de contraception non satisfait Utilisation actuelle de la contraception4 pour l'espacement pour limiter Total6 Nombre de femmes actuellement mariées ou en union Pourcentage de demande de contraception satisfaite5 Nombre de femme actuellement mariées ou en union ayant des besoins en contraception District Djibouti 19,2 12,6 9,1 21,7 2182 46,9 891 Autres Districts 10,6 11,4 12,3 23,7 397 30,9 136 Résidence Urbain 18,4 12,3 9,6 21,9 2475 45,7 996 Rural 4,9 15,1 10,1 25,1 104 16,2 31 Age 15-19 16,3 14,5 1,6 16,1 53 50,2 17 20-24 20,3 16,6 5,2 21,8 272 48,2 115 25-29 20,8 17,7 6,7 24,4 511 46,1 231 30-34 21,4 13,4 7,6 21 551 50,6 234 35-39 16,9 11,9 10,6 22,5 537 42,9 212 40-44 12,6 7,1 14,2 21,3 409 37,2 139 45-49 11,9 3,9 17,1 21 246 36,1 81 Instruction Aucune 12,6 11,7 10,7 22,4 1619 36,1 567 Primaire 20,8 16,7 9,1 25,8 463 44,7 216 Secondaire + 33 10,4 7 17,3 446 65,5 225 Non-formel (22,9) (13,2) (3,3) (16,4) 50 * 20 Total 17,8 12,4 9,6 22 2579 44,8 1027 () Pourcentage est basé sur de moins de 50 cas non pondéré * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré 4 Indicateur MICS n0 21; Indicateur MDG n0 19C 5 Indicateur MICS n0 99 6 Indicateur MICS n0 98 Graphique D.III.1 Demande en contraception non satisfait, Djibouti, 2006 0 10 20 30 40 50 60 70 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 A ge a ct ue l d es fe m m es Pourcentage Rapport Final EDIM –Partie D 88 D.III.3. Evolution de la contraception Le taux de prévalence contraceptif chez les femmes mariées âgés de 15 à 49 ans a connu une augmentation conséquente entre 2002 et 2006 en passant de 11,9% à 17,8% Graphique D.III.2: Evolution de la contraception entre 2002 et 2006 Taux de prévalence des contraceptifs (%) EDSF 2002 EDIM 2006 17,8 11,9 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 EDSF 2002 EDIM 2006 Rapport Final EDIM –Partie D 89 D.IV. SANTE REPRODUCTIVE D.IV.1. Soins prénatals En République de Djibouti, 96,3 % des femmes âgées de 15-49 ayant accouché pendant les deux dernières années précédant l'enquête, ont reçus des soins prénatals au moins une fois pendant la grossesse. Parmi ces femmes 88 % ont fait prendre leur tension, 87,5% ont été pesées, 78,5 % ont fait un test sanguin et 77,6 % un prélèvement d’urine. Tableau D.IV.1. : Pourcentage de femmes enceintes recevant des soins prénatals parmi les femmes âgées de 15-49 ayant accouché pendant les deux dernières années précédant l'enquête, et pourcentage de femmes enceintes recevant des soins spécifiques, République de Djibouti, 2006. Pourcentage de femmes ayant : Pourcentage de femmes enceintes recevant des soins prénatals au moins une fois pendant la grossesse Fait un test sanguin* Fait prendre sa tension (pression du sang * Fait un prélèvement d'urine * Fait prendre son poids * Nombre de femmes âgées de 15-49 ans ayant accouché pendant les deux dernières années District Djibouti 96,7 82,2 89,7 79,6 89,1 749 Autres districts 93,1 48,2 73,9 61,2 74,8 91 Milieu Urbain 96,7 80,1 89,5 79,0 89,1 812 Rural 84,3 33,1 43,7 36,4 43,8 28 Total 96,3 78,5 88,0 77,6 87,5 840 * Indicateur MICS N0. 44 LES PRESTATAIRES DE SOINS PRENATALS 92,3 % des femmes qui ont accouchés au cours des deux années précédant l’enquête EDIM 2006, ont reçu des soins prénatals auprès d’un personnel qualifié. Parmi elles 17,4% ont reçu les soins prénatals avec un médecin, 63,6 % auprès d’une infirmière / sage femme et 11,3% auprès d’une auxiliaire sage femme. Tableau D.IV.2. : Répartition en pourcentage des femmes âgées de 15-49 ans ayant accouché au cours des deux dernières années selon le type de prestataire de soins prénatals, République de Djibouti, 2006. Personne offrant les soins prénatals Médecin Infirmière/sage femme Sage femme auxiliaire Accoucheuse traditionnelle Autre N'a reçu aucun soin prénatal Total Tout personnel qualifie* Nombre de femmes âgées de 15-49 ans ayant accouché pendant les deux dernières années District Djibouti 18,5 64,3 11,4 0,1 2,3 3,3 100,0 94,3 749 Autres districts 8,2 57,8 10,4 5,8 10,9 6,9 100,0 76,5 91 Milieu Urbain 18,0 64,4 11,5 0,3 2,5 3,3 100,0 93,9 812 Rural 0,8 40,1 6,2 12,9 24,4 15,7 100,0 47,0 28 Total 17,4 63,6 11,3 0,7 3,2 3,7 100,0 92,3 840 * Indicateur MICS N0. 20 Rapport Final EDIM –Partie D 90 D.IV.2. Prévention contre le Tétanos Au niveau national 70,4% des femmes, ayant eu des naissances vivantes les 12 derniers mois précédents l’enquête, ont été protégées contre le tétanos néonatal. Le district d’habitation et le lieu de résidence déterminent le niveau de protection des femmes contre le tétanos néonatal. Elles étaient 71,8% dans le district de Djibouti contre 59,4% dans le autres districts. Elles étaient 71,1% dans les zones urbaines contre 49,5% dans les zones rurales Le niveau d’instruction n’a pas d’influence notable sur la protection des femmes contre le tétanos néonatal. D.IV.3. Assistance pendant l’accouchement Environ 92,9 % des naissances survenues au cour de l’année précédant l’enquête EDIM ont été assistées par un personnel qualifié (Tableau IV.7). Ce pourcentage est plus élevée dans le district de Djibouti (95,1 %) que dans les autres districts (60,2 %). Le lieu de résidence a un impact encore plus important sur l’assistance par un personnel qualifié des femmes durant l’accouchement, on observe que les accouchements assisté par un personnel qualifié étaient de 94,7% dans les zones urbaines contre 40,3 dans les zones rurales. Le manque ou la rareté des maternités dans les zones rurales explique ce déséquilibre. Graphique D.IV.1 Pourcentage des femmes ayant eu des naissances vivantes les 12 derniers mois protégées contre le tétanos néonatal Djibouti, 2006 71,8 59,4 71,1 49,5 71,3 69,6 71,3 70,4 5 15 25 35 45 55 65 Districts Djibouti Autres Districts Lieu de residence Urban Rural Instruction de la mère Aucune Primaire Secondaire + Ensemble du pays Percentage Rapport Final EDIM –Partie D 91 Plus deux naissances sur trois (69,9 %) survenues au cours de l’année précédant l’enquête EDIM ont été assistées par une Infirmière/sage-femme. Les médecins ont suivi seulement 8,5 % des naissances, contre 14,6 % pour les auxiliaires Sage/femme. En tout, 87,4 % des naissances ont eu lieu dans un centre de santé. Tableau D.IV.3 : Répartition en pourcentage des femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête selon le type de personnel ayant assisté l'accouchement, Djibouti, 2006.7 Personnel ayant assiste l'accouchement Médecin Infirmière / sage- femme Sage femme auxiliaire Accoucheuse traditionnelle Autre Pas d'assistan ce Total Tout personnel qualifie8 Accouc hement dans un centre de santé9 Nombre de femmes âgées de 15-49 ans ayant accouché pendant les deux dernières années District Djibouti 8,1 72,5 14,5 1,5 1,6 1,7 100,0 95,1 90,7 749 Autres districts 11,8 48,0 14,7 11,6 10,6 3,1 100,0 74,6 60,2 91 Milieu Urbain 8,8 71,2 14,7 1,9 1,7 1,7 100,0 94,7 89,2 812 Rural 0,8 29,8 9,7 24,9 29,1 5,8 100,0 40,3 36,5 28 Total 8,5 69,9 14,6 2,6 2,6 1,9 100,0 92,9 87,4 840 D.IV.4. Evolution de l’assistance pendant l’accouchement Les accouchements assistés par un personnel qualifié ont augmenté entre 2002 et 2006 en passant de 90,9% à 92,9% Graphique D.IV.2 : Evolution de l’assistance des accouchements entre 2002 et 2006 Pourcentage d'accouchement assisté par un personnel qualifié EDSF 2002 EDIM 2006 92,9 90,9 89,5 90 90,5 91 91,5 92 92,5 93 EDSF 2002 EDIM 2006 7 Le dénominateur est le nombre total de femmes ayant eu une naissance au cours des 2 dernières années 8 Le personnel qualifié est constitué de: médecins, infirmières, sage-femmes, sage-femmes auxiliaires. MICS indicateur 4; ODM indicateur 17, 9 Structure de santé. MICS indicateur 5 Rapport Final EDIM –Partie D 92 D.IV.5. Assistance post-partum de la mère : supplément de vitamine A Au nivau national on observe que 37,5% des femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l’enquête, ont reçu un supplément en vitamine A. Les femmes du district de Djiouti ont reçu moins souvent de suplément en vitamine A (37%) que celles vivants dans les autres districts (41,3%). Les femmes résidant dans les zones urbaines ont reçu plus souvent de supplémént en vitamine A (37,9%) que celles résidant en zones rurales (24,7%). Le niveau d’instruction influence ce phénomène, on observe que la réception de supplément en vitamine augmente avec le niveau d’instruction, ainsi elles sont 32,6% pour les femmes sans instruction, 39% pour les femmes de niveau primaire et 50,7% pour les femmes de niveau secondaire et plus. Tableau D.IV.4 : Répartition des femmes âgées de 15-49 ans ayant eu une naissance au cours des deux années précédant l'enquête selon qu'elles ont reçu un supplément de vitamine A avant la huitième semaine de l'enfant Djibouti, 2006 A reçu un supplément en vitamine A Pas sur d’avoir reçu de la vitamine A Nombre de femmes âgées de 15-49 ans Districts Djibouti 37,0 8,4 749 Autres Districts 41,3 3,4 91 Lieu de résidence Urbain 37,9 8,0 812 Rural 24,7 4,6 28 Niveau d’instruction Néant 32,6 8,6 483 Primaire 39,0 9,3 168 Secondaire + 50,7 4,4 162 Non-formel * * 27 Total 37,5 7,9 840 * Pourcentage est basé sur de moins de 25 cas non pondéré Rapport Final EDIM –Partie D 93 D.V. MUTILATIONS GENITALES FEMININES D.V.1. Prévalence des MGF parmi les femmes adultes Au niveau national, 93,1% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont déclarés avoir subit une mutilation génitale féminine. Le lieu de residence est un déterminant du niveau et du type des MGF, en effet elles sont 92,9% dans le district de Djibouti (contre 94,9% dans les autres districts). Elles sont 93,1% dans les zones urbaines contre 95,5% dans les zones rurales. L’âge actuel n’a pas d’impact signaficatif à l’exception des femmes âgées de 15-19 ans (89,5% d’entre elles ont déclarées avoir subit une mutilation génitale féminine contre un pourcentage compri entre 93,1% et 95,9% pour les autres groupes d’âges). Le niveau d’intruction de ces femmes n’a pas d’influence notoire sur ce phénomène. Parmis ces femmes 24,9% ont déclarés qu’elles ont subit une MGF de type I (Sunna), 6,4% une MGF de type II (Excision), 67,2% une MGF de type III (Infibulation) et 1,5% n’ont pas précisés le type de MGF. La sunna, l’excision et l’infibulation représentent respectivement 25,3%, 7,2% et 66,2% des MGF dans le district de Djibouti (contre 22,3%, 1,7% et 72,8% dans les autres districts). La sunna et l’infibulation représentent respectivement 25,1% et 66,9% en milieu et 19,1% et 79,2% en milieu rural. L’âge actuel des femmes a un impact sur le type de MGF qu’elles déclarent avoir subit (voir graphique D.V.1 ci-dessous), on remarque une diminution du Type III (l’infibulation, qui est la forme la plus sévère) au dépend des Type I et II (sunna et excision) inversement proportionnelle à l’âge actuel des femmes. Graphique D.V.1 : Type de MGF subit selon l’âge actuel des femmes 0% 20% 40% 60% 80% 100% 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 A ge a ct ue l d es fe m m es Pourcentages MGF Type I MGF Type II MGF Type III Le niveau d’instruction a lui aussi un impact. Les femmes sans instruction ont subit plus souvent une MGF de type III que celles ayant un niveau primaire et celles ayant un niveau secondaire ont le moins subit ce type de MGF (voir Graphique D.V.2 ci-dessous). Graphique D.V.2 : Type de MGF subit selon le niveau d’instruction des femmes 0% 20% 40% 60% 80% 100% Aucune Primaire Secondaire + N iv ea u d' In st ru ct io n Pourcentages MGF Type I MGF Type II MGF Type III On observe aussi que 51% des femmes estiment qu’on doit arreter les MGF contre 36,6% qui pensent le contraire et 4,9% qui n’ont pas d’opinions. Rapport Final EDIM –Partie D 94 Table D.V.1: Pourcentage de femmes âgées de 15-49 ayant eu toute forme d'excision, type d'excision parmi celles qui sont excisées, pourcentage ayant subi la forme extrême d'excision et la répartition en pourcentage des femmes ayant entendu parler de l'excision selon les leur opinion sur la poursuite de l'excision,, Djibouti 2006 Pourcentage de femmes excisées qui ont eu: Répartition en pourcentage des femmes qui croient que l'excision doit: Toute forme d'excision 10 Nombre de femmes âgées de 15-49 ans Parties de chair enlevées (Type I) Parties entaillées, pas de chair enlevee (Type II) Zone du vagin fermée par une couture (Type III) Forme d'excision non déterminée Total A subi une forme extrême d'excision 11 Nombre de femmes ayan
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